Chapitre 9: conversations

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Chapitre 9: conversations

Les deux semaines sans Éric passèrent à faible allure. Pendant ces deux semaines j'avais été voir plusieurs fois mon petit ami chez lui. Il s'ennuyait à mourir comme il le disait, quand moi j'avais la même penser quand j'étais au travail. Je m'ennuyais, je crois qu'il était devenu comme un drogue pour moi, le fait de ne pas l'entendre dire des bêtises ou l'avoir juste près de moi me manquée. Aujourd'hui, il devait être de retour, j'étais assise dans notre bureau en train de l'attendre. J'étais comme une petite fille attendant son cadeau avec impatience. Lorsque la porte s'ouvrit, je sautais de ma chaise pour accueillir mon petit ami. Je fus déçu quand je vis que ce n'était que mon père, je soupirais et me rassis

-Eh bien sympa l'accueil. Laisse moi deviner tu attendais un certain ténébreux aux yeux bleus, un certain petit ami.

Je le regardais avec surprise comment est-il au courant? Je ne lui avais rien dit pour Éric et moi

-Sérieux, ma puce cela se voit comme le nez au milieu du visage, enfin pour moi qui suis détective, sinon une personne quelconque n'aurait rien vu . Et puis Ce cher Éric n'est pas très discret.

-Comment ça?

-Et bien quand je suis arrivé la dernière fois, Éric allait t'embrasser si je n'étais pas arrivé

Je ne pus rien rajouter car la porte s'ouvrit à la volée laissant apparaître Éric

-Salut princesse dit il en venant m'embrasser

Mon père se racla la gorge, Éric sursauta se reculant de mes lèvres pour regarder mon père

-Monsieur... monsieur Johnson

-bien sûr gamin, tu croyais que cela pouvait être qui? dit mon père avec un sourire carnassier

Éric rougit avant de palir comprenant que mon père venait de nous voir nous embrasser.

-Ne t'inquiète pas, il savait déjà pour nous souriais je

-Ah

-Oui "ah", tu as intérêt à faire attention à elle et la protéger, si tu lui fais du mal. Je te jures que tu connaîtras les pires tortures

-Je n'ai pas l'intention de lui faire du mal monsieur, loin de là je ne veux que son bonheur

-Bon allez ça suffit. Travaillons maintenant dis je

Je pris le dossier Firelave et commençais à expliquer à Éric ce qu'il avait manqué.Je lui expliquais que plusieurs opérations avaient eu lieu pendant son absence pour retrouver les membres de l'organisation. Il nous restait encore une bonne cinquantaine de personnes à retrouver pour pouvoir conclure l'affaire. Nous planchâmes sur le dossier, cherchant des adresses, contactant des personnes qui pourraient connaître nos suspects. Nous fîmes nos recherches pendant deux bonnes heures avant de faire une petite pose café, ce fut à ce moment là que mon téléphone choisi pour sonner. je regardais le nom et vis que c'était ma mère, je souriais et appuyais sur le bouton pour répondre

-Salut maman

-Bonjour ma chérie comment vas tu ?

-Ca va, Ca va, un peu fatigué mais sinon ca va

-J'aimerais que tu viennes dîner ce soir à la maison. Tu n'as pas le droit de dire non, cela fait un moment que nous ne t'avons pas vu

-Bon ok, je serais de la partie mais je préfère qu'on fasse ça dans mon appartement si tu veux bien

-D'accord, je préparais le repas

-Oui, tout façon tu as la clé. De plus je serais avec quelqu'un dis je en regardant mon petit ami en train de prendre son café

Police womanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant