[Terraink]-Blessures

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"Damien ?"
L'homme ne répondait pas.

"DAMIENNN ?"
Criait plus fort, Thomas. Il perdait patience. Depuis 5 minutes Damien ne disait plus rien. Il se disputaient et d'un coup, il s'est arrêté.

L'ambiance était pesante, Thomas ne savait vraiment plus quoi faire. Il était à bout de navires, fatigué de tout ça. Il s'inquiétait pour Damien, mais lui faisait comme si il ne voyait rien.

Il prit soudainement la parole.

"Tu m'as dit de te détester, alors je le fais."
Répliqua Damien.

"Mais je t'aime Damien."
Une larme menaçait de couler

"Et moi je te hais."
Damien avait aussi les larmes aux yeux quand il prononçait ses horribles mots.

"Je te hais."
Rétorqua Thomas plein de colère.

"Mais je t'aime."
Damien répétait seulement l'inverse de son compagnon. Mais la vérité était qu'il le détestait autant qu'il l'aimait.

"Pourquoi tu me fais ça Damien ?"
Reprit il avec une voix pleine de tristesse et tremblante.

"Tu m'as demandé de te détester, tu m'as pris pour un fou juste parce que j'ai fais ça."
Il regardait au niveau du sol, même si les dégâts était sur sa peau.

"Je t'ai pas prit pour un fou Damien. Je t'ai demandé de me détester pour que tu me quittes parce que je pensais que tu n'étais pas heureux avec moi."
Il pleurait à chaudes larmes.

"C'est vrai que je suis plus heureux avec elle. Mais toi aussi."
Il se sentait fou. Peut être que Thomas avait raison.

"Sauf que tu peux pas continuer. Et je suis la moi. Me déteste pas."

"Alors je te déteste pas. Mais t'es pas là. Je veux pas que tu le sois. Sois juste dans mes bras, sans trop les toucher ça va me faire mal."

Les deux garçons se sont enfin prit dans les bras l'un de l'autre. Damien était usé, ses propos incohérents témoignait de sa fatigue. Il ne vivait plus, enfin c'était tout comme.

Il tentait de trouver les mots, dans sa tête, il les cherchaient. Il voulait trouver les bons, ceux qui font pas mal, mais pas trop niais non plus. Mais c'était trop dur, alors d'un coup il a déballé tout ce qu'il avait sur le cœur :

" Thomas, j'ai mal. Dans la tête, dans le cœur, sur les bras, mal de nous, mal de toi et moi, mal notre amour, de pouvoir rien dire. Mal dans mon corps. Thomas j'ai mal. J'ai la haine de rien pouvoir dire, de te cacher, ça me tue. J'ai la haine contre la terre entière, je veux plus me battre j'en ai marre. Je veux que tu sois là. J'ai l'impression d'être fou et je le suis peut être en fait. Je t'aime, et faut que tu m'aides à me détacher de cette.. De ça. J'arrive pas à prononcer son nom et pourtant je l'adore. Je l'ai fais que très peu mais.. Thomas ".
Termina t-il en essayant de trouver ses mots. Les larmes roulaient sur ses joues, sa douleur était immense.

Le silence régnait. Thomas était bouche bée. Les mots de Damien l'avait touché en pleins cœur. Il avait enfin compris sa douleur, à quel point il était mal et qu'il en avait marre. Mais comment allait il faire pour l'aider ? Est ce qu'il en était capable ? Tout ce bousculait dans sa tête.

"Alors, on peux le dire, si tu te sens pas bien ? Et puis oui, tu sais que je serais toujours là, même si tu me hais, je le serais toujours. "
Répliqua Thomas doucement.

" Non tu le sais bien, ont peux pas. C'est pas possible de le dire. "
Répond froidement l'homme brisé.

"Mais si tu souffres ?"
S' interroga le plus petit.

"Je souffres. On peux pas. J'ai mal Thom-"

Il n'a pas pu finir sa phrase que le plus petit déposa doucement ses lèvres sur celui de son ami. Ces baisers avaient le don de calmer l'incontrolé. Ils étaient sucré, maladroit mais tellement doux. Les deux garçons faisaient danser leurs langues. Le cœur du brisé se réchauffait petit à petit. Tandis que l'autre, son cœur se cassait. Il se sentait impuissant. Comment avait il pu être si naïf ? C'était pourtant évident ; Damien ne souriait plus, il remontait sans cesse ses manches et il était complètement éteint. Évidement qu'il s'inquiétait déjà, mais il se persuadai du contraire. Voulant le protéger.

Damien stoppa ce câlin à contre cœur. Le plus petit était encore prit par la panique quand l'autre prenna la parole :

"Merci Thomas, merci de me relever. Je te jure je vais essayer d'arrêter, je te le jure. "

Et c'est avec un sourire et un regard plein d'amour qu'il finissent leur soirée blottit l'un contre l'autre devant un film.
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Boon, je voulais parler de ce sujet avec une touche d'amour et à la fin ça se fini bien. C'est clairement pas parfait mais j'ai aimé l'écrire, voilaaa !

Recueil d'osOù les histoires vivent. Découvrez maintenant