Lui, Altair

Partie 2

A ce moment là, je voulais juste m'enfuir le plus loin possible, cependant mes jambes restaient immobiles, j'étais pétrifié, j'entendis seulement des pas approchés, mes yeux se fermaient automatiquement ainsi que mes poings, ma respiration se fit plus forte et plus lente. Les bruits des pas s'arrêtèrent finalement, je sentis une présence face à moi qui me fit froid dans le dos, je n'osais pas ouvrir les yeux et attendais seulement les secondes interminable passés.
Cependant ce ne fut pas long, tout d'un coup je sentis une main d'un froid glaciale m'attraper le cou afin de me plaquer contre le mur en béton de la ruelle ce qui me fit échapper un cri de douleur, la douleur était tel que j'avais l'impression qu'on avais briser ma colonne vertébrale, la personne face à moi était doté d'une force incroyable. La douleur était tellement forte qu'elle me força à ouvrir les yeux, c'est ainsi que je vis l'individu responsable de cet acte douloureux, c'était un homme avec une carrure impressionnante, d'une grande taille.
Je du lever mes yeux pour faire face à son visage, il avait une capuche mais quelques mèches de cheveux apparentes, il souriait, des dents d'une blancheur et d'une droiture incroyable mais son sourire paraissant effrayant voir sadique, je pouvais seulement apercevoir sa mâchoire carré, très masculine, sa capuche ainsi que la nuit cachaient le reste mais en voyant seulement son sourire, j'étais morte de peur et je savais que j'avais face à moi, un individu dangereux.

Lui : Alors comme ça petit chaton s'est perdu ? Dit-il d'une voix rauque et sombre suivi d'une voix effrayante.
- Vous l'avez tué c'est ça ?

Je ne savais pas d'où me venais ce courage de poser cette question dans une telle situation.

Lui : Il es mort, et ça va être ton tour

Il recommença à rire.
Je me mis à rire aussi, vous me direz mais t'es folle, c'est exactement ça, c'était l'effet de l'alcool ou pas.

- Fais attention petit chaton n'es pas aussi fragile que ce que tu crois

J'étais clairement folle, je savais que j'avais aucune chance et qu'il allait sûrement me tuer dans les seconde à venir.
Il se mit encore à rire mais cette fois plus fort et encore plus effrayant puis, il fit pression avec ses doigts sur mon cou, de plus en plus fort, son but étant de m'étrangler.

- Lâche-moi ! Criais-je avec difficulté tout en agitant mes mains de partout en essayant de me séparer de son emprise.

Sans le vouloir, mes mains fleurèrent sa capuche ainsi celle-ci avait à présent quitté sa tête, je pu seulement apercevoir le bout d'une grosse cicatrice sur son visage qui devait sûrement s'étendre tous le long de son visage, face à mon geste, l'individu fou serra davantage son emprise sur mon cou, ma vue commençait à être flou et l'air me manquait fortement, alors c'est comme ça que j'allais mourir ? Étranglé dans une ruelle par un psychopathe le jour de mon anniversaire, t'a vraiment merdé Seyja, tu peux être bête parfois. La dernière chose que je pu voir après sa cicatrice était son sourire diabolique avant que tous me paraisse flou puis soudain noir.

Plusieurs heures plus tard.

- BORDEL

Je me réveillai en sursaut, c'était un rêve ? Je jetai un coup d'œil rapide autour de moi, le constat fut rapide, c'était clairement réelle, j'étais encore allongé dans cet ruelle, le soleil venait de se lever, mon cou me faisais un mal de chien, je le massai doucement puis remarquai de grosse trace rouge, il m'a bien marqué ce bâtard. Je me levai, j'étais toute sale et ma robe était déchiré, j'imaginais même pas ma tête, je devais être horrible. En me levant, une odeur désagréable flottai dans l'air, comme une odeur de pourriture, je reniflais donc avant de diriger mon regard vers cette odeur. Mon sang se glaça et les frissons m'envahissait, j'étais dans un cauchemar, je perdis l'équilibre et me retrouvai donc de nouveau par terre, aucun cris de sorti de ma bouche, j'avais seulement mes mains contre ma bouche pour éviter que je vomisse face à cette image horrifiante qui se trouvait devant moi, c'était le cadavre d'un homme, celui d'hier, qui s'était fait tuer par l'individu fou, j'étais spectatrice d'un cauchemar, et ce n'étais que le début.