L'orage frappera noir sur ton âme ensanglantée mais d'ici là ils t'oublieront.
Le poison sera froid sur ton palais moite et tu en garderas un souvenir amer. Pourtant elle te promet que le verre sera velours et que la lave sera cashmir. Tu le sais ses mots sont la poussière mais tu les avales comme du miel. Les yeux sont des armes au même titre que ces flingues qui tournoient dans ma tête. Les anges pleurent du sel. C'est la mer dit-elle. Mais l'eau remplira ses poumons quand tu y enfonceras sa tête. Alors le ciel brûle et tu lui dit ; ce ne sont que les rideaux du monde. Mon amour. C'est un éclair et donc un meurtre. Tout peu tuer : les mots, les armes et la pensée. Les fleurs sont écarlates dans le jardin d'Eden, mais la peau de l'homme est immaculée. Pourtant elle en est la reine, elle entend les cris. Il faut qu'ils se taisent. Comprendront-ils ? Non ils ne comprendront pas. Elle a les clefs c'est elle qui sait. Arrête d'en parler. Les arbres tremblent. C'est l'heure du jugement dernier. C'est elle qui t'attend de l'autre côté des flammes. Elle te dira ce sont des nuages et tes ailes sont blanches. Mais elles brûlent tu ne peux plus voler. Il faut se taire pour écouter. Les arbres sonnent et ils t'ont oublié.
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Mes Yeux Mon Dieu // journal à poèmes
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