Elle voyait, ouais

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As Salam aleykum wa rahmatolahi wa barakaatuh

Une petite fille marchait, au long du trottoir, de ses grands yeux elle voyait. Ouais, elle voyait le ciel bleu qui illuminait son visage, elle voyait les nuages qui ressemblait à des dessins, elle voyait les montages, ceux qui se retrouvent en hauteurs, ouais elle voyait le soleil qui lui brûlait les yeux puis… elle voyait des personnes qui marchaient, pressées, qui ne faisait attention à une petite fille seule. Elle était perdue dans cette foule de personne, qui se bousculait. Elle a failli tomber mais elle s’est relevé, elle marchait encore, elle était petite mais elle persévérerait, elle était courageuse cette petite fille.

.....

Puis, elle est devenue grande, de ses petits yeux elle voyait le cauchemar, elle voyait la fumée qui s’échappait des industries, elle voyait les voitures, elle voyait cette foule encore pressée, mais ce qui a changé ce qu’elle était aussi pressée. Il faut qu’elle rentre, ouais, qu’elle oublie cette journée. Qu’elle oublie ce qu’elle a vu… Qu’elle oublie qu’à chaque fixation de leurs yeux, elle a su déterminer une tristesse profonde, des mensonges et des vérités douloureuses à accepter... Qu'elle oublie, ces yeux vides, ces yeux qui transmettent la détresse, ces yeux qui supplient de les sortir de là, des ténèbres où elles habitent. Y'en avait beaucoup, alors elle a fui. Ces âmes douloureuses, ouais elle les a vu. Et elle aurai voulu oublié. Redevenir la petite fille qu’elle était...

Nouvelles par La VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant