VI

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-Allez Maria dépêche toi !

-Chut Anthéa fait pas de bruit s'il nous entend on est morte.

Toutes le quatre elles sortirent par la fenêtre de la cuisine, la seule qui n'as pas de verrou. Une fois extirpé de cette tâche elle tâchèrent de partir à pas feutré, passèrent au dessus de la clôture à l'aide d'un arbre, et se dirigèrent vers la ville.

-SÔMA !!!

-Chut Fiona on doit être discrète.

-T'inquiète pas on le connais c'est notre « esclavagiste » on devait le retrouver ici.

-Aujourd'hui ?

-Non là c'est juste à côté de chez lui du coup il est forcément là.

-Fiona !!!

-Oui !!!

-J'arrive !!!

Un homme pâle arrivât, grand, beau avec les yeux verts, les cheveux bruns.

-Bonjour ou plutôt bonsoir mesdemoiselles

-Bonsoir ça va ?

-Oui très bien la nouvelle c'est votre amie ?

-Ouais on l'a récupérée des mains de ce putain de violeur.

-Ça va le retour n'as pas été trop dur ?

-Non en plus on a rencontré personne.

-Tant mieux, entrez dont.

Elles entrèrent toutes, et Maria découvrit une grande salle très moderne, essentiellement noire et blanche, ça semblait être un salon avec une grande banquette en cuir noir devant une toile ou était projeté un film d'animation japonaise, on pouvait y voir un enfant aux yeux et cheveux bleus avec un cache-œil, il était accompagné d'un majordome armé de couteaux à beurre qui combattait un fou aux cheveux rouges qui tenait une tronçonneuse. Entre le canapé et l'écran de trouvait une table basse immense en bois de chêne noir qui portait une bouteille de vin, tellement vieille que l'étiquette était devenue blanche. Mais une question trottât dans la tête de Maria.

-Mais excusez moi je sais que je devrai pas poser cette question mais vous m'avez pas l'air africain ?

-Ha non c'est bon j't'en veut pas d'ailleurs tu peut me tutoyer, et effectivement je suis pas africain, je suis japonnais d'ailleurs j'étais en train de regarder un chef d'œuvre du manga : Black Butler : The book of the Atlantic, bon Les graphismes sont pas fameux mais ils est vieux il date de 2017. J'aime bien regarder ça je me dit que peut être mes ancêtres l'on regardé eux aussi, ça me rend nostalgique pour eux.

-ha heuu d'accord mais comment vous avez fait pour avoir des droits ?

-C'est simple mon ancien patron employait des africains et mentait sur leur provenance car ils étaient albinos. Alors je me suis mis d'accord avec un des esclaves pour qu'on le dénonce, mais en échange on retrouve tous les droits. C'est ce qu'on a fait et sans même le savoir, les administrations m'ont données le titre d'africain. Et je me suis donc juré d'embaucher des esclaves et de les rendre "libre".

-t'as vraiment eu de la chance c'est très généreux de ta part de faire ça pour nous.

-C'est j'ai vécu la même chose j'ai juste pas envie que ça arrive à d'autres, bien sûr je ne peut pas monopoliser tout les esclaves. Bon heuu Maria c'est ça ? - Elle fit signe que oui - Je vais te montrer ta chambre viens suis moi.

Sôma conduit donc Maria jusqu'à sa chambre, ils montent donc un étage, tournent à droite et ouvrent la deuxième porte à gauche, elle donne sur une grande chambre avec un lit à baldaquin, il y a une grande fenêtre qui donne sur la campagne, au loin on peu distinguer un silhouette de ville.

-C'est quoi la ville là-bas ?

-C'est Sassandra, vous venez de là-bas, c'est la ville qui fait chaque année la vente d'esclave

Ils continuèrent la visite, Sôma montra la salle de bain, les toilettes, la bibliothèque, et finit la visite par la cave à vin. Ils revinrent dans le salon ou les filles les attendaient .

-Bon on se bois cette bouteille c'est une Romanée-Conti Grand Cru de la Côte de Nuits, de 1999 c'est une bouteille française

Sôma sortit des verres et servit tout le monde et tous se mirent à rire la soirée débordât et personne ne se coucha avant 6h du matin.

Le réveil fût légèrement dur, pour ne pas dire horrible, ils se réveillèrent tous ensemble, se mirent à table, Anthéa se mit en face de Juliette, qui était à côté de Maria, qui avait en face d'elle Fiona, et a sa gauche se trouvait Sôma qui leur demanda ce qu'elles voulait manger. Elle répondirent leurs souhaits que Sôma se dépêchât d'exécuter, il servit toutes le filles en finissant par Maria " Le meilleur pour la fin ", ce à quoi elle répondit " Tu mange rien ?".

-Si je mange la même chose que toi.

Et Sôma alla se chercher une assiette.

Earth of slavesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant