une vérité

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l'éclairage frappe la vision d'hadriel,
il ouvre les yeux lentement,
par peur d'être à nouveau ébloui.

où est-il ?

sous son très maigre corps,
un matelas mou aux draps blancs.

sur son fin poignet,
un fil, accroché par un pansement, qui semble se caché sous sa peau pâle.

autour de lui,
des machines aux bips incessants.

où est-il ?

où est sa petite brune ?

il rêve de la voir passer la porte blanche ;
de la voir venir vers lui,
l'enlacer,
lui chuchoter des mots doux.

mais cela n'arrive pas.

la porte s'ouvre,
mais ce n'est pas elle ;

ce n'est pas celle qui fait chavirer son cœur.

à la place,
ce sont sa mère et un médecin.

pourquoi un médecin ?
et pourquoi ces machines refusent de se taire ?

quand il voit les larmes sur les joues de sa mère,
hadriel comprend.

il comprend qu'il a rêvé,
que tout est seulement le fruit de son imagination,
que sa petite brune n'existe pas,
que celle dont il est tombé amoureux n'est que le fruit d'un long rêve.

hadriel comprend ;

les os apparents de son corps l'aident  se souvenir,
la pâleur de sa peau aussi.

les larmes montent,
mais elles refusent de sortir.

hadriel les retient,
il refuse de pleurer ;

il refuse de pleurer car il sait que aucune brune ne sera la pour sécher ses larmes.

alors hadriel ferme les yeux ;

tout en espérant se rendormir et rêver pour toujours.














fin

merci d'avoir lu ;)
- no ♡

ʜᴀᴅʀɪᴇʟ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant