"Pourquoi êtes-vous éloigné du groupe ?" demanda Liam en croisant ses bras sur son torse. Ses traits moins inquiet qu'il y a quelques minutes. Il fronçait ses sourcils en fixant les deux idiots au sol. Harry se leva en premier et prit la parole. "Nous devrions vous demander la même chose." rétorqua-t-il en plongeant ses deux mains dans les poches avant de son pantalon. Il fixait Liam. "On s'est égaré du groupe." finis-je la tête enterrée dans mes genoux.
"Nous l'avions compris ça." Je le regardai incrédule. "Le prof qui vous accompagnait a appelé la prof d'histoire disant que vous n'étiez plus là et on s'est, en quelque sorte, mit à votre recherche." Il montra Louis d'un signe de tête. Je hochai lentement la tête. Harry me passa mon portable : l'écran était un peu fissuré ce qui me fit soupirer. "Bon nous vous avons trouvé, allons retrouver les autres." Dis Louis en se levant. Il marcha jusqu'à la porte mais Liam le devança. "Tu vas où là ?" le questionna-t-il en le regardant sévèrement.
"Bah vers les autres." ne savait-il pas pour le psychopathe ? Liam me fixa un instant avant de détourner son regard vers le brun. "Vous êtes chelou, qu'est-ce qu'il se passe ?" rétorqua Louis en essayant de faire bouger Liam de sa place, mais celui-ci ne bougea pas d'un poil. Je me levai maladroitement. "Il y a un psychopathe qui rôde ici." murmurais-je en buvant une gorgée d'eau de la bouteille que j'avais sortis de mon sac, il y a quelques instants. Pendant que je fixais mes pieds, deux rires remplirent la simple pièce. Louis et Harry rirent de nous.
"Pourquoi vous riez ?" demandais-je, confuse. Ne nous croyaient-ils pas ? "Attends t'es sérieuse ?" fit Harry, s'arrêtant presque de rire.
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"Je ne comprends toujours pas la raison de ces bâtons dans nos mains. En quoi vont-ils nous servir ?" demanda Louis en soupirant. Je roulai des yeux et continuai de marcher lentement. J'en avais marre de leur expliquer.
Liam se mit devant moi pour vérifier le couloir à notre droite. Il n'y avait rien donc nous pouvions passer. Le couloirs étroit et lugubre rendait l'atmosphère pesant. Un vent glacial traînait misérablement dans l'air. Je frissonnai de peur.
Nous avançons dans le presque noir. Un bruit parvint à mes oreilles. Un bruit d'une machine. Je ne savais pas de quoi il s'agissait mais c'était lent et dans un bruit profond. Nous n'y prêtâmes pas vraiment d'intention.
Nous entrâmes dans une salle où se trouvait des tables un peu partout. Un tableau accroché sur le mur. Ça puait l'humidité mélangé au poussière. Des feuilles un peu éparpillées partout. Ça devait sûrement être une salle de classe pour les enfants malades. Mentalement.