CHAPITRE 1

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Cher journal,

Encore une journée de trop dans ma vie. Comment s'est-elle passée ? Je suis sortie de chez moi le pied lourd en appréhendant encore une fois ma journée de cours. Que m'ont-ils fait aujourd'hui ? Me renverser leurs plats à la cantine ? M'enfermer dans les toilettes ? (En sachant très bien que je suis claustrophobe) Me donner des surnoms ridicules en m'affichant devant tous mon lycée ? Et bien aujourd'hui ils ont innové ils m'ont suivi à la sortie des cours, et ne prenant pas le bus pour rentrer par peur de la foule je coupe par la forêt à coté de mon lycée pour rentrer, a mis chemin dans la forêt ils m'ont encerclé. Il était cinq ou six je ne sais plus, une fois autour de moi j'ai eu le droit a insulte et coup, coup de pied dans l'abdomen et coup de poing au visage. Pourquoi toute cette rafale de haine envers moi ? Bah je ne sais pas vraiment peut-être à cause de ma tête ou mon style vestimentaire qui est pourtant très ordinaire. Je ne sais pas et ne cherche plus trop à savoir non plus. Tu comprends maintenant pourquoi pour moi aller au lycée est une épreuve presque insurmontable. Je n'en peux plus sa deviens trop dur, j'ai peur d'en parler donc je garde sa pour moi et reste silencieuse. Sa fait maintenant deux ans que ça dure. Sa à commencer au collège je pensais que le passage au lycée aller faire atténuer les choses mais non ça ne fait qu'empirer. Mes bras sont devenus des champs de bataille je passe mes nuits à pleurer et à me mutiler. Je ne pense qu'a une chose en ce moment mettre fin à mes jours pour enfin être en paix...

? : MAËLYA ! A TABLE CHERIE !

Moi : J'ARRIVE !!!

Je ferme mon journal et le cache sous le matelas de mon lit. Je sors de ma chambre et descend à la cuisine.

Moi : On mange quoi de bon ?

Ma mère : toujours aussi curieuse toi. On mange des lasagnes aller aide moi à mettre la table.

Moi : Pour deux ou trois ?

Ma mère :  pour deux ton père rentre tard aujourd'hui.

Moi : Mouais comme d'habitude.

Ma mère : Tu sais très bien qu'il fait tout ça pour nous.

Moi : Oui je comprends mais rien ne l'empêche d'être un peut plus présent dans nos vies j'ai l'impression de vivre avec un fantôme.

Ma mère : je sais bien, mais l'hôpital est en manque d'effectif il ne peut pas se permettre de prendre des congés. Mais je te le promets que sa s'arrangera fait moi confiance. Bon aller mangeons avant que cela refroidisse.

Je lui adresse un sourire à moitié convaincu par sa promesse mais je sais qu'elle dit sa pour me rassurer. Elle aussi souffre de l'absence de mon père. Je sais très bien que mon père fait tous sa pour nous mais a vrai dire il me manque je suis très proche de ma mère mais j'ai toujours été encore plus proche de mon père étant plus jeune c'était mon binôme, mon meilleur ami. Comme toutes les petites filles je voulais me marier avec lui ou trouvé un marie identique à mon père c'était mon super papa. Mais avec le temps j'ai grandi, ma mère a perdu son travaille en tant que psychologue du lycée et mon père a du redoublé d'effort au travail pour nous faire vivre c'est à partir de ce moment-là que mon père était de plus en plus absent notre complicité d'avant avait complètement disparu et c'est là que mon calvaire commence me faisant harcèlement au lycée et ne voulant inquiéter personne à la maison je décide de me taire sur tous ces incidents. Cacher mes bleus, mes scarifications, ma tristesse je ne veux pas qu'ils me voient comme sa ils seront dévastés. Bref, je fini de manger aide ma mère à débarrasser et monte me coucher dans ma chambre. Je m'endors en me demandant ce que me réserve encore ma journée de demain.

-Ellipse-

? : Debout ma belle

Moi : Mmmh pas maintenant

Une louve égaréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant