Chapitre 5

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J'étais bien au chaud dans le lit d'Andrew quand je sentis comme des goutes tomber sur mon visage. Je me tourna mais les gouttes continuaient de tomber. J'ouvris doucement mes yeux pour tomber nez à nez avec le visage d'Andrew qui avait les cheveux trempé. Je grogna avant de passer la couverture sur mon visage et de me mettre en boule dedans.

-Ah non je ne crois pas miss. Entendis-je à peu près.

Je sentis les couvertures être soulever avant qu'un corps tout froid se colle à moi. Je lâcha un petit cri aigüe.

-Andrew ! Tu es gelé !

-Et toi tu es toute chaude. Dit-il en se collant encore plus à moi.

-Va-t'en !

-Oh je ne pense pas.

-Putain mais tu as foutu quoi pour être aussi froid ?

-J'ai pris une douche après avoir fait mon sport.

-Tu as une salle de sport ?

-Oui dans l'une des nombreuses pièces qui sont dans mon penthouse.

-Je veux faire du sport ! M'exclamais-je.

-Tu es malade !

-Mais non !

-Rose ?

-Oui ?

-Tu ne cours pas dans un parc le dimanche ?

-Hum... Si peut-être. Pourquoi ?

-Donc c'est bien toi qui me fuyait... Dit-il en réfléchissant.

-Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Dis-je en voulant me sauver.

Sauf qu'il resserra sa prise autour de moi.

-C'était toi n'est-ce pas ? Demanda-t-il en me retournant.

Il était en train de me fixer ce qui me perturbais.

-Je sais que j'ai un joli visage mais est-ce que tu pourrais arrêter de me fixer ça me met mal à l'aise, s'il te plaît ?

-Non j'aime bien faire ça. Dit-il avec un magnifique sourire.

Je resta scotcher sur son sourire. J'avais pu voir apparaître une fossette ce qui le rendait irrésistible déjà qu'il était à tomber. Je finis par moi aussi me mettre à le fixer. Doucement je pus voir son visage avancé vers le mien. Avant que ses lèvres ne se pose sur les miennes avec une grande douceur.

Ses mains se posèrent avec délicatesse sur mes joues comme si il retenait ses gestes de peur de me casser. Mes yeux étaient clos pour apprécier ce baiser que je partageais avec lui. Puis doucement je bougea pour essayer de me rapprocher de lui sauf qu'il mit fin à ce baiser. Il se mit à me regarder. Je pouvais voir plusieurs émotions traverser ses yeux.

-Ne me fuis pas. Me souffla-t-il.

Je posa ma main sur sa joue et le regarda soucieuse.

-Pourquoi ? Demandais-je tout doucement.

Je le sentis se braqué avant qu'il ne laisse échapper un soupire tout en se laissant tomber à côté de moi. Je pus alors me rapprocher de lui et poser ma tête contre son torse.

-Ma famille m'a fui quand j'ai été envoyé en prison. Tout le monde m'a oublié et s'en ai réjouis sauf mon père...

Je me colla un peu plus à lui mais ne parla pas de peur de le couper dans son récit.

Obscure désirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant