Un Coeur Meurtri par les Maux

Chapitre 18

J'ai pris la natte,je l'ai étalée par terre et je me suis allongée.

Le souvenir d'avoir pris Younouss dans mes bras m'est revenu soudainement en tête.
Je me suis dit m'est qu'est-ce qui m'a pris d'agir de la sorte.
Je ne devrais en aucun cas m'approcher de lui mais en même temps il  n'allait pas bien du tout,c'était sans doute de la compassion...
Je sais ce que c'est que de perdre un parent.
Même si mon père à moi n'était pas mort on peut pas dire aussi qu'il vivait en moi.
Il était juste une partie de mon passé et c'est avec ce souvenir douloureux que je me suis endormie.

*Dans la peau de Younouss*:

Je me sens totalement perdu,voilà l'histoire qui se répète d'abord ma mère et là voici que mon père m'a laissé tout seul.
Que vais-je devenir?il a été un appui pour moi depuis ma tendre enfance. On a toujours tout fait ensemble.
Je suis dévasté à l'idée de savoir que plus jamais je ne le reverrai mais la volonté d'Allah est toujours la meilleure.

Il faillait que je prépare son enterrement du coup j'ai appelé mon cousin Ibrahim afin qu'il m'aide avec tout ça comme je ne suis pas trop habitué au pays.

Je l'ai téléphoné et il a directement répondu.

*Moi*: Bonjour,y a moyen que tu passe me voir tout de suite?
Je suis toujours à l'hôpital.

*Ibrahim*:.....

*Moi*: C'est pour l'enterrement.

*Ibrahim*:....

*Moi*: Vas y,je t'attends.

Je me suis assis sur un des banc de l'hôpital.
Et malgré tous mes problèmes c'est Maryam qui me survient directement en tête.
Cette fille,je sais pas trop mais elle a l'aire vraiment spéciale enfin pas dans le sens où je vais tomber amoureux d'elle non loin de là moi et l'amour on ne fait que deux.
Mais je me dois de l'aider,elle et sa famille traversent une période difficile mais le problème est qu'elle ne veut en aucun cas mon aide.
Enfin j'ai peut-être une idée que je pense la mettre en marche.

Ibrahim est arrivé une demie heure plus tard.
Il m'a expliqué les protocoles à suivre donc je l'ai dit qu'on allait s'y mette dès maintenant.

*Ibrahim*: Et dis moi Younouss,t'es l'enfant unique à mon oncle?

*Moi*:Oui,pourquoi ?

*Ibrahim*: C'est par rapport aux protocoles de l'enterrement de ton père, on doit connaitre le nombre de ses enfants.

*Moi*: D'accord.

Après ça, plus personne n'a parlé,le trajet s'est fait dans le silence.
J'étais assis près de la porte de la voiture et le temps était menaçant. Le vent commençait à souffler et les nuages devenaient de plus en plus gris.
Il allait sûrement pleuvoir.

Une fois arrivé au lieu on est descendu.
Nous sommes directement aller voir le monsieur qui s'occupait de tout ça vu qu'on avait déjà prit un rendez vous avec lui.

C'était pas long,on a signé ce qu'il faillait. On m'a posé certaines question sur mon père et j'y ai répondu.
Il nous a dit que l'enterrement aura lieu si on le souhaitait dès demain aux environs de 16h.

J'étais d'accord, pourquoi mettre ça à plus tard,étant donné qu'il est mort et qu'on ne peut plus rien y changer.
C'était mieux ainsi.
Nous sommes rentrés à l'hôpital, je leur ai demandé de transférer le corps de mon père dans une morgue et que demain vers 15h on viendra le chercher.
Vous vous demandez mais où sont mes parents les plus proches?
Bah je n'en ai pas pour la simple et bonne raison que les parents de mon père et de ma mère ne s'entendaient pas juste parce que mon père a épousé une malienne hors qu'il est marocain en même temps malien mais ses parents voulaient qu'il épouse une marocaine mais il aimait ma mère donc il n'a pas cédé et ses parents ont préféré le renier de leur vie...
Mais le problème était surtout du côté des parents de mon père.
Mais je ne comprend pas cette question de supériorité à vouloir épouser coûte que coûte une marocaine ou autre l'amour n'a pas de nationalité.
Mais avec Ibrahim on a toujours été en contact.

*Ibrahim*:Younouss,je pense que c'est mieux que j'appelle papa pour qu'on l'annonce.

*Moi*: Est de vraiment nécessaire ?
Ces gens ne voulaient rien entendre de mon père de son vivant et je ne vois pas ce qu'ils voudront faire pour lui après sa mort.

*Ibrahim*: Je sais que c'est vraiment pas bien ce qu'ils vous ont fait mais c'est pas le moment de garder la rancune.
Malgré tout ils faisaient partis de sa famille.
Y a mon père et un de mes oncle qui vivent toujours au Mali je vais les prévenir au cas où ils voudront assister à l'enterrement.

Que dire?j'ai juste lancé un ok mais franchement l'idée ne me plaisait pas de les appeler mais bon.

Ibrahim a prit son téléphone ils les a téléphoné ils ont parlé 2 à 3 min.

*Ibrahim*: C'est bon,ils seront là dans moins d'une heure.

*Moi*:Bien.

Pendant qu'on attendait qu'ils arrivent mon téléphone s'est mit à sonner,c'était l'avocat de mon père.

*Moi*: Bonjour .

*Avocat*:....

*Moi*: Bien,merci.
Est-ce qu'on peut juste le reporter pour demain matin parce que là je suis un peu pris.

*Avocat*: .....

*Moi*: Merci maître, à demain.

Vous vous en doutez de l'appel de l'avocat,il m'a fait savoir pour le testament de mon père vu que j'étais fils unique il m'a tout légué.
Donc j'avais juste à signer certains documents et c'était fini.
Je me retrouve perdu entre le décès de mon père, ses entreprises à gérer, la maison et tout...
"Mes oncles" étaient arrivés.
Ils me regardaient tout bizarrement enfin moi ça ne m'atteint pas.

*Moi*: Salam aleykoum.

*Eux *Wa aleykoum salam.

On a parlé vite fait et on s'est mit d'accord pour la suite.

Vu que demain aura lieu l'enterrement de mon père et que je n'avais plus rien à faire au Mali je me suis dit autant mettre mon idée à exécution.

Je suis allé acheter une enveloppe et j'y ai glissé quelque chose à l'intérieur.
Je suis ensuite aller voir la réceptionniste.

*Moi*: Bonjour madame.

*Elle*: Bonjour,que puis-je faire pour vous monsieur ?

*Moi*: En fait,j'aurai besoin que vous me rendez un service.
Demain vous allez remettre cette enveloppe à Maryam Diawara,sa petite soeur est admise dans cet hôpital chambre*****

*Elle*: Bien reçue.
C'est de la part de qui?

*Moi*: Pas la peine,elle saura elle même.

*Elle*: D'accord.

*Moi*: Merci beaucoup.

*Elle*: Je vous en prie,bonne journée monsieur.

*Moi*: À vous également.

Je suis allé dans l'hôtel où je vivait pour arranger mes affaires .

Fin du chapitre 18.

Alors selon vous qu'est-ce qu'il y a dans cette enveloppe ?
Pas de panique vous le saurez bientôt