chapitre 1 : le début d'une grande guerre

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La tension était palpable, l'aube n'était même pas encore levée que les hommes se préparaient déjà en enfilant leurs cuirasses, leurs heaumes, s'équipant de leurs armes fraîchement aiguisées.

Les familles se séparaient, les hommes enlaçaient une dernière fois leur proches. Des larmes, des cris jaillissaient de toute la ville. Les femmes et leurs enfants se cachaient dans des souterrains. On pouvait entendre le pas des soldats se rendant sur le front ; le métal  s'entrechoquait, les chevaux piaffaient, tapant du sabot le sol rougeâtre, aride et craquelé. C'était le début d'une grande guerre qui allait marquer plus d'un esprit...

Une corne de brume retentit. Le silence se fit : les deux chefs adversaires avaient décidé que la paix ne pouvait se trouver qu'avec la mort de l'un d'eux.

Les guerriers commencèrent à s'avancer à pas lents. Plus ils se rapprochaient, plus leur pas était rapides, et plus l'écart entre eux
s'amincissaient, plus les cris de rage des guerriers retentissaient dans cette vallée qui, plus tôt, était dominée par un silence pesant.

Les deux chefs observaient tous deux leurs hommes se jeter comme des bêtes sauvages qui n'avaient pour seul désir que de survivre. Les premières lignes furent d'une telle sauvagerie qu'elles étaient toutes recouvertes du sang de leurs ennemis, comme le symbole de leur travail acharné et de leur victoire.

Les catapultes entrèrent en action et en un claquement de doigts, plus d'une centaine de combattants furent écrasés, réduits en bouillie. L'impact de ses roches formaient ainsi des cratères.

Puis une pluie de flèches s'abattit, perçant le cœur de ces braves hommes, leur accordant ainsi le repos qu'ils méritaient. Les deux dirigeants, en train d'observer ce champ de bataille, virent leurs combattants réduits à l'état de bouillie par ces rochers tombant du ciel creusant ainsi des tombes béantes. Et cette pluie de dards aiguisés leur accordait un sommeil éternel.

Les deux hommes comprirent que personne ne prendrait le dessus et qu'à l'issue de ce combat, il n'y aurait ni vainqueur et ni vaincu.

Une deuxième corne de brume retentit. Tous les soldats s'arrêtèrent, le corps couvert du sang de leurs ennemis, de leurs alliés et de blessures. Les deux chefs étaient assez sages pour stopper le massacre inutile de leurs troupes et décidèrent de s'affronter en face à face afin de décider d'un vainqueur et d'un vaincu.

Les deux hommes s'avançèrent tous les deux sur leurs montures et se frayèrent un chemin jusqu'au centre de ce champ de bataille écrasant sur leur chemin les cadavres qui recouvraient ce champ de désolation. Les deux hommes se tenaient tous les deux sur leurs montures face à face, entourés de leurs hommes formant ainsi un cercle.

Le chef des maridiens était équipé d'une longue lance qui, comme on pouvait le voir, avait déjà servi dans bien des combats, d'un bouclier et d'une armure imposante gravée d'un dragon transpercé par une lance. Il portait une armure de couleur sang.

Le chef des fidien était équipé d'une épée et d'un bouclier et portait une armure gravée d'un majestueux phénix. Il portait une armure de couleur ciel. Le patriarche des maridien avait un avantage sur le dirigeant fidien car il avait une plus grande portée grâce à sa lance. Mais le chef fidien était plus libre de ses mouvements.

Une troisième corne de brume retentit. Les deux hommes commencèrent à se tourner autour s'observervant, s'anlysant, guettant le moment propice...

Les guerriers autour d'eux s'écartèrent de plus en plus, laissant place au début de l'affrontement.

Le lancier décida de passer à l'action en premier, il tenta de foncer sur le conquérant fidien à pleine puissance et ainsi de l'éjecter de son cheval. Mais le fidien contra la lance à l'aide de son bouclier et tenta de tailler son adversaire, et il réussit à lui entailler l'abdomen. Le meneur maridien ne flancha pas et se mit à faire tournoyer sa lance. Il galopa autour du chef adverse et l'aveugla en lui lançant du sable. Le souverain fidien étant aveuglé, le calculateur maridien en profita et utilisa ce moment de faiblesse pour attaquer mainte fois le conquérant fidien, qui réussit tant bien que mal à se protéger.

Alors le commandant maridien changea de tactique et frappa de plein fouet la monture du fidien, qui s'écroula, le faisant tomber.

L'issue du combat était scellée, selon les soldats. Les maridiens criaient.

Le chef maridien du haut de sa monture prit de l'élan et tenta d'ambrocher son adversaire en plein cœur.

Mais le souverain fidien vit l'attaque venir et esquiva vers la gauche en roulant. D'un coup le vent se leva et un nuage de poussière arriva entre les deux attaquants, les cachant mutuellement.

Le stratège fidien profita de cette occasion pour trancher la jambe de la monture de son adversaire mais le guerrier maridien, malgré ce nuage de poussière, arriva à embrocher l'épaule droite du chef fidien. La monture s'écroula. Le monarque fidien, pris par l'adrénaline, oublia la douleur et s'élança vers sa cible, qui était en train de se relever. Le dirigeant maridien réussit à esquiver cette attaque mortelle en prenant appui sur sa monture afin de reculer d'un coup. Mais il n'en sortit pas indemne. L'epéiste réussit à lui infliger une plaie assez importante au niveau de son bras gauche. Des cris commençèrent à retentir de tous les côtés.

Chaque clan pensait que la victoire leur appartenait en regardant l'état du chef du clan adverse.

Au vu de leurs blessures, les deux chefs comprirent qu'ils devaient porter un coup fatal assez rapidement.

Plus aucun bruit ne se faisait entendre. Ils s'élançaient l'un vers l'autre, le lancier tenait sa lance fermement et voulut profiter de sa grande portée pour mettre fin à ce duel. L'épéiste vit l'attaque venir et lança son bouclier sur son adversaire, qui le percuta en pleine tête. C'était là l'occasion qu'il guettait depuis le début.

PS: Merci à Galaxxxy22 qui est ma correctrice.
C'est bon vous êtes calmé?

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 17, 2019 ⏰

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