6 heures 45 du matin. Ce fichu réveil me sort de ma tanière. Je me lève les yeux embués de someil. Ma mère Maria était déjà là assise à sirotter son caffé. -Coucou ma chérie. J'ouvre de petits yeux et rétorque. -Bonjour maman. Je m'installe et prend un bol de céléales que j'engloutis. Puis je prends mes médicaments posés sur la table. Je me lève et vais choisir une tenu 1e. J'opte pour une jupe. Un peu de mascara et me voilà fin prête. Je dépose un baiser sur le front de ma mère et part au lissé. Arrivée là-bas je vois mes potes : Lucas, Jordan et mon meilleur ami Éric. Il est là et me fixe. Hello Erica. Bien dormi ? Je le regarde avec mon air malicieux ai dit oui mais si tu me fixe encore comme ça tu ne vas plus avoir quoi fermer pour t'endormir toi car je vais te crever les yeux. Lui et moi on s'adore on se connaît depuis qu'on a un an et les blagues un peu gore c'est notre truc. Jordan lui est plus réservé il faut juste du temps pour qu'il se mêle à la conversation. Il pose ses yeux sur moi et 10. T'as remarqué que tu étais de plus en plus cerner en ce moment ? Je me tourne vers le casier qui faisai Office de miroir. Et Jordan n'avait pas tort. J'avais des énormes cernes. C'est bizarre quand même je me couche toujours à des heures raisonnables pour justement éviter ce genre de désagréments. Mais je ne m'en inquiète pas plus et dit : oui j'ai dû peut-être avoir un sommeil agité cette nuit je ne sais pas. Éric me prend par la main et me dit : on va dans la cour ? Je le regarde et réponds : OK. Arrivée dans la cour j'avais oublié à quel point les températures étaient fraîches en ce moment. JeUne grosse écharpe, des gants et un bonnet qui ressemble à celui du Père Noël. Mais rien n'y fait je grelotte toujours comme une petite feuille fragile et fébrile attendant la fin de sa vie au pied de l'arbre duquel elle s'était déracinées. La cloche sonne enfin ! Ne pensais pas que c'est parce que je suis contente d'aller en cours. Non on commence avec Monsieur du Boyerce prof de techno nul et incompétent. Je suis juste contente car sa classe est une véritable fournaise et il fait chaud. Arrivée dans la classe je m'installe à côté d'Éric et le regarde : t'as fait let de voir qui était à faire pour aujourd'hui ? Il me regarde de son air en mode je sais pas de quoi tu parles. Je le regarde d'un air compatissant ai dit : elle arrive, elle arrive ! L'observation dans ton carnet ! Le prof se tourne alors vers nous. Erika tu as fait ton travail ? Je lui montre une feuille blanche sur laquelle était dessiner un schéma très complexe. Bien Erika pour une fois tu te bouges. C'est ce genre de pique qui nous lance à tout moment de la journée que ce soit en classe ou à tout autre moment de la journée où il est susceptible de croiser l'un de ses élèves. Quand un petit nouveau arrive dans le lycée les anciens ont l'habitude de lui fournir une liste avec les choses ou les gens à fuir lui apparaît en rouge souligné et flux OT plusieurs fois. Le prof se tourne alors vers mon cher Eric. Et toi Éric qu'est-ce que tu nous as concocté ? Éric regarde le prof est dit : c'est-à-dire que j'ai complètement oublié qu'il y avait un travail à faire aujourd'hui. Le professeur regarde alors le cartable d'Éric d'un air diabolique. Tu sais ce que j'attends de toi ? Éric sors alors son carnet de sa petite poche avant sans broncher. Je n'aime pas du tout l'attitude détestable de ce professeur. Je suis d'accord qu'Eric n'est pas l'élève le plus sérieux est le plus travailleurs du lycée mais Lairent avec lequel il fixe mon ami me déplaît fortement. Comme je n'ai pas envie de me disputer avec mon soi-disant supérieur je lâche l'affaire. Le cours se déroule tantôt sur ma feuille tantôt à regarder la montre suspendu en haut du plafond de la classe. Le professeur a déjà Menacé d'enlever cette horloge car il disait que celle-ci nous déconcentrer de son cours et que son cours allait être important pour la suite de nos études. Moi personnellement je veux me diriger dans la psychologie