Ça y est, c’est dimanche après midi
Je passe te prendre à 6 hrs et demi
Enfile ta somptueuse robe bleu turquoise,Ce soir, je t’emmène au paradis
Sans fusée ni carrosserie, on ira voir la lune qui chante do ré miLà ou l’arc en ciel prête ses jeux de couleur aux étoiles
Là où les brouillards se déguisent en arc en ciel
Lâchons les voiles
Là bas, les bières ont une saveur de mielJ’y goûterai volontiers comme à tes lèvres
Vas y, sors de ta chambre,un voyage sans frais nous attend
J’entends la porte claqué,ah te voilà bien rayonnante dans ta robe frêle comme dans mon rêve
Viens on part. Ici on n’est plus prisonnier du tempsAu lieu de sortir, tu es restée dans les pas de la porte
indexe clignotant, je ne suis plus qu’un fragment de métal attiré par ton puissant aimant
Je te démarre d’un regard, tu transpires, la pression est trop forte
D’un baiser à dix mille, je change de vitesse inconsciemmentSur place, on voyage
entrelacé, nous voilà en terre de romance
A chaque virage
Mes doigts pour t’indiquer les carrefours , les recoins de jouissanceOn y est presque, ferme tes yeux
Laisse moi te calibrer à mon atmosphère
Inspire le doux parfum qui s'echappe sous mon corps radieux.
Dans mon univers , plus aucun chimèreLes poissons nagent et survolent le lac majestueux
Le bruissement de l’eau s’harmonise avec le chant des oiseaux
Ici, la glace réchauffe mieux que le feu
Courtisé par le vent, les fleurs dansent sous les pirouettes des rameauxAllongée sur le lit, tendre et fière
Malgré le froid, tu évoques en moi des désirs plus brûlants qu’un volcan
Pas de murmure ni de prière
ce soir, tu es mon alouette, je te plumerai sur le champCe sera notre lune de baisers, quelques enjambés
Prêt à m’éblouir
Tes hurlements affamés!!!
commencent à peine à jouirSoudain, je sens tes jambes m’agripper
tes lèvres parcourent ma poitrine
Plus de chance de m’échapper
Car c'est un voyage dans le temps ultime.