WTH Tom !? {TomTord fr}

Trapped in this place

PDV Tom

Fixant le plafond, je grimaça de douleur quand je me redressa. Une vive douleur au dos me fis me tordre en tout sens, puis je me leva et trottina jusqu'à la cuisine. J'ouvris le frigo et hésita entre une bouteille de Smirnoff et un yaourt. Finalement je me résigne et prend le yaourt qui me tendait les bras, goût vanille. Je prend une cuillère et m'installe confortablement dans mon canapé.

PDV Tord

J'ouvre les yeux et considère ce qui m'entoure. Une poubelle en métal, des cartons, des papiers déchirés, un rat. J'étais dans la même ruelle moisie dans laquelle j'avais dormi hier. Je me lève et m'étire, mes articulations encore endolories de cette nuit sur le sol froid et sec de la ville. Je sort de la ruelle et met ma capuche en avançant entre les passants. J'observe les magasins sur les côtés et remarque une boulangerie qui n'était pas là hier soir.
Curieux je m'approche et regarde par la vitrine, il y'a quelques clients et une délicieuse odeur de pain fraîchement cuit me chatouille les narines, me mettant l'eau à la bouche. J'hésite un peu, j'observe encore ce qui est disposé, et facile d'accès puis me décide à entrer.
Le boulanger me glace le sang, c'est un homme gigantesque, une barbe noire et imposante, un regard froid et une posture menaçante.
Je m'approche prudemment de la vitrine et regarde les pâtisseries appétissantes.

"Boulanger: Eh bien, qu'est-ce que tu regarde toi ?"

Mon sang se figea dans mes vaines, sa voix était aussi terrifiante que son expression peu aimable ! Je le regarde d'un air apeuré et recule un peu.
Il reporte son attention sur la dame qui lui prenait une tradition, je me faufile jusqu'à elle et attendit qu'il lui donne la baguette encore chaude pour l'attraper et courir à toute vitesse vers la sortie.
Le boulanger se met à hurler et monte par dessus la caisse pour me courir après, il courait très vite. J'avançais avec peine et fini par heurter quelqu'un, cette personne me regarde d'un air étonné.

"??: Ça va mon gars ?"
"Tord: Euh non ! Le monsieur veut me faire mal !"

Je profita de l'insouciance de cet homme pour me protéger du boulanger furieux. Il arrivait déjà devant lui tandis qu'il me cachait derrière lui d'un revers de main. Je me serra contre lui en observant le gérant de la boulangerie.

"??: Alors comme ça vous voulez lui faire du mal  ?"
"Boulanger: Pas du tout ! J'aimerais récupère le pain qu'il m'a volé."
"??: C'est vrai ça ?"

Il se tourne vers moi, posant ses yeux noirs sur moi. Je frissonne et hoche doucement la tête en serrant la nourriture contre moi.

"Tord: Mais j'ai rien à manger, j'ai si faim..."
"Boulanger: Mais tu m'as volé ce pain ! Sale voleur !"

Alors qu'il tendait la main vers moi, l'homme l'attrapa et le repoussa. Le barbu fronça les sourcils et lui mis un coup de poing dans la mâchoire. Je poussa un petit cri et recula, terrifier. Mon 'sauveur' rend le coup au boulanger, il lui en redonne un puis ça fini en bagarre. Je profite de l'agitation pour m'enfuir et me cache dans une autre ruelle, loin du bruit.

PDV Tom

Un quart d'heure plus tard, j'étais au commissariat avec le boulanger. Il me foudroyait du regard, je me tenais la joue et me retint de lui cracher dessus. Le policier qui nous avait séparé vint s'assoir face à nous. Son regard était calme.

"Policier: Très bien, dites-moi ce qui c'est passer je vous pris."
"Boulanger: Tout a commencer à cause de cet enfant mal élevé ! Il m'a volé un pain."
"Tom: Il disait que vous vouliez lui faire du mal, j'allais quand même pas vous laissez le tabasser alors qu'il crevait de faim, si ?"
"Policier: Monsieur votre action était emplie de bonne volonté, mais vous auriez du lui acheter ce pain plutôt que de le laisser partir avec."

Je croise les bras en grommelant. Le policier avait raison, mais cet enfant semblait désespéré, ou bien s'était t'il servi de lui ?
En sortant du commissariat, je rentrais chez moi, mains dans les poches, tête basse. Au détour d'une petite rue je remarqua le même garçon, ses cheveux caramel en forme de fines cornes, ses grands yeux bleus et sa peau toute sale. Je m'approche de lui et lui donne un coup de pied.

"Tom: Tu t'es bien servi de moi, pas vrai sale mioche."
"???: Aïe !! Quoi mais non ! Il voulait vraiment me faire mal."
"Tom: C'est ça ouais ! J'aurais du le laisser te casser la gueule."

Je fronce les sourcils et l'attrape par le poignet, il écarquille les yeux d'un air apeuré et essaye de me faire lâcher son poignet. Je le plaque au mur et lui redresse le menton.
La peur se lis dans ses yeux presque turquoises, il tremble comme une feuille et a du mal à soutenir mon regard noir. Je le lâche et le laisse détaler comme un lapin. Je le regarde disparaitre derrière le mur de pierre et rentre chez moi, fatigué de cette sortie qui s'est transformée en long périple interminable.