《Héritage》 [K.H.R]

[Déférlante]

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C'était un été oppressant.

Les rayons du soleil le frappent à lui en donner mal à la tête, et le haut de son crâne brûle.

Sa chemise lui colle à la peau, et il grimace à cette désagréable sensation.

Il décide de bien serrer ses doigts autour de sa batte de base-ball, ne voulant pas faire d'accident, et se concentre.

Le vent souffle sur ses mèches noires, et il esquisse un sourire en coin qui fait crier les filles, ces dernières assises sur un banc quelques mettres plus loin, en dehors du terrain.

La balle approche.

Ses yeux se plissent, et sa carrure se fige, lui donnant un air froid. D'un geste sec et bien calculé, il frappe la balle, qui, sous les yeux émerveillés du public, disparaît dans le ciel.

Des cris retentissent, acclament son nom.

_Yamamoto-saaan!

Il sourit, et salue la foule, en se faisant entraîné par son équipe dans les vestiaires, ces derniers se réjouissants de leurs toute nouvelle victoire.

_T'es vraiment le meilleur, Yamamoto! C'était parfait, comme toujours!

Il sourit, puis rigole, devant la joie de ses co-équipiers. Son professeur de sport le regarde avec satisfaction, et hoche la tête pour confirmer les dires que ses élèves clamaient.

La serviette autour du coup, et fraîchement sortit des douches, Yamamoto Takeshi finit de se changer sans perdre plus de temps.

_Dépêches-toi Yamamoto! On veux prendre une glace sur la route!

Des voies en dehors du vestiaire se firent entendre, et Takeshi amplifiant son allure.

_J'arrive dans deux minutes!

Aujourd'hui c'était mardi. Et il rentrait tous le temps avec ses amis ce jour là.

Takeshi était le plus apprécié des élèves de secondes. Il était parfait de partout en matière physique, était beau, et était toujours de bonne humeur.

Ainsi était-il élu, sans son avis préalablement demandé, le plus populaire du lycée.  Son teint hâlé et ses cheveux bruns en bataille faisaient rugir les filles, sans compté sur son sourire ravageur, qui les mettaient toutes à terre.

Même si, au fond, Takeshi n'en avait que faire.

Il distribuait ses sourires pour faire plaisir au gens. Pas vraiment pour lui-même. Mais il s'en fichait.

Il n'avait rien d'autre à faire de sa vie, de toute façons.

Rien pour s'amuser. Pas de jeux.