Oh la honte.
Paco se tenait devant l'entrée de la cuisine avec un sourire amusé sur ses lèvres. Et cerise sur le gâteau, ma fille comme d'habitude ne peut pas se retenir de dire une bêtise.
- Ah m'sieur le p'tit con est réveillé. Tu veux une part de gâteau. Mais juste une car je ne partage jamais mon gâteau donc estime toi heureux.
Bordel mais c'est quoi cette fille. Par contre, je suis carrément offusqué. Elle partage NOTRE gâteau oreo avec un inconnu. On est vraiment des racines, je sais.
-Comment ose-tu!? m'esclame-je, essayant de paraître crédible
-Mama fait pas ta radine. Je ne t'ai pas éduqué comme ça voyons. Espèce d'enfant mal poli va.Je n'ai pu retenir mon fou rire. D'ailleurs le dieu grec, qui bien sûr tout entendu, non plus. Son rire est vraiment... wow. Mais qu'est-ce que je raconte? Bref. Donc en gros, je viens de perdre toute crédibilité à cause d'une fille de 5 ans. Ouch...
L'Apollon vient s'asseoir avec nous en prenant son assiette et me fixe avec ses yeux émeraudes. Mon dieu. On se fixe, sans parler, on bouge plus, juste, on se regarde. Puis, sans que je comprenne, il prend un air dur et froid. Il est bipolaire ou quoi ?
-May, je travaille aujourd'hui donc tu seras obligé de rester ici mais ce soir je viendrai te chercher et on ira à notre appartement, lui annonce-je
-Comment ça tu travaille !? Et quel appartement, crie mon père
-Tu sais je ne suis pas venue ici pour rien. Je dois travailler.
-Mais tu as tu ce qu'il te faut ici et si tu veux de l'argent tu n'as qu'à m'en demander.
J'ai ris. Mais pas d'un rire franc. Non, c'était un rire amèr.
-Tu te fous de moi j'espère. Tu peux garder ton argent sal pour toi.Sur ces paroles je monte dans ma chambre pour me changer.
Je fais un petit câlin à mon bébé et je sortie. Dehors une jeep Mercedes était garé juste devant. La vitre se baisse et me laisse apercevoir Paco. Il me fait signé de monter, ce que je fini de faire après avoir rouler des yeux. Il sourit et je ne saurais l'expliquer mais, je souris aussi. Son sourire est tellement communicatif.
- Je t'emmène où ?
- De Costa IndustrieIl part dans un fou rire, sous mon regard perdu il se justifie:
- C'est mon entreprise se qui veut dire que tu travaille pour moi.
Je ne vois toujours pas pourquoi il se marre comme ça. Dites moi que c'est un cauchemar, réveillez moi bordel!
Je ne vais comme même pas travailler pour cet imbécile.-C'est une blague j'espère.
-Non chérie, c'est juste la triste réalité.Il m'énerve. Lui et son sourire que je ne peux m'empêcher de trouver irrésistible. Je suis sûre qu'il le fait exprès. Comment quelqu'un peut être aussi beau mais en même temps aussi con. Les gens parfait n'existe définitivement pas.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas observer que le petit idiot macho à ma gauche et entrain de se garer. Dès que c'est fait je sort de cette maudite voiture et presse le pas jusqu'au grand building devant moi sans jetter un regard à l'autre là qui se prend pour je ne saus qui. Il m'insupporte, lui et son sourire moqueur. Ou le fait que je ne sais même pas comment il s'appelle. Et puis c'est quoi cette histoire. "Paco", non mais franchement c'est quoi ce surnom. N'importe quoi.
Dans le hall de ce magnifique bâtiment, je cherche tout de suite quelqu'un qui pourrait m'aider car je suis clairement complètement perdue.
- Besoin d'aide, murmure une voix rauque à mon oreille.
Trop près. Il est trop près de moi. Et la sensation dans mon ventre n'arrange pas vraiment situation. Je me retourne vivement, prête à lui tenir tête, jusqu'à que je tombe sur ses yeux. Borddeeelll. Ses yeux sont complètement indescriptibles. Envoûtants, mystérieux, magnifiques... tout un tas d'adjectifs me traverse l'esprit.
Mais ce n'est pas la seule chose qui me déstabiliser. Non. Il est juste à cinq centimètres de moi. Je lève la tête vers lui et je n'apercoi plus se petit sourire moqueur. J'aperçois même du ... désir? Nooonnn. Impossible. Je délire.
Je reprend mes esprits. C'est comme même mon patron dorénavant. Je recule de trois pas avant de regarder autour de moi. Tout le monde nous regard ce qui me gêne plus qu'il ne le faudrait. Le rouge me monte au joue. Mais il suffit d'un seul regard pour qu'ils reprennent leurs activités. Son regard.
- C'est vrai que je suis un peu perdu...
Ah rebonjour sale petit sourire de merde.
-Vient, c'est par ici, me répond Paco en me désignant l'ascenseur.
Je le suis silencieusement. On monte jusqu'au dernier étage et dès que les portes s'ouvrent, je reste plantée là comme une conne. Je devine rapidement que c'est son bureau. Il a besoin de tout un étage juste pour son bureau? Sérieusement?
-Bienvenu dans notre bureau mademoiselle Torreto!
Ou peut-être que j'ai parlé trop vite...
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Thug Mom
RomantikJe m'appelle Veronica Torreto et j'ai 21 ans. Je reviens enfin dans mon ancienne ville, Rio de Janero. Et franchement je n'aurais pas du faire ça. Moi qui voulais juste une vie paisible me voilà de retour dans mon petit appartement dans la ville où...