Complètement différents

Chapitre 2: Retour à la réalité

PDV Blanche                

                        Durant mon sommeil, je faisais encore des cauchemars, des cauchemars horribles, opressants avec une ombre dont l'apparence me fait froid dans le dos. Je me réveillai et resta quelques petites minutes dans mon lit jusqu'à ce que je décide finalement de partir car je me sentais mieux.J'ouvris la porte de la chambre, puis me retrouva en face d'un couloir immense  avec un plafond très haut. Ne sachant pas ou aller je me déplaçais en écoutant ma simple intuition. La maison était énorme, c'était presque comme un palais de princesse, les pièces étaient nombreuses, les couloirs étaient très longs, tout était blanc, pur, avec des petits décors dorés. Je me frotta les yeux quand je rentra dans la pièce principale de la maison. Suis-je entrain de rêver ? En face de moi se trouvait un lustre juste immense en crystal, avec un plafond encore plus haut que n'importe quel autre pièce. Après m'être frotté les yeux, puis par la suite, piné la peau pour vérifier que tout ceci n'étais pas qu'un rêve je dû me rendre à l'évidence : Rien de tout cela n'étais un rêve.

PDV Luc

                   Je marchais dans le couloir menant à la chambre dans laquelle Blanche devrait être encore. J'espèrais fortement qu'elle se sente mieux. Lorsque je l'ai aperçu dans cette grande rue de nuit seule face à trois hommes, je n'ai pu m'empêcher d'agir.Quand elle s'est évanoui je n'ai pas pu trouver un seul papier d'identité lui appartenant, personne dans la rue qui aurait pu m'aider. J'ai commencé par prendre son pouls, puis mettre ma main contre son front, elle était brulante. Puis je me suis attardé sur son visage quand je l'ai porté. Elle avait des traits fatigués, des cernes prononcées dû à un manque flagrant de sommeil, elle sentait également énormément l'alcool.Mais malgré tout cela, lorsque j'ai pris sa température à nouveau il y a quelques heures quand elle fut réveillé, je l'ai trouvé magnifique malgré sa tristesse et ses traits tirés. Elle avait des magnifiques yeux, clairs et à la fois profond. Quand je lui ai demandé si elle avait des personnes pouvant s'occuper d'elle ou bien un compagnon de vie, je l'ai automatiquement senti se crisper, dans ses yeux est passé un nuage de noirceur. J'ai senti qu'il y avait quelque chose qu'elle portait sur ses épaules depuis longtemps. 

Après toutes ses intenses réflexions, j'arriva enfin devant la chambre dans laquelle Blanche devrait être. J'ouvris doucement la porte et soudain je me figea. Dans cette grande chambre, les draps étaient ouverts, et il n'y avait désormais plus personne.