Chapitre 12

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Chapitre 12 : « Quand tout le monde te voit d'une certaine manière, tu ne peux plus changer d'image. »

            Nous sommes en route pour Lyon, Paris était vraiment génial, l'ambiance était incroyable, comme toujours d'ailleurs

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Nous sommes en route pour Lyon, Paris était vraiment génial, l'ambiance était incroyable, comme toujours d'ailleurs. Tout aurait été parfait s'il n'y avait pas eu cette folle en Dream Machine. J'adore nos fans, mais certaines nous font vraiment flipper parfois. Je peux comprendre les réactions du style les pleurs, que nos fans puissent être gênés, intimidés devant nous, c'est d'ailleurs pour ça qu'on fait tout pour les mettre à l'aise pendant les packs. Pour beaucoup, c'est un rêve de longue date de nous rencontrer, alors autant être sympa. Et en général, ça se passe plutôt bien, on parvient à les détendre, on plaisante, on parle, on fait des photos, c'est cool. Malheureusement, certaines sont restées bloquées en 2007 et nous voit encore comme lors de la « grande » période. Une époque où j'étais connu pour être un Don Juan, un coureur de jupons, donc certaines se permettent des choses déplacées, comme cette nana dont j'ai oublié le nom ce soir. On ne peut pas dire grand-chose malheureusement, puisqu'elles ont payé, donc c'est notre job de rester gentil, mais dans les cas comme ça, bon sang ce qu'on aimerait leur dire de rester à leur place. Je ne dis rien quand les fans sont expressives, nous demandent des câlins, nous taquinent, plaisantent avec nous. Au contraire, c'est bien, ça rend les packs vivants. Je ne dis rien non plus quand elles nous draguent un peu, après tout, ce n'est rien de bien méchant. Mais là, le coup de la main sur ma cuisse, non c'est trop, je ne suis pas un morceau de viande, on ne se connait pas, il ne faut pas abuser non plus.

Qu'importe, c'est passé. Je chasse vite cette fille de mon esprit, et envoie un message à Shermine pour prendre quelques nouvelles. Au vu de l'heure tardive, je ne m'attends pas à une réponse. Je vais donc pouvoir aller me coucher et espérer dormir. Je me lève pour aller rejoindre ma couchette, néanmoins, je sens le regard de Bill sur moi. Encore. Depuis que nous sommes montés dans le Tourbus, il n'arrête pas de me fixer et je ne comprends pas pourquoi. Je ne vais pourtant pas chercher à comprendre ce soir, je rêve de rejoindre mon lit et de toute façon, connaissant Bill, il ne tiendra pas bien longtemps sans rien dire.

- Tom ?

Qu'est-ce que j'avais dit ?! Je suis à peine couché que le voilà qui débarque. Ça ne pouvait pas attendre demain sérieusement ? Non, bien sûr que non. Quand quelque chose le tracasse, ce qui semble être le cas en ce moment, il est incapable de patienter avant d'en parler, même s'il est 3h30 du matin.

- Oui, Bill ?
- J'aimerais te parler de quelque chose...
- Je t'écoute.

J'ai beau réfléchir, je ne vois pas de quoi il veut bien me parler. Je réfléchis à tout ce qu'il s'est passé aujourd'hui, et à part cette fan insistante, je ne vois rien qui ait pu faire réagir qui que ce soit. Il ne va tout de même pas m'empêcher de dormir à cause de cette folle ? D'accord, elle a eu un comportement déplacé, mais moi je me suis tenu, je ne l'ai pas remballé. Bon, en même temps, Anya l'a légèrement fait apparemment. Il ne va quand même pas s'énerver pour si peu ? Sachant qu'elle n'a pas été méchante non plus, et on la paie aussi pour recadrer et que tout se passe bien.

Stop, babe.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant