Tu m'intrigue (En Pause)

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PDV EXTERNE

Dans une chambre aux murs peint de bleu et parsemé de dessin océanique, et plus précisément dans un lit aux draps bleu clair, une jeune fille dormait, l'air paisible. Elle ouvrit ses grands yeux et releva son corps d'un air las avant de placer sa main au dessus de son réveil. Elle attendit. 1, 2, 3...Des qu'elle entendit le son de celui-ci, elle appuya dessus, coupant le son.

Elle se leva ensuite et se dirigea vers sa salle de bain personnel, en prenant une serviette au passage. Traverser tout le couloir pour accéder a la salle de bain ? Jamais la bleuté ne l'avait fait, et elle ne le fera sûrement jamais. Quant elle entra dans la salle de bain, son premier réflexe fut de se regarder dans le miroir. Jubia faisait cela chaque matin. Elle se déshabilla, laissant a qui pouvait le voir, son magnifique corps aux courbes alléchantes. L'eau chaude coulait sur sa peau laiteuse, la rougissant un peu. Elle soupira. Encore une journée épuisante qui commençait.

Elle revint se mettre devant le miroir puis toucha ses longs cheveux bleu ondulés. Ils étaient beaux, mais Jubia ne les aimaient pas. Ça faisait trop flashi selon elle. Ses yeux bleu foncée regardaient avec insistance la glace. Ils ne reflétaient rien, ils étaient neutre. Elle prit délicatement une serviette et l'entoura sur sa tête, elle en prit une autre qu'elle mis sur son corps, après s'être essuyer bien sur, avant de sortir.

Jubia s'arrêta devant sa garde-robe. Elle était immense, et plein de chaussures et de vêtements de marque. En plus d'être maire, Josée Lokser était un grand styliste. Bien naturellement, sa fille posait pour lui et lui même était le mannequin principal de sa collection. Alors même si son mandat prenait fin, il resterait quand même quelqu'un de riche et connu.

Elle choisi finalement un chemisier blanc avec un jeans noir. Elle brossa sa crinière bleu avant de se diriger vers le salon

Elle se mit a table et des domestiques virent la servir, ce matin, c'était omelette, bacon et jus de myrtille pour Jubia. Peu de temps après, son "père" passa dans la pièce, son portable scotché a l'oreille. Ses sourcils étaient froncés et son visage faisait froid dans le dos

-Bonjour papa. Osa Jubia, crayant la réaction de son impulsif de père

Celui ci lui lança un bref sourire avant de reprendre sa discussion au téléphone. Aussi surprenant soit-il, Josée était un homme attentionnée et gentille. Son air glauque et sa sévérité dans son travail laissait imaginer une tout autre personne.

Quand il termina, il s'assit sur une chaise en soupirant. Jubia regardait son père avec insistance, attendant quelque chose.

-Qu'est ce qu'il y'a ma chérie ?

-Eh bien, Jubia avait proposer une école alors elle aimerai savoir si tu es d'accord puisque tu as dit que tu réfléchirait a l'idée de Jubia. Avoua t-elle après plusieurs minutes d'hésitation

Josée soupira, qu'est ce qu'il détestait la manière dont elle s'exprimait. Ne pouvait elle pas parler normalement, comme tout le monde ? Il n'avait jamais compris pourquoi elle parlait ainsi. Lui demander ne servirait a rien, les seuls souvenirs qu'elles avait était avec Josée. Pour elle, il était son vrai père et sa mère était morte il y'a fort longtemps. Les médecins disaient que c'était du a un traumatisme, elle était mal nourri et souffrait d'une pneumonie avant que Josée ne l'adopte. "C'est un miracle qu'elle est survécu aussi longtemps !" avait affirmée un médecin. Elle avait oubliée ses six précédente années. A chaque fois qu'on essayait de la faire parler "normalement", elle n'y arrivait pas ou répondait simplement : " pourquoi voulez-vous changer Jubia ? Elle se sent bien comme ça".