alors ça techno... La cloche sonne enfin la fin de cette horrible cours. On a quoi après ? Demande à Jordan on a français nigaud rétorqua Éric. Nous montons alors les escaliers qui nous séparer de la classe de français. Et je remarque quelque chose. Plus ma progression dans l'escalier avance plus une pointe dansma poitrine s'intensifie. À la fin de l'étage je suis même obligé de m'accroupir en plein milieu du couloir pour reprendre mon souffle. Ça va ? Me demanda Jordan dans l'air inquiet. Oui, oui oui. En cours de français je sens que ma tête tourne. Et merde jela sent arriver cette bonne grosse crise de palpitations. Il faut que je le dise à la professeur. Ma professeur de français très compréhensive m'autorise à aller à l'infirmerie et Éric se propose pour m'accompagner ce que la professeur accepte.Ça t'arrive souvent ? Me demanda Éric. Non ça m'arrive vraiment rarement ai jamais aussi fort. Je me demandais vraiment ce qui m'arriver. Arrivée à l'infirmerie l'infirmière prend ma tension est dit : tu es très arythmique. Quoi ? Mais comment je peux êtreà rythmique. Je suis arythmiques seulement après avoir fait des attractions à très haute sensation jamais après avoir monté mon escalier le traitement sert à ça. L'infirmière dit : je vais appeler ta maman c'est plus prudent. À non. Elle ne va pas me faire ça. Je lui dis : non non tout va bien. Ne vous en faites pas. L'infirmière me regarde et dit : mais tu crois que je te laisse le choix ? Et merde ça y est je suis foutu elle va appeler ma mère. Et ça sera reparti pour une autre journée à l'hôpital une autre journée à passer des tests ridicules dont je me passerais bien. Elle appelle ma mère et le coup de fil terminé elle revient et dit : ta mère arrive dans cinq minutes. Comme si je ne m'en doutais pas. Ma pauvre maman doit se faire un sang d'encre. En effet j'entends ma mère arrivé en courant à l'infirmerie du lycée. Elle me regarde de son air inquiet : ma chérie ! ! ! Dis-moi que tu vas bien mon ange ? Je regarde ma mère et lui fait un signe de tête : guillemets oui maman tout va bien. Guillemets qu'est-ce que je l'aime. Mais qu'est-ce que j'ai horreur quand elle cinq Yattes pour moi. J'aimerais tant vivre une vie d'adolescente normal. Sans que ma mère ne doivent sans cesse s'inquiéter pour moi. Sans qu'elle ne doivent m'envoyer un paquet de messages quand je suis dans un bar. Juste une vie normale. Ma mère me tire de ma réflexion en me secouant doucement. Erika ? On Iva ? Je regarde ma mère dit merci À l'infirmière et quitte la pièce. Arrivé à la voiture ma mère me pose la question à laquelle je m'attendais depuis qu'elle a franchi la porte de l'infirmerie. « Tu ne veux pas aller à l'hôpital ? Je regarde ma mère et d'un air blasé lui dit : non, non. Je te promets que tout va bien. Ma mère me regarde d'un air inquiet et me dit : au moindre signe c'est direction l'hôpital et c'est non négociable. Je baisse les yeux. De toute façon à ce moment précis la situation ne m'appartenait plus. Alors je reste là un long moment rêvant à ce que serait ma vie si je n'avais aucun problème. L'arrêt du moteur me sorti brusquement de mes rêveries. Ma mère me jette un coup d'œil à travers le rétroviseur : « Erika ? Erika ? Je regarde ma mère : oups je ne t'avais pas entendu. Je sortis de la voiture et voulu porter mon cartable mais ma mère me lefit lâcher aussitôt. C'est bien trop lourd pour toi ! Je tenté de balbutier un mais mais je n'ai pas le temps. Ma mère en fait vraiment trop pour moi. Je rentre sur le pas de ma porte et retire mes chaussures. Ma mère me regarde de son air strict et sérieux : « maintenant c'est repos total ! ! Je souffle longuement. C'est l'un de ses repos forcé que je déteste par-dessus tout. J'aimerais bouger, courir, aller au bowling... Tant de choses que mes potes eux font sans aucune hésitation. Moi à chaque fois Malgré mon état stable et mon traitement je devais encore demandé à ma mère. Et chaque sortie était sujette à de longue et fructueuse négociation. J'en avais marre moi ; marre de devoir argumenter sur tout ce que je fais, marre de devoir répéter à ma mère sans cesse : « oui maman. Je ne me mettrai pas en danger. Je ferai attention à mon cœur. Foutaise. Le jour où je devrais faire un malaise grave ça arrivera. Ma mère pense pouvoir l'éviter. Mais pour combien de temps encore... J'étais là allongé dans mon lit à regarder le plafond comme un condamné à mort qui attendait que son bourreau vienne le chercher pour l'exécution. Je 100 soudain mon téléphone vibrer sur la commode. Je le prix d'un geste contrôlée. C'était Anna. Anna c'est une bonne amie à moi que j'ai rencontré à l'hôpital. Elle avait des problèmes Haut-Rhin mais elle a été greffé. Elle m'envoie un message. « Hello. C'est la cata. Je me contente de lui écrire un petit : quoi ? Avec un emoji provocateur pensant qu'elle rigole. Elle m'écrit avec un visage en pleurs. « J'ai, fait, un, Rœux,jet. Quoi ? Elle doit être dévastée. Comment j'ai osé lui mettre un emoji provocateur. Je lui envoie alors je suis désolé avec un visage confus. Elle se contente de m'envoyer un : c'est pas grave. Mais si, si c'est même très grave. Comment j'ai osé me foutre de sa gueule de la sorte. Je me suis dit que je devais arrêter de réfléchir et trouver les mots avec lesquels je pourrais tenter de la réconforter. Alors je lui écris : les médecins ont dit que c'était sans espoir ? Sa réponse ne tarde pas. Je, V, devoir recommencer cette putain de dialyse. Une deuxième réponse suivit quelques secondes plus tard. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi faut-il que ça m'arrive à moi ? Erika. J'avais repris une vie normale. Tu comprends ? Normal. Le mot normal était mis en gras et souligné plusieurs fois. Je suis triste. J'ai mal pour elle. Une troisième réponse sans suivi sans que j'ai le temps de taper les premières lettres du message que j'allais lui envoyer sur mon clavier. Erika. Je suis foutu. J'avais une vie. Une putain de vie. Sa colère me faisait tellement de mal. Je sentais à travers les mots qu'elle écrivait sa détresse, son désespoir et son découragement. Face a tant de souffrances je ne savais quoi écrire. Alors j'ai pris une grande inspiration essayant de ne pas refaire de gaffe. Je lui ai envoyé un petit : je suis là. Avec un emoji qui faisait un câlin. J'espéré de tout cœur que cela allait la réconforter. Je n'avais qu'une envie c'était enfourcher mon vélo et direction l'hôpital pour aller la voir. Mais là avec mon état c'était impossible selon ma mère. Elle avait même pris sa journée de congé pour me surveiller... Alors ma sortie je pouvais me la mettre derrière l'oreille. Je décide alors de prendre mon petit cahier. Celui dans lequel j'écrivais mes sentiments et mes états dame depuis la sixième. Maintenant je suis en seconde. Et j'écris toujours dedans. C'est mon cahier. Personne n'y a accès. Même pas ma mère. C'est mon confident, mon tout. C'est à lui que je me suis confié quand ça n'allait pas. Et là encore je prends le crayon et laisse ma main écrire toute seule : « Cher cahier. Si je t'écris aujourd'hui c'est dans un cas d'extrême souffrance. L'une de mes bonnes amies a fait un rejet. Je suis coincée à la maison sans pouvoir aller la voir. Mais le pire c'est que cette histoire me fait me poser des questions sur ma propre vie. Pour combien de temps est-ce que j'en ai encore ? Depuis quelques temps je sent mes forces me quitter. Je le sens je le vois. Mais je ne veux pas surtout pas. Je n'ai que 15 ans merde. J'ai envie de vivre encore. La voix de ma mère criant : à table ! Me sorti tout d'un coup de mes pensées morbides. Allez un bon plat de pâtes bolos me fera pas de mal. Je descends et englouti mon plat. Puis je remonte. Et d'un coup ça recommence. Ça tourne. Ma vision se moque de moi.Tout se brouille. Et la trou noir...
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Mon coeur ma bataille
Teen FictionÀ 15 ans Erika est née avec une maladie cardiaque. En suivant son traitement elle menait ude vie normal. Jusqu'au jour où...