Chapitre 5

56 2 2
                                    

4h00 du matin, Manchester.

L'alarme qu'avait prévu le jeune élève de première année en psychologie ne tarderait pas à sonner et le jeune homme n'avait pas fermer l'oeil de la nuit. Il ne voulait même pas assister au cours préparatoire pour aller à Ashworth. La pluie n'avait pas cessé de tombé durant toute la nuit et avait été l'une des causes principales de son insomnie. Comme prévu l'alarme commença son bouquant dans la plupart des chambres de la résidence universitaire en coeur. Il détestait ça. Il se leva et commença à se préparer. Ils devaient être devant leur salle à 4h45; une simulation avait dit leurs professeur.

Après une demie heure, Tristan attendait avec quelque élèves devant leur salle. Le cours de préparation commença enfin:

- Dans une semaine, commença Mr. Jones, nous irons à Ashworth.

Il commença un très long monologue qui ne s'acheva que vers six heure et quart.

- Je vois que vous êtes fatigué, sourit Jones, c'est pour ça que j'ai pris la liberté de vous laissez la journée de libre pour pouvoir vous reposez, donc aucun cours aujourd'hui!

Les élèves se dirigèrent tous vers la sortie et regagnèrent leur chambres respective. A l'exception de Tris qui préféra vagabonder en ville.

Au croisement de Portland St et de Princess St, Tris eu un mouvement de recul. Il n'avait pas remi les pieds ici depuis son départ. Il avait sillonné tout Manchester et n'avait jamais remit les pieds ici. Il avait totalement oublié la bonne ambiance qui régnait au Old Monkey, il s'était aussi passer du fast sur Princess St et évidemment il n'avait plus approché le Starbucks depuis son départ.

Il rebroussa chemin et baissa la tête.

- Grant, débuta Tris, tu es une tapette.

* * *

- Kris, cria l'infirmière en passant le pas de la porte, tu as reçu une lettre.

Elle leva brusquement les yeux vers elle et l'interrogea du regard.

- D'un certain Matthews Grant, sourit gaiement Amanda.

Elle fronça les sourcils et arracha la lettre des mains d'Amanda pour la déchiré aussi rapidement qu'elle l'avait arraché.

Tu es très dur à trouvé, celui qui t'as interné ici à fait disparaître toute trace de ton existence, enfin pas toute.
Mais bon ton père n'a jamais fait les chose à moitié. Je viendrai te rendre visite bientôt.

- Wow, fut la seule chose qu'elle réussi à dire.

* * *

- De quoi voulez vous parler aujourd'hui Kristine, demanda Lacan.

- Qu'est ce que vous voulez entendre, demanda Kris sarcastique.

- La vérité, proposa Lacan.

- La mienne ou celle de mon père?

- La vérité, sourit il.

- Je vois, celle de mon père. Alors j'ai eu une enfance très joyeuse avec deux parents qui s'aimaient et un chien, après quelque années, ils ne s'aimaient plus autant et ont voulu attendre que je finisse mon collège pour divorcer. J'ai vécu avec ma mère et je voyais mon père une fois par semaine. Il était un père parfait, il n'a jamais retrouvé l'amour et il s'est consacré corps et âme dans son travail, il s'occupait de moi comme personne ne le faisait.

- Vous m'avez déjà dit ça l'autre jour Kristine.

- Je n'ai rien d'autre à dire.

Elle se leva et s'avança vers la porte pour sortir mais s'arrêta quant elle entendit les paroles du vieux Lacan:

- Asseyez vous, ordonna-t-il d'un ton neutre, et dite moi ce qu'il s'est réellement passé, je suis de votre côté.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Dec 25, 2014 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Love&MadnessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant