chat ailé

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Je me réveil, comme chaque matin, vers 6H30, le temps de quitter les bras de Morphée, 6H45. On s'aime tellement avec Morphée !

Je sort de mon lit en tenue d'Eve pour enfiler quelques vêtements, honnêtement, je ne sais pas quoi mettre et ce que je porte n'est pas très important du moment que je porte quelque chose.

Je me dirige vers ma salle de bain avec mon téléphone faisant résonner de la musique, quelques choses de calme, après tout il n'est que 6H53.

Soudainement, je crois entendre ma mère, étrange, elle ne m'appelle jamais le matin, elle attend généralement que je descende pour me dire bonjour. Mais, ce matin, elle m'appelle. J'ouvre la porte de la salle de bain et lui demande, du haut de cette étage, ce qu'il y à. D'une voie paniquée elle me demande de venir.

Je descend rapidement, je sais que ça concerne les chats, elle panique toujours quand ça concerne les chats, donc généralement je gère la situation. Cela ne m'as jamais gênée, je connais les gestes de premier secours et sais garder mon sang froid.

Une foie en bas, elle me hurle, toujours paniquée, que le chat est coincé à la fenêtre et me demande de l'aide.

Dans ma cuisine j'ai une fenêtre qui au lieu de s'ouvrir comme une porte, s'ouvre du haut vers le bas. Il y a donc un très fin espace entre la première fenêtre qui ne s'incline pas et la deuxième qui s'incline. Il faut savoir que cette ouverture est plus grande en haut qu'en bas, cela forme une sorte de triangle.

Il s'avère que mon chat, ce casse cou, à voulu rentrer à la maison part cette fenêtre, a raté son coup et s'est retrouver coincé dans la partit la plus petite, la plus étroite, la plus pointue.

À ce moment, je cour vers ma fenêtre, escalade le rebord et attrape mon chat. La main gauche sous sont torse et glisse la droite dans l'ouverture de la vitre pour la placé sous son bassin. Le soulève doucement, le fait remonter, et le sorte de là.

Lorsque ma main droite touche sont corps, je sent qu'il est geler. Il à passer la nuit dehors, peut-être des gelure me dis-je. Je le prend contre moi et me rend compte que ses jambes sont raide comme les jambes d'un mort. En ce coinçant, cela à dû empêcher sa circulation sanguine de se faire. En sautant sur le sol, je l'emmène vers le plan de travail de la cuisine, mon plan de pseudo vétérinaire. Je le pose, il rampe, ses jambes son paralyser.

Depuis tout à l'heure je répond à l'inquiétude de ma mère, j'ai autre choses à penser. Je lui demande de se calmer et de m'apporter de l'eau. Si il a passer la nuit ainsi, il doit avoir soif, de plus, j'essaie d'éviter une déshydratation. Je m'assoie à la table de la cuisine et demande à ma mère de respirer et d'appeler un véto de garde, je sais que je ne peux rien faire. Avant qu'elle appelle, je la préviens qu'il est possible qu'il soit amputé si la circulation sanguine n'est pas rétablie, et lui demande qi elle souhaite le garder si il est handicapé, elle me répond que non. Je sais qu'elle panique rapidement, il me faut donc son avis t'en qu'elle est lucide. De mon coté, j'installe la petite bête contre moi, le dos droit, la tête sur mon épaule, je me concentre essentiellement sur les battements de son coeur, et je lui parle. « Aller, Hermès ! » « courage mon bébé, on va aller voir le docteur. ». Il me hurle sa douleur. Je le câline, lui parle, et veille ses constance comme je peux. Je frotte vigoureusement ses jambes d'un main, de l'autre le je tiens. Je profite pour vérifier l'état de sa colonne vertébral, rien de casser, ouf ! Peut-être pourra t-il marcher !Je sais que le temps est contre la vie de mon chat. Malheureusement, il n'y a aucun numéro d'urgence pour les animaux. Les vétérinaires de garde, me direz-vous ? Une belle arnaque pour rassurer la SPA ! Personne ne se déplacera pour un chat. J'entends ma mère appeler plein de standard de véto, il fallait qu'il indique tous un numéros différents !

Je suis toujours avec mon chat entre les bras qui souffre et moi m'épuisant, mais je ne dois pas arrêter, je dois tout faire pour le sauver! Je ne suis pas une professionnel mais à chaque fois, j'y arrive ! j'y arriverais aujourd'hui aussi ! Mes autres chats sont en paniques, ils sentent qu'ils se passent quelque chose. Ma maincoon renifle Hermès et me regarde avec tendresse et dessolement. Pas besoin de dramatisé grand chat ! Je vais le sauver !

Je regarde sur internet, espérant avoir quelques informations en plus pour sauver mon chats, rien que je ne sache déjà. Je demande à ma mère de descendre avec une couverture pour le chat, mon manteau et mon téléphone. Elle s'exécute, je lui demande de m'aider à mettre la couverture au pâtes du chats, il faut réchauffer lentement et en même temps rapidement le membre pour rétablir la circulation sanguine. Elle m'indique que nous allons aller chez le véto et qu'elle va se changer. Une fois changer elle redescend. Je lui demande te tenir Hermès le temps que j'enfile mon manteau et mes chaussures. Je l'aide à le tenir comme il faut et me dépêche. Je reprend le chat et nous allons à la voiture. Je m'installe à l'arrière, le chat dans le bras, ne m'attache pas et ma mère démarre. Je continue de parler au chat, le vielle à sa respiration, ses battements de coeur, je surveille aussi ma maman. Elle l'aime tellement ce petit chat, et malgré toute la force qu'elle a au quotidien, les personnes qu'elle aime sont sa faiblesse. Je lui demande d'être prudente. Elle pleure déjà. Je continue avec mon chat, soudain il se débat bien plus fortement, je l'éloigne, peut-être que je le sert trop. Soudain il se raidi dans un dernier hurlement, ses yeux se vide de peur, sa bouche se relâche, Une de ces pâtes ce bloque et sa tête retombe. Je la rattrape furtivement, je sent les larmes monter, ce n'est pas possible, je dois le sauver ! Je prend son pou, rien. Je commence un massage cardiaque. Je l'allonge sur mes genoux, et masse, bouche à bouche et masse, bouche à bouche et masse. Le vétérinaire et loin. Il reste encore 35 minute de trajet.

Les larmes monte.

« Maman, Hermès est mort, ralentis et arrête toi. »

Elle me répond paniquer qu'elle ne peut pas, elle pleure, je n'ai jamais entendu sa voix comme cela.

J'essaie de lui fermer la bouche, mais sa langue à boucher ! Aller, je peux le faire ! Je reprend mon massage et dis à ma mère qu'il est encore là. Il semble avoir du mal à respirer. « Reste avec moi ! Je ferais battre ton coeur pour toujours, mais reste ! »

Plus je masse, plus je le sent partir, pourtant je n'arrête pas, je dois le sauver ! Je n'ai pas d'autre option ! Pas d'autre choix ! Je le peux ! Je dois le faire. Je l'ai masser pendant 34 minutes. Un fois j'ai le vétérinaire, je prend mon chat entre mes bras et sort de la voiture, son coeur ne bat plus depuis longtemps, pourtant j'y crois.

La clinique est fermé, il n'y a personne à l'accueil. Ma mère les appellent, une femme viens ouvrir. Elle est aussi lente que je suis en larmes. Ma mère ne manque pas de le lui dire « On a le temps que les animaux crève, ici ! » Je ne reconnais même plus la voix de ma mère. Je me dirige vers le véto et la supplie de sauver mon chat. Elle me dit simplement de me diriger vers une salle, j'y dépose cette petite bête. « Il est mort » nous dit-elle en rentrant dans la pièce, elle vérifie quand même son rythme cardiaque. Il est bel et bien, mort. À ce moment là ma mère s'effondre en larmes, Je sent mes sentiment exploser et partir en même temps. Je fais une crise d'apathie. J'essaie de réconforter ma mère sans rien laisser paraître, je n'ai pas pus le sauver, j'ai étais inutile, autant être plus utile maintenant. La véto nous demande si nous voulons un sac pour lui, je lui répond que oui, elle nous demande si nous voulons qu'il soit entièrement dedans ou juste la bas. J'ai regarder la mort en face assez longtemps, pour moi, ça suffi. Je me retourne pour avoir l'avis de ma mère, elle me répond mais je savais déjà qu'elle ne voudrais pas plus le voir. J'aide la véto à le mettre dans le sac mortuaire. Je lui indique le nom du vétérinaire généraliste d'Hermès, ma mère me tend son sac, prend le sac mortuaire au creux de ses bras, et nous partons.

Voilà comment, ce petit chat, que j'ai aimé, vu grandir, vu grossir est mort. Il a toujours était casse cou, ce chat était triste d'avoir des pâtes. Oui, j'en suis certaine maintenant, ce chat voulait des ailes. C'est tout ce qu'il lui fallait. Un paires d'ailes pour être vraiment libre, pour n'avoir plus aucune limite entre lui et le monde. Maintenant je sais qu'il est heureux, parce que maintenant, oui maintenant, c'est certain, il a ses ailes.

À Hermès, mon chat ailé. 

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