Chapitre 3

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Oh mon dieu comment c'est possible ? "


Souvent, elle avait rêvé de connaitre le futur pour pouvoir prévenir des attaques terroristes et compagnie, mais honnêtement, savoir que dans le futur on est morte, c'est pas ce qu'on appele la meilleure nouvelle au monde.  C'est même pétrifiant. Ça vous donne des sueurs froides.  Elle avait une chance . La chance de tout pouvoir recommencer depuis le début. Mais en commetant toutes les mêmes erreurs. Elle allait le perdre. Encore.  Non, non, elle ne pouvait pas se permettre de lui refaire du mal. Il devait la haïr de tout son être. Et elle s'endormi les larmes aux yeux avec le bout de papier entre les mains.

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8 h 01 .


" Putain de réveil qui sonne jamais quand il le faut. " pensa très fort l'adolescente quand elle remarqua l'heure sur son téléphone. Elle se leva en sursaut , noua ses cheveux en un chignon et couru dans la salle de bain. Elle prit une douche rapide. 8 h 10. Elle enfila un short et un t-shirt en vitesse, les premiers qui lui étaient tombés sous la main, prit son sac et sortit de sa chambre en trombe.



" Preston !? Preston ! hurla t'elle à qui pouvait entendre.

Il est parti il cinq minutes . Tu ne commençais pas à neuf heures ?

Nan .. Grogna t'elle avant d'aller chercher son skate. "



Elle était à quinze minutes du lycée . Elle arriverait forcément en retard . Elle prit un muffin à la myrtille et descendit l'allée principale à skate. Elle tourna au carrefour, se dirigeait vers la gauche, quand une voix familière l'interpella.


Hey , la nouvelle !? " 


La brune tourna la tête sans daigner s'arrêter pour autant.



" Qu'est ce que tu veux Matt ? 

-  Wahh, t'es très familière toi dis donc. il lui sourit. Allez monte. "


Elle hésita un instant. Mais elle ne pouvait pas se permettre d'arriver en retard. Elle ouvrit la portière côté passager alors que le châtain déplaçait son sac à dos préalablement sur le siège à côté de lui sur la banquette arrière.


" Merci. souffla t'elle avec une voix si pincée qu'on aurait juré que ça lui avait couté un bras de prononcer ce mot pourtant si simple.

Y'a pas de quoi."


Nightmare - Matthew EspinosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant