Chapitre 4

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Cette fois, sans explications, son rêve se passait sur un dirigeable qui volait toutes voiles dehors, sans aucune présence à bord. Un grand navire volant qui semblait traverser un océan de nuages sombres, avec pour seule lumières des lanternes posées un peu partout sur le pont. La première question que Luna se posa était «Ou suis-je?». Elle n'était jamais montée à bord d'un dirigeable car les navires volants se faisaient baptiser de jour et avaient été inventés durant son emprisonnement sur la Lune. Elle entrepris donc d'explorer, car elle ne connaissait que peu ces machines. Comme le pont était désert, la princesse descendis dans la cale et alla voir du côté des cabines des passagers.

Tout lui était étranger, sauf une porte. Une cabine était fermée par une porte d'un aspect tout à fait banal qui lui était pourtant familière, sans vraiment savoir pourquoi. Soudainement, la porte s'ouvrit et toutes les lumières s'éteignirent. Luna était pétrifiée, impuissante. Malgré l'obscurité totale, elle put distinguer une silhouette floue sortir par cette porte et s'avancer vers elle dans un silence complet. La princesse était terrifiée et ne pouvait pas bouger. Elle ne pouvait faire aucune magie, aucun mouvement, prisonnière de cette entité noire. Impuissante et terrifiée, elle poussa un hurlement, et étrangement, son cri fit s'arrêter l'ombre. La masse floue se remit à avancer plus lentement, passa à côté de l'alicorne, et disparut dans le couloir derrière elle. Les lumières revinrent alors, Luna retrouva sa force et se tourna vers l'endroit où était partie la créature.

 Tout semblait normal, comme si rien ne s'était produit. La porte était cependant ouverte, mais il n'y avait toujours aucune trace évidente d'un quelconque passage. Reprenant son courage, Luna s'avança vers cette porte, entra, et découvrit une cabine de passager toute simple, avec un lit, un bureau et une fenêtre. Tout semblait normal, à l'exception d'un carnet posé sur une caisse. Le même carnet que celui qu'elle avait trouvé dans la bibliothèque de Ponyville dans son dernier rêve, un épais carnet noir. Elle s'apprêta à le prendre, mais elle fut tirée de son sommeil par une voix :

- Tout va bien majesté ?

La Lune et le silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant