Nowhere to Turn || Bungou Stray Dogs

Chapitre 1 - Prologue

Note : Bonjour !

C'est mon premier écrit sur ce fandom et je commence par une longue fic omégaverse, en espérant qu'elle saura susciter votre intérêt !

On est ici dans un Shin Soukoku avec un arrière-plan de Soukoku, pour le moment le rated est T, mais il finira par y avoir du lemon et des thèmes matures. Je changerai le rating le moment venu ! Comme je l'ai dit, cette fic risque d'être assez longue, il y en a minimum pour 20 chapitres, il faut encore que je peaufine mon plan.

Au niveau de la trame du canon, ça peut se passer à peu près n'importe quand et c'est plutôt intemporel, on est sur un semi-AU après tout !

Pour ceux qui ne connaissent pas l'omégaverse, une petite explication du concept et de la façon dont je l'exploite dans ma fic, après quoi je vous laisse lire !

Tout d'abord, dans le principe de base, l'omegaverse divise la société humaine en trois classes : alpha, beta, et oméga, sur le modèle des meutes. Les alphas étant la classe la plus haute, les élites, plus forts, les beta les gens ordinaires et les oméga la classe la plus basse, plus faibles.

La classe des personnages devient également un second sexe/genre. Les oméga sont des hommes nés avec un utérus et la capacité d'avoir des enfants, ils produisent des phéromones et ont aussi des périodes de chaleurs. Les alphas peuvent entrer en rut au contact des phéromones d'un oméga et perdre le contrôle d'eux-même. Les bêtas fonctionnent exactement comme un homme et une femme lambda, et ils émettent aussi une odeur, différente des alphas et des omégas.

Il existe des fics où les femmes peuvent aussi être des omégas ou des alphas, auxquels cas elles entrent en période de chaleur dans le premier cas, ou leur clitoris peut devenir un pénis lorsqu'elles sont excitées dans le deuxième. En ce qui concerne les omégas et les alphas mâles, leur anatomie diffère de la normale. Les alphas et les omégas peuvent se nouer durant l'accouplement, pour garantir la fécondation qui n'a lieu que durant les chaleurs.

C'est donc une intrigue souvent utilisée dans les yaoi en appuyant les personnages dans le rôle du 'seme' et du 'uke', mais je ne me suis pas arrêtée à ça. Dans cette fic, historiquement, les alphas et les bêtas ont dominé les omégas, ces derniers ayant souffert de mauvais traitement et d'infantilisation, surtout les omégas mâles longtemps méprisés par leurs compères, qui les considéraient comme des femmes ou des catins à cause de leurs chaleurs. Il reste un écho dans la société moderne, ce qui fait que les omégas sont toujours en danger, mais c'est assumé comme quelque chose de négatif par la narration donc pas de violence décrite comme si c'était normal ! On va suivre des personnages qui tentent de s'émanciper des cases et des statuts, tout en tentant de survivre dans un milieu qui n'est pas tout à fait adapté à eux. Pas mal d'angst en clair, mais aussi du fluff, c'est bien le fluff ;).

Voilà, désolée pour cette longue note et bonne lecture !

Prologue

Il était tard. Akutagawa avançait dans les couloirs attenant aux appartements du parrain, en vue de faire son rapport de mission. Higuchi lui avait remis son propre compte-rendu, que le jeune homme avait feuilleté avec une désinvolte nonchalance. Il toussa, mettant le voilage de sa manche devant son visage. Sa toux était particulièrement violente en ce moment. Et pour cause, le brun était... contrarié. Il avait 20 ans. Et son statut ne s'était toujours pas révélé. Normalement, à son âge, tous savaient ce qu'ils étaient. Alpha, bêta... Oméga. Il se mordit la lèvre. Il devait forcément être un alpha. Forcément. Pourtant, toujours aucun signe, pas l'ombre d'un symptôme, de l'apparition de son second-genre. Lentement, mais sûrement, l'angoisse faisait son chemin dans ses synapses et parasitait son système nerveux. Sur les nerfs, il l'était. Pourquoi rien ne se déclenchait ? C'était agaçant. Horriblement. Le jeune homme ne pouvait néanmoins rien faire, il était donc obligé de ronger son frein, quoique ce soit plutôt le frein qui le rongeait. Il avait aussi l'impression que les couloirs étaient trop longs, trop sombres, le tapis trop rouge.