Le Corridor

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La prof lui a dit qu'il devait dire ce qu'il ressentait. Il passa entre moi et la prof en enlevant notre lien physique et me dit de le suivre. Je le suivis. Nous avons monté sur l'étage du dessus, il avait moins de monde. Je dirais même qu'il avait personne. Il me donna un dépliant sur lequel était ecrit quelques phrases  à la main pas dessus le texte déjà imprimé. Je lis rapidement sans trop prêter attention à ce qui était écris, mais en comprenant quand même le sens. Je n'étais incapable de me concentrer avec lui à côté, mon coeur battait  vite sans comprendre pourquoi. J'avais donner tout mon temps pour le détester, mais était-ce une manière d'enfouir la vérité envers lui? Quand il a vu que j'avais fini de lire, il s'arrêta de marcher et se tourna vers moi. Je m'arrêtai aussi. Il s'avanca plus près de moi et me pris dans ses bras. Non seulement j'étais confus par cette lettre improbable, mais aussi par l'affectation qu'il me montrait. Tout se mélangeait dans ma tête et il le remarqua. Il recula et recommenca à marcher. Je le suivis, un peu en arrière. Je réfléchis rapidement et me dit que s'il l'avait écrite, cette lettre, ce n'était pas pour rien. Je m'approchai de lui et plaçai mes bras sur ses épaules pour lui faire un calin par derrière. Il pris mes poignets et les élevèrent de ses épaules, se tourna, me regarda directement dans les yeux un instant. Il souris du coin des lèvres et me pris dans ses bras en me soulevant de terre. Je ris. Il me déposa sur le sol. J'allai lui prendre la main, mais je me ravisai. À ce moment, j'eu l'impression qu'il avait lu dans mes pensées, car il l'a pris, ma main, et la tenait comme si j'allais m'envoler. Je souris.

LuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant