Algard Sornel

Prologue

<< Brèche de confinement dèclaré sur le site 19, niveau d'alerte : rouge ! Tout le personnel de niveau 3 et plus doivent venir dans le bâtiment B ! Le personnel inférieur au niveau 3 doivent évacué le site immédiatement ! >>

Encore ce refrain bien connu pour ce scientifique de la fondation. Ce n'est pas rare que des créatures réussissent à déjouer la sécurité mis en place par le site. Ça arrive presque deux fois par semaine. Le niveau rouge par contre est bien plus rare. Quel était le monstre en fuite aujourd'hui ?
Le chercheur courait. Il portait les documents qui étaient, pour lui, les plus importants. Il ne regardait pas en arrière. Qui sait ce qui pourrait arriver ? Il courait comme si ça vie en dépendait. Ce qui pourrait bien être le cas.
L'alarme sonnait toujours. Le brouhaha, les cris, les bruits de tirs qui résonnaient au loin l'inquiétait et le faisait frémir. Ces confrère, d'autres scientifiques, ainsi que des soldats le suivaient en courant. Des hommes en habit orange avec écrit un matricule ainsi que un D sur leurs dos les suivaient. Qui sont-ils ? Des prisonniers ?

Les soldats, qui était sensé les escorter, fuyait le danger avec autant de hargne que les hommes et femmes sans défense.
Quel était la chose qui attaqué ? Un monstre ? Un mutant ?
Si personne n'a annonçait quel est la chose qui s'échappé, c'était sûrement très grave, et aussi pour ne pas créé un mouvement de panique plus importants encore.
L'homme aux habits blancs d'habitude si calme et impassible avait disparus et qui avait été remplacé par un homme effrayé fuyant un danger inconnu.

Les bruits des tirs s'éloignaient alors que ces gens courraient le long des couloirs. Ils étaient seuls. Enfin, au bout du couloir se trouvait l'ascenseur pour sortir de cet endroit. Sauf si il menait vers d'autres couloirs... En tout cas, un soupir de soulagement fût émis de la bouche de plusieurs personnes.
L'alarme résonnait, des cris se faisaient entendre la ou on entendait les tirs.
Arrivée à l'ascenseur, ils se partagèrent en deux groupes. Les scientifiques et quelques soldats montèrent dans la sortit de secours.

Ils n'entendaient plus les cris. Ni les tirs. Pas un bruit. Juste le souffle des respirations. Ce calme était angoissant. La tension dans l'air était chargé de peur. Personnes ne bougeaient. L'alarme ne sonnait pas dans cet ascenseur. D'ailleurs, jusqu'où peut-il montaient ? Ce silence faisait frémir ce scientifique. Il savait ce qui se passait. Il savait le danger qui approchait dangereusement, par contre, il ne savait pas ce que la chose allait faire d'eux. Cette choses ne peut pas être arrêté. Il était trop puissant. Ce serait sûrement sa dernière journée à vivre. Pourtant...