Chapitre 8 : Don't be afraid

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La fête battait toujours son plein. Je suis avec Alex, il ne m'a pas quitté depuis notre baiser, ce qui me fait très plaisir. La phrase qu'il m'a dit tout à l'heure me revient. On est pas ensemble, il ne me touchera pas à cause de Yann et en plus, il ne m'aime pas comme moi, je l'aime. Je finis mon verre et prends quelques apéros, je mange tout en regardant la foule dispersait un peu partout. Je remarque de loin Caroline et Yann, d'après ce petit rapprochement que je vois, ils vont passer une nuit mouvementée. Je sens une pression sur mon bras, je tourne la tête vers Alex qui me regarde, ces yeux bleu étaient maintenant noir. Je ne sais pas à quoi il pense, mais ce regard me fait frissonner de partout.

- Tu veux un autre verre ?

J'acquiesce de la tête, et prends le verre qu'il me tend. La soirée continue, et au fil des heures, les gens viennent. Je décide de laisser Alex qui est en train de discuter avec un homme pour me diriger vers le balcon. L'air frais me fait un grand bien. Je m'accoude a la rambarde et contemple le ciel étoilé.

**

Je sens une présence derrière moi et je me retourne pour tomber sur Caroline, je fronce les sourcils en voyant ces yeux rouges. Je m'avance vers elle et la serre dans mes bras mais elle s'éloigne ne me laissant pas faire.

- Tu étais au courant ?

Je devine sans mal que Yann lui as parlé de notre petit secret. Il n'en a jamais parlé à ces conquêtes, donc, je suis heureuse qu'il soit sérieux avec Caro'. Mais je lui en veux de me mettre dans ce pétrin. Pas que ça me déplaise, mais ce n'est pas vraiment mon genre, les réconforts hein. Je me lisse les cheveux puis j'acquiesce. Elle soupire. Je suis vraiment mal à l'aise.

- Depuis quand ?

- Environ deux mois

Elle hoche la tête, ne me quittant pas du regard. J'ai le cœur qui bat la chamade, qu'est ce qu'elle va faire ? Elle finit par soulager mais je ne suis pas autant soulagée.

- Et tu comptais me le dire quand ?

Oh non, ce n'est pas vrai, elle me fait des reproches. Comment je hais les gens qui me font des reproches, je sers les poings pour essayer de me calmer, et lui réponds d'un ton sec.

- Yann te la dit puisque tu baise avec

Elle est surprise de mon ton. C'est vrai qu'à part Hugo et Shawn, personne n'avait vue ce coté là de ma personnalité. Je ne sais d'ailleurs pas si Alex et Yann le savent. Elle serre les poings et me lance un regard noir, je croise les bras sur ma poitrine, la remontant un peu, je ne flanche pas à ce regard.

- Tu es vraiment une connasse !

Sur ces mots, elle quitte le balcon. Ça me fait un pincement au cœur sa phrase mais je ne le montre pas, je soupire et je retourne à ma contemplation. N'ai pas peur Caroline, tu es entrée dans ce monde dés que tu as acceptée de sortir avec Yann.

**

J'expire la nicotine qui se disperse dans l'air, je suis toujours au balcon, l'air c'est rafraichis depuis pas mal d'heures, je prends mon tel et regarde l'heure : 1h du mat'. Je me tourne vers la porte coulissante en verre. J'ai entendu du bruit, je fronce les sourcils, puis j'écrase la clope, j'entre dans la maison, le silence me réponds, il y a pas un chat qui vive alors qu'il y a a peine trois heures, il y avait un monde fou. Je cherche Alexis et Yann mais ils sont introuvable, même Caroline.

Bon sang, que ce passe-t-il ici ?

Je commence à paniquer, ce n'est pas normal bordel ! Je hurle les prénoms des frères mais que dalle, personne ne réponds. Je soupire en lisant mes cheveux, je monte quatre à quatre les marches puis entre dans ma chambre, je me change en jean boy-friend et un débardeur, je mets des baskets, je prends l'arme qui est posé sur la table de chevet, et je regarde si elle est armée. Je redescends méfiante et sur mes gardes. Je me dirige vers la cuisine, je fais gaffe à tout les verres qui jonce le sol. Il y a même des traces de sang, bon sang, qu'est ce qui c'est passé ici ?

Je lisse mes cheveux en soufflant. J'entends un bruit mais je ne bouge pas. Mon cœur bat la chamade, une personne est derrière moi, j'ai peur de me retourner, je tiens fermement mon arme.

- On ne doit pas jouer avec ça

Sa voix rauque et son souffle chaud se pose sur mon oreille, je frisonne de dégoût. Et sans que je fasse de gestes, il m'empoigne et mets un torchon sur mon visage, je m'évanouie avant même de penser.

**

J'ouvre les yeux difficilement, je regarde ou je suis, mais il fait tellement noir que je vois que nenni. J'entends une porte s'ouvrir et des pas se rapprocher de moi, je sens un tissu s'enlever et je peux voir mon agresseur. Steven !

Au dessus des nuagesWhere stories live. Discover now