Chapitre 3. Loïc

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C'est tellement compliqué pour moi de comprendre... pourquoi toi ? Tu étais le beau gosse par excellence, et ce regard, mon dieu quand j'y repense ! Mais à part ça, on ne savait rien l'un de l'autre. On ne se connaissait pas, et à vrai dire... les deux seules fois où l'on s'est adressé la parole, c'était pour me prendre un râteau monumental. Rien que d'y penser, j'en rigole. Après tu étais un vrai gentleman, tu m'as gentiment dit « que j'étais mignonne mais que tu n'étais pas intéressé » au moins ça s'est fait. L'attirance physique ne fait pas tout, j'en suis aujourd'hui consciente... mais désolé pour l'époque où je me pensais dans un conte de fée. Et pour passer pour la fille complètement folle, je t'ai écrit des poèmes. Ah franchement, tu as eu raison de me recaler... je me fais pitié !

Malgré tout, je repenserais toujours à tous ces matins, où tu étais assis à la même place, sur ce banc. Tu étais ma dose de "bonheur" pour bien commencer la journée. Nous avions l'habitude de s'asseoir toujours à la même place avec ma meilleure amie, juste pour pouvoir t'observer. J'étudiais tes moindre fait et geste, rageait intérieurement quand tu disais bonjour à une fille, et rougissais quand ton regard croisait le mien. 

Cher Loïc,

Si jamais tu passes par-là, excuse-moi pour mon insistance de l'époque. Je n'étais qu'une ado qui pensait que les histoires d'amour dans les films étaient réelles !

A tous les garçons que j'ai aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant