-" Je ne suis pas chez moi, laissez moi un message après le bipe, je vous aimes"..BIP BIP BIP..
- La mélodie de ta voix me fais toujours rêver, tout comme a chaque fois que tu me parlais. Tu sais, rien n'a changé.C'est juste l'air mort sur ta ligne me frissonne ..un peu.. beaucoup.
Cette air si triste me donne envie de te crier le plus fort espérant que tu me répondras..Je le fais, mais sans espoir, tu ne me réponds pas. Il se peut que tu n'es pas la, que tu mets tes écouteurs, ou peut être tu dors. D'accord, j'accepte ça, mais je refuserai si quelqu'un m'annonce ta mort, on me l'a déjà dis l'autre fois, mais j'ai refusé et je n'ai pas répondu a ce qu'ils me disaient. Je suis sur que c'était juste pour me faire peur une blague, n'est ce pas ? oui.. Je sais que c'est juste une blague, car ce la ne t'arrivera pas, cela ne dois pas t'arriver.
Maintenant, réponds moi! Nathan, réponds-moi s'il te plait, ne me laisse pas seule, Nathan arrête, je sais que tu m'écoute et tu le fais exprès, tu n'est pas drôle et je ne suis pas de bonne humeur pour tes blagues, donc réponds moi.. Ne fais pas l'imbécile, et réponds moi Nathan! Je sais que tu es là, je sais que tu m'écoute, ne me laisse pas parler toute seule comme une folle !Nathan réponds..
"Je crois en toi, je crois en moi, je crois en nous, et tout ira bien" C'est ce que tu me disais toujours. Tu m'avais promis que tu seras toujours la pour moi.
Oh non..Nathan ne me laisse pas seule, je chavire dans le vide que tu m'as laissé, je retombe dans la noirceur de mes nuits, je rechute encore..Mais cette fois, le trou est beaucoup plus vaste que l'horizon, plus creux que les ventres des affamés..Pourquoi? parce que tu n'es plus là pour moi.
Je me souviens,c'était toi qui me disais "La brume n'est pas sur tes lunettes mais dans le ciel", mais depuis que tu n'est plus là, c'est flou dans ma tète et c'est la brume sur mes lunettes.
C'était toi qui m'aidait a m'en sortir, tu était mon pilier, mon espoir, la personne pour laquelle je me battais tout les jours. C'était toi qui réparait mes morceaux quand je me brisais, doucement et avec amour que tu lénifiais mon âme, tendrement tu russisais a me calmer,a me soutenir et a me réconforter quand j'en avais besoin. Quand je me coupais, c'était toi qui me faisais les soins. Tu résistais a mes sautes d'humeur, tu m'aidais, tu étais mon anti-dépresseur. Je me trouve seule de nouveau sans personne.
Mais putain pourquoi toi? pourquoi moi? pourquoi cette putain de Leucémie ? Oui.. on se pose souvent des questions quand on s'isole, mais ce qui me tue est que je n'ai jamais eu de réponses.
Est ce le destin qui se venge? Oui c'est surement lui. Il était tellement jaloux de nous, il ne pouvait pas résister a tout l'amour qu'on donnait l'un pour l'autre. Il ne pouvait pas accepter notre bonheur, moi et toi.
Tu sais.. Il t'a choisi alors qu'il pouvait bien me choisir. Même ce destin cruel s'est rendu compte de ta bonté, il n'a pas voulu que tu souffre a ma perte. Il ne voulais pas que tu vive sans moi, ou peut être parce qu'il voulais me voir souffrir, oui Il s'attendais qu'a ça, il a eu ce qu'il voulait et maintenant il me laisse submerger dans mes regrets perpétuels, sombrer dans mes idées noirs juste après ta mort..
Nathan, je veux que le vieux beau temps revienne, même si sa sera juste pour quelque secondes. Je veux faire un retour en arrière, juste pour entendre ta voix qui résonne encore dans mes pensés, juste pour ressentir ton amour pour moi, pour t'écouter toute la nuit entrain de me lire un ou deux chapitre de tes nouvelles histoires. Je veux juste écouter ta voix quand tu me lisais tes poèmes, juste une dernière fois, et je te promet je ne vais pas dormir et te laisser réciter seul sur l'autre bout du fil, comme je le faisais parfois. Je te promets, je t'écouterai jusqu'à ce que tu termine.
C'est vrai que je n'ai jamais réussi a t'avouer mes sentiments mais tu savais bien que je t'aimais.. même si j'avais du mal a te dire "je t'aime". Mais crois moi, je le disais a chaque fois que je te voyais. Nathan, je t'aimais plus que mon être, je pouvais sacrifier ma vie pour la tienne, car tu le méritait vraiment. Nathan, je t'aimais plus que du chocolat, et c'est une grande chose.
A.N : ( Fin de la premiere partie. la deuxième sera -bientot-publiè. )
8.10..2014
