"... mais il est aussi très beau."

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5 ans plus tard
-Livaï réveille-toi! Dit Mikasa en caressant le visage de son mari.
Livaï ouvrit un œil et fixa la Ackerman assise sur le lit, en robe de nuit rouge vif mettant en évidence ses belles formes qui avaient très bien résisté au poids de l'âge. Elle avait toujours ses magnifiques courbes qui apeuraient tant Eren. De son seul œil ouvert, Livaï décortiqua sa belle Mikasa des pieds à la tête, s'atardant sur ses belles courbures pour finir son observation sur son sourire éclatant.Alors que Mikasa fixait toujours son âme sœur,celui-ci lui tira le bras, réduisant l'espace qui les séparait, avant de lui voler un baiser langoureux. Après ce magnifique baiser, l'ancien professeur agrégé et nouveau professeur titulaire rapprocha sa belle de lui.Cette dernière se coucha tout près de livaï et celui-ci enserra sa femme de ses bras puissants avant de l'embrasser dans le cou. Cette action fit rire la belle qui eut donc assez de mal à exprimer :
- arrête !! Tu me chatouilles. Dit Mikasa qui riait à présent aux éclats.
-ça t'apprendra à me réveiller en plein rêve avec toi, énonça le noiraud qui continuait toujours sa douce torture.
En effet depuis que Mikasa vivait avec lui, Livaï dormait normalement. À croire qu'elle était le remède à son insomnie. Les rires de Mme Ackerman étaient tellement sonores, qu'à la longue cela fit venir deux individus dans la chambre des deux Ackerman.Entrant sans permission,les jumelles s'exprimèrent, l'une finissant la phase de l'autre:
-non mais maman que se passe-t-il??Tu nous empêches de nous concentrer, dirent les deux fillettes comme si elles communiquaient par télépathie.
Puis voyant leur père au dessus de leur mère,lui embrassant le cou, elles détournèrent le regard avant de s'exprimer à nouveau de leur voix cristalline:
-mais que faites-vous encore??C'est euquerant.Vous savez ,à force de tout le temps nous faire part de vos multiples ébats amoureux et sexuels vous finirez par nous traumatiser!!
Livaï toujours à quatre pattes au dessus de sa femme se retourna et scruta ses magnifiques filles aussi mignonnes que leur mère avant de dire sourire narquois aux lèvres :
-Et bien les morpionnes bouchez-vous les oreilles.Ou encore mieux portez des casques audio...Tss!Si vous nous laissez de suite je vous promets qu'on fera la cuisine ensemble. Finit par dire l'Ackerman.
-ça ne marchera pas cette fois papa.Tu sais très bien que vous devez nous conduire à l'école aujourd'hui. Notre directeur veut vous voir tous les deux et nous ne voulons pas aller en retard aujourd'hui.
Livaï fronça les sourcils pour les intimider imité immédiatement par ses filles toutes aussi butées que lui. Mikasa voulut se glisser sur le côté pour se libérer de l'emprise du noiraud mais celui-ci la retint d'une jambe et la fixa d'un air déçu :
-Désolée chéri, mais elles ont raison.Dit Mikasa léger sourire aux lèvres. Puis elle lui sussura à l'oreille :ne t'en fais pas,on se rattrapera ce soir.
Cette dernière phrase fit sourire le Pr qui laissa finalement Mikasa se lever. Celle-ci alla embrasser ses deux têtes blondes avant de se diriger vers la douche. Livaï,lui,leur fit signe de s'approcher et lorsqu'elles s'assirent sur le bord du lit,il les fit basculer en arrière et commença à les chatouiller.Cette action fit rire aux éclats Athène et Persée qui commençait à larmoyer d'euphorie.
                         **********
Une fois Mikasa et Livaï douchés, ils rejoignirent les jumelles dans la salle à manger._Cela faisait maintenant deux ans que le couple avait décidé de quitter le grand appartement de Livaï pour s'installer dans une grande maison d'architecte avec un énorme jardin entouré de grands arbres. Tout était verdoyant, l'air pure,et le paysage très beau_. Une fois à la salle à manger, Livaï observa ses merveilleuses filles, assises dans leur tenue scolaire constituée d'une mini jupe volante carrelée de rouge et de noir à l'image des jupes écossaises et d'une chemise blanche resserrée au niveau du cou par une cravate rouge. Petites bottes noires aux pieds, leurs longs cheveux blonds naturellement bouclés descendant comme des cascades, leurs magnifiques yeux bleus, patrimoine de leur père plongés dans leurs livres de physique cantique pour Persée et de mathématiques pour Athène,les jumelles ne remarquèrent pas la présence de leurs parents. Ces deux là se ressemblaient tellement que seuls leurs parents arrivaient à les différencier à coup sûr. Ce ne fut qu'au moment où ceux-ci commencèrent leur dispute quotidienne que les filles sortirent leur nez des bouquins exaspérées:
- Et c'est reparti ! Dit Athène après un long soupir.
Mikasa commença :
- Aujourd'hui c'est moi qui cuisine le petit déjeuner.
- non, va t'asseoir je m'occupe de tout. Dit Livaï.
- non,je veux le faire;à force de trop te laisser cuisiner pour nous je finirai par rouiller.
- tu ne rouilleras pas voyons. Tu es quand même docteur en cuisine moléculaire et tu es une ancienne étudiante du Calix et surtout tu as été formée par moi. Donc cela signifie que tu fais partie des meilleurs. Renchérit Livaï.
- dans ce cas laisse-moi cuisiner.
- non!
- oh le palais divin de "Mr"fait des caprices ?! Tu ne veux donc pas manger la cuisine de ta femme ? Ce que je cuisine est donc si mauvais que ça ?Demanda Mikasa,feignant de larmoyer.
Livaï fronça les sourcils et finit par dire :
-Arrête de faire semblant.C'est d'accord tu peux le faire.
Mikasa embrasa Livaï sur la joue et se dirigea vers la cuisine.Alors que le noiraud regardait ses filles dévorer leurs livres favoris en silence, Mikasa elle, s'affairait en cuisine. Une fois le repas prêt, tous se mirent à table. Livaï se mit à sourire sans raison durant le petit déjeuner et les filles le fixèrent d'un air interrogateur.Puis la noiraude se décida à lui demander :
-pourrais-je savoir ce qui te fait sourire ainsi ??
Livaï s'exprima alors :
- je viens de me souvenir de quelque chose.
- Ahbon ? Et de quoi?? Demanda la mère perplexe.
- tu te rappelles du jour où la police nous a arrêtés quand les jumelles avaient cinq ans??
- comment pourrais-je l'oublier??
Flash back de Mikasa
Nous nous entraînions à la boxe dans la salle de sport de l'appartement quand soudain quelqu'un vint frapper à la porte. Et lorsque Livaï alla ouvrir, il vit un policier sur le pas de la porte.Il le menauta et lui dit ses droits.Dans l'incompréhension,je voulus m'interposer et il m'arrêta aussi laissant les filles seules. Au commissariat,j'appelai ma mère pour qu'elle aille récupérer les filles. Là-bas,on nous expliqua qu'un appel avait été fait par une certaine Athène Ackerman qui disait que son papa frappait sa maman." Leur apprendre les numéros d'urgence à cinq ans n'était peut-être pas une si bonne idée que ça" pensais-je à ce moment précis. Je leur expliquai que tout cela était un mal entendu mais le policier remarquant les quelques égratignures sur mes bras crut que je couvrais mon mari. Et donc il prit la parole:
- madame,vous devriez arrêter de couvrir un pourri comme lui qui n'hésite pas à porter main sur la belle femme que vous êtes. Pensez aussi à vos enfants,il ne faudrait pas qu'il en arrive à les frapper elles aussi.En outre, vu comment vous êtes belle vous retrouverez un homme mieux que lui.
Livaï explosa de colère face à toutes ses remarques insultantes et voulut s'exprimer, chose qu'il évitait depuis son arrivée à la police. Je le devançai. Me levant de ma chaise, je m'exclamai d'une voix forte :
- comment avez pu imaginer un seul instant que Livaï ait pu lever la main sur moi. Il m'aime et je l'aime. Il n'est pas le genre de personne à frapper ceux à qui il tient. C'est un merveilleux mari et un père formidable.Il nous aime et ne nous ferait jamais du mal , vous entendez.Comment pouvez-vous croire les dires d'une petite fille de cinq ans aussi aveuglément ? Elle ne comprend pas certaines choses et nous allons les lui expliquer,mais Livaï ne m'a jamais frappé! On faisait juste une séance de boxe dans notre salle de sport c'est tout. Et Athène,l'a mal interprété.
Le chef de police nous regarda pendant un bon moment puis un de ses subordonnés vint lui chuchoter une chose à l'oreille . Il finit donc par dire :
- ok , votre entourage vient de nous confirmer vos dires. Vous êtes libre et nous vous présentons toutes nos excuses.
Mon amour et moi quittâmes donc le poste de police et nous rendîmes chez mes parents. Là, nous trouvâmes Eren qui regardait des dessins animés avec les filles. Nous voyant arriver,il se leva et nous dit :
- ne soyez pas trop durs avec elles. Ce ne sont que des enfants après tout.
Et nous acquiesçâmes de la tête. Après une demi-heure d'explication,tout était rentré dans l'ordre. Aussi, Livaï leur précisa que si elles nous entendaient crier ou faire des bruits bizarres, de ne pas s'en faire ; qu'on s'amusait juste. Par la suite elles ont bien évidemment compris ce à quoi il faisait allusion.
Fin du flash back

Un amour défiant les stéréotypes[TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant