falling for you // markhyuck

huit.

« Franchement Donghyuck ! Tu sais combien je me suis inquiétée ? Déjà la dernière fois tu m'as fait le même coup ! C'est dangereux le soir en ville !

-Maman, il y a plein de gens dans les rues-

-Et alors ?! Tu n'as que 17 ans je te rappelle ! Tu veux qu'on recommence comme quand tu étais petit et que je doive t'emmener à tes cours ?

-Non, pas besoin. Écoute, je suis désolé... C'est juste que j'ai rencontré des amis... De longue date.

-Et ?

-Et donc on a discuté... Ça a prit du temps.

-Bon, alors la prochaine fois tu m'enverras un message.

-Oui, oui.

-Je suis sérieuse Donghyuck. Ne me fais plus ce coup là. »

J'acquiesce silencieusement puis monte dans ma chambre. Ma mère me fait peur quand elle est sérieuse comme ça, avec ses gros yeux et son regard qui pourrait tuer n'importe qui. J'en ai presque des frissons.

« On mange dans dix minutes ! Elle hurle depuis la cuisine.

-Oui ! »

Je me laisse tomber sur mon lit et observe le bout de papier, toujours dans ma main. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Juste envoyer un "Salut" serait sans importance et hyper inutile...

« Et si...

-Donghyuck tu peux venir mettre la table ?! »

Je soupire et pose le papier avant de descendre pour manger. Je réfléchirai à ce que je vais faire après.

[•••]

« Alors, comment c'était au cours de piano ?

-Hum... Bien...

-Et si tu évitais de me mentir ? »

Je me crispe aussitôt. Je suis foutu.

« Je me suis fait sermonné parce que j'étais en retard.

-Encore ? C'est à cause du bus ?

-Euh, ouais... J'avais mal calculé mon trajet.

-Tu feras plus attention la prochaine fois alors.

-Oui... »

Une fois le repas fini, je débarrasse la table puis monte dans ma chambre.

« Envoyons ce message. »

Je dis en fermant ma porte. Seulement, lorsque je m'approche de mon lit, aucun bout de papier. Comme si le numéro s'était envolé.

« Non, non, non...

Mais c'est pas vrai...

Mais...

Je suis idiot ?! »

Je commence à retourner ma couette, puis mon matelas. S'en suit tous les tiroirs des meubles de ma chambre, puis le bureau, l'armoire, la table de nuit. Oui, même si je sais très bien que le numéro était bel et bien sur mon lit.

« Je suis foutu... »

Je me laisse tomber par terre, me couchant en soupirant. Puis, juste quand je regarde à côté de moi, un petit rectangle blanc ressemblant étrangement à du papier est sous le lit.

« C'est.Une.Blague. »

Je retiens un cris de haine alors que je me redresse, maintenant assis au centre de ma chambre sans dessus dessous. J'attrape alors le papier et enregistre immédiatement le numéro de Mark. Il est hors de question que cette situation se reproduise.