Mystère à l'opéra

Chapitre1

Lana fixe l'immense lustre de cristal du plafond, sa lettre d'admission à la main elle se dirige vers les guichets de réception. Une vielle femme au nez crochu prend sa lettre et l'examine attentivement puis lui demande son nom, Lana Stratton de l'opéra lyonnais, la vielle femme lui jette un coup d'œil méprisant puis lui indique le chemin des vestiaires. Elle la remercie dans un souffle et s'enfuit loin de cette femme à l'air antipathique, elle s'émerveille encore devant la beauté des murs et des plafonds quand elle arrive devant la porte du vestiaire des danseuse. Elle pousse la lourde porte de chêne et découvre une salle au plafond bas, avec de grandes ouvertures au plafond, elle choisit difficilement un justaucorps bleu ciel avec un liseré blanc sur le col en v. Elle prend une paires de pointes et les lacent avec soin, elle croise un groupe de filles de son âge et les suit dans le dédale de grands couloirs, elles bavardent beaucoup et cours sur les parquets poli.
Lana fait de son mieux pour les suivre et elles arrivent finalement dans une salle au plafond encore plus hauts et au immenses vitres rondes, c'est la salle la plus haute de l'opéra, un piano à queue repose dans un coin sous un grand balcon marbré, une quinzaine de filles et garçons s'échauffent, éparpillés dans l'immensité de la pièce. Un grand blond les regardent, du haut du balcon, blond les yeux bleu, absolument parfait. Un petit rire attire l'attention de Lana, elle tourne la tête et découvre une adolescente au cheveux de feux et au yeux vert émeraude.
-T'es nouvelle toi? Demande t-elle.
Lana hoche la tête en signe d'approbation, la rousse lui sourit et s'assoit sur le parquet, invitant Lana à faire de même.
-Lui c'est Adrien, mister beau gosse en personne, mais il est déjà pris. Dit-elle en désignant une brune au regard hautain.
-C'est Clara, super douée mais super méchante. Elle a réussi à entrer dans notre classe en faisant tombé sa rivale.
Elles discutent encore longtemps jusqu'à ce que le maître de ballet entre dans la pièce lumineuse, il frappe dans ses mains et les danseuses dérangent le long de la barre de bois.

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