8. Alcool, suricate et gloussements

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NDA : juste parce que les lundis c'est chiant et que je l'ai pas posté hier :)

je vous rappelle que Zedd s'est disputé avec son père dans le précédent chapitre, celui-ci prend place juste après! je fais aussi référence à Pam qui est la psychologue de son ancien centre correctionnel que vous aviez rencontrer dans le prologue!

ENJOY!




ZEDD.

-Zedd, calme-toi, souffla Trisha. Ça va aller, ok ? Ça va s'arranger.

-Putain, non ! hurla l'hispanique. Ça me met hors de moi, ça me - putain !

Zedd shoota dans le ballon qui s'écrasa avec violence contre le grillage. Il passa ses mains dans ses cheveux en fermant les yeux, tentant de canaliser la colère qui brûlait partout sous sa peau. C'était insupportable, c'était une sensation démangeante dont il n'arrivait pas à se débarrasser, et ça le mettait encore plus en colère de se dire que c'était à cause de son père.

-Tu veux un autre verre ? proposa Oly. Peut-être que ça te détendra.

L'hispanique lui jeta un regard en biais en soupirant.

-Ok.

Oly disparut à l'intérieur de la maison, laissant Trisha et Zedd seul à l'extérieur. La rouquine était assise à la table de la petite terrasse en bois, un plaid autour des épaules alors qu'elle fumait pensivement. Zedd était au milieu de la pelouse dans l'arrière jardin de la petite maison d'Oly, défoulant sa colère sur n'importe quel truc dans lequel il pouvait shooter.

La nuit était fraîche, le vent soufflait une brise froide contre les joues de Zedd et quand il expirait, un nuage de brume s'échappait de ses lèvres. Mais l'hispanique avait chaud, la colère collant à sa peau comme une pellicule qu'il ne pouvait pas retirer de son corps. Il avait aussi ingurgité assez d'alcool pour que sa gorge brûle et que la froideur contre sa peau soit complètement négligeable.

-Tu sais ce que c'est le pire ? parla finalement Zedd. C'est que je n'ai pas de famille sans lui. J'ai que mon père et des putains d'oncles éloignés que je connais pas. Et de la famille au Mexique que je n'ai jamais vu.

Zedd se tourna vers Trisha. Sa tête était légèrement penchée comme s'il essayait de lui transmettre toute sa compassion.

-Je n'ai que lui. Et lui il s'en fout. Il pourrait avoir sa pute et son fils qu'il serait heureux. Parce que je ne l'ai jamais rendu heureux.

Le souvenir des mots tranchants de son père firent monter une colère brute à la surface de nouveau. Zedd donna un coup de pied dans un pneu, puis un deuxième. La douleur sourde qui apparut à l'extrémité de ses orteils ne le dissuada pas de continuer.

-Hé, Zi, ne dis pas n'importe quoi, répondit Trisha d'une voix douce. Il était en colère et blessé, il ne pensait pas ce qu'il disait. Il ne pourrait pas vivre sans toi, j'en suis persuadée.

Lorsque Zedd commença à ressentir la fatigue dans ses genoux, il cessa de shooter dans le pneu innocent et rejoignit Trisha sur la petite terrasse, s'écrasant lourdