1,2,3 nephelims

Un nephelim, deux nephelims, trois nephelims Chapter 1: Prologue

Disclaimer: Tout appartient à JKR, même si je garderai bien Dray pour moi...

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Un nephelim, deux nephelims, trois nephelims…

C'est le son mélodieux d'une beuglante qui réveilla Harry Potter en ce bel après-midi de la mi-mai, un simple d'esprit aurait supposé que la population sorcière aurait arrêtée d'en envoyer, ça faisait déjà plus d'un mois que le brun avait quitté Poudlard, mais la sorcière moyenne connaissait mieux…

Sur ces charmantes pensées le « survivant » se dirigea vers la salle de bain où il incinéra la lettre avant de se glisser sous sa douche. Sa septième année a poudlard avait parfaitement commencée, Voldemort avait enfin daigné mourir, Ron et Hermione roucoulaient, Ginny… bon Ginny l'étouffait mais dans le font il appréciait cette vie paisible et normale.

Seulement comme toujours le pire devait lui arrivait, un accident en potion avec Slughorn (élixir pourtant inoffensif «car ne touchant que les hybrides et leurs descendants, et personne dans votre classe ne fait partie de cette catégorie croyez moi. »)cet accident avait donc révélé trois « hybrides » et avait purifié leurs sang pour en faire des créatures magique au sang pur.

Suite à cet imprévu plusieurs débats « pour ou contre les créatures magiques » avaient éclatés, accompagné du débat sur « doivent-ils continuer à se comporter comme avant ou suivre leurs instincts ? ». La dernière proposition supposait l'accouplement de deux des trois chanceux ou carrément des trois, et finalement la question de leurs « position » dans la triade.

En effet ils étaient devenus des Nephelims, créatures proches des Veelas mais considéraient comme maléfiques à cause de certains de leur pouvoirs, les nephelims étaient tous « neutres » à la naissance, et leurs positions lors de leur accouplement déterminés leurs nouvelles natures de dominant (supere), dominé (infere) ou restant parfois neutre (medere) dans les groupes comportant plus de deux individus, s'en suivait plusieurs changements physiques, plus ou moins voyant.

Harry fut interrompu dans ces pensées par son supere, Seamus Finnigan, qui venait de se glisser dans la douche pour l'enlacer par derrière, murmurant un bonjour tout en embrassant son amant, en déplaçant ses mains vers la légère courbe de son ventre.

« Tu n'as pas dormis avec nous ?

-Non, je me suis écroulé sur le divan en rentrant hier au soir, répondit le brun avec un sourire contrit.

-Après tu vas te plaindre de mal de dos…

Le roux le dominait de toute sa taille, l'embrassant à plusieurs reprises, caressant tendrement le ventre arrondis où grandissait son enfant.

« Comment s'est passée ta visite au ministère ?

-Nous sommes officiellement liés et la maison vous appartient à vous aussi, tu n'auras plus qu'à apporté les documents à Gringotts pour fusionner nos comptes.

-Génial, le supere embrassa la gorge du brun, le faisant gémir ; à désormais près de trois mois de grossesse ses hormones n'avaient jamais étaient aussi folles.

Ils avaient dues quitter l'école en avril sous la pression des élèves et de leurs parents, seul le statut de « Garçon-qui-à-survécut » du brun avait empêché le ministère d'intervenir et de les arrêter. Ils avaient donc emménagés au 12 Square Grimmault, tous les trois abandonnés par leurs amis et leurs familles. La trahison des Weasley avait atteint Harry en plein cœur, il est vrai qu'il avait rompu avec Ginny après sa transformation, ne supportant plus aucun contact humain, mais jamais il n'avait envisageait la perte de ces deux meilleurs amis simplement parce qu'il ne pouvait lutter totalement contre son instinct.

Seamus embrassa de nouveau son medere avant de l'aider à se sécher, même si les deux griffondors avaient eues des différents par le passé ils les avaient oubliés laissant place à une intimité tellement naturelle que même eux en étaient parfois surpris.

Ils descendirent à la cuisine d'où provenait une odeur de bacon grillé et des éclats de voix, souriant le brun ouvrit la porte pour y trouvé leurs infere et leurs elfe de maison en pleine dispute.

« Kreattur ne peut pas donner ce qu'il veut au jeune maître, Kreattur dit que se n'est pas bon pour le bébé des maîtres.

-C'est encore moi qui décide, stupide créature ! Rend moi ce bol de chantilly immédiatement !

-Non, non, non le maître ne doit pas mettre de chantilly sur son bacon.

-D'accord, ça suffit rend moi ça, et va te mettre la tête dans la cheminée !

-Draco !! Le brun venait enfin d'intervenir, détestant la tendance que l'infere avait pour les châtiments corporels.

Le blond se tourna vers les deux hommes en faisant la moue et en croisant les bras, l'effet était accentué par son ventre rond d'un peu plus de six mois de grossesse, souvenir de leurs première nuit ensemble.

Les inferes et les mederes non liés étaient connus pour avoir des périodes de chaleurs trois fois par an, durant lesquels ils étaient très fertiles. Dans le cas de ces mederes c'est justement le premier à rentrer dans cette période (signalée trois jours avant par un besoin vitale de grande quantités de sucre) qui devenait infere, ayant trop besoin de son ou ses compagnons pour faire le difficile. La période de chaleur durait une semaine, suivit par une autre où le corps de l'infere expulsait le sucre et le poussait à consommer des aliments acides ou épicés si l'union n'avait pas aboutit sur un enfant mais au contraire si l'union était fructueuse l'infere continuait sa cure de sucre, mais aussi de viandes et graisses.

C'est en novembre que le brun, qui commençait à sérieusement s'inquiétait sur son futur, avait trouvé Draco Malfoy dans les cuisines de Poudlard en train de faire une orgie de chocolat. Trois jours après, ils étaient liés, la directrice avait pris les mesures nécessaires et leurs avait accordé une suite d'appartements où les trois avaient étaient déplacés, leurs lien ne leurs permettant pas de se séparé les deux premières semaines.

Leur relation était au départ houleuse, le blond oscillant entre des moments où il était l'habituelle serpentard vaniteux et sarcastique, et d'autres où il était totalement soumis face à ses compagnons à sa plus grande honte.

C'est lors de la deuxième semaine ensemble que leurs craintes furent fondées, lorsque l'infere ne changea presque pas son régime de sucre. Cette grossesse resta cachée de tous pendant leur séjour à l'école de sorcellerie, en effet lorsqu'ils retournèrent en cours tous leurs camarades savaient ce qu'ils avaient fait et, peu approuvaient le trio.

La grossesse du brun ne fut découverte qu'au bout de deux mois, les prenant totalement par surprise, les mederes, n'ayant pas de période de chaleur, tombés rarement enceints et il était encore plus rare que cela arrive lorsque l'infere l'était lui-même.

C'est à la suite de cette nouvelle, qu'ils avaient cédés et quittés Poudlard, protégé Draco à deux était facile, mais avec Harry affaibli en plus…

Devant la moue de l'infere, Seamus ne put résister et alla embrasser le plus petit de ses compagnons, le blond se colla à lui en envoyant un regard plein de sous-entendus au medere, Harry s'approcha à son tour pour couvrir la nuque du serpentard de baisers. L'elfe de maison préféra alors partir sachant que ses maîtres n'appréciaient pas d'être observés.

Le blond se recula, se reposant légèrement sur Harry qui avait commencé à soulever son pull pour mieux masser ses reins, il poussa un soupir de bien être, l'embrassa puis fit de même avec le roux.

Voyant l'état d'esprit de ses compagnons le supere, souri largement et s'empara du bol de chantilly.

« Harry, attrape la bouteille de chocolat liquide j'ai une idée sur l'utilisation de la chantilly, tu nous rejoins dans la chambre rouge…

Le brun lui fit un clin d'œil tendis que Seamus entrainait le blond à sa suite, la chambre rouge était le lieu de toutes leurs expériences sexuelles.

Lorsqu'Harry Potter se coucha ce soir là, collé au dos de Draco, lui-même lové dans les bras de Seamus, il se dit que même si cette année avait été dure, elle en valait la peine malgré la perte de ses amis et camarades, et surtout malgré le fait qu'avoir une vie normale et banale lui serait certainement impossible à jamais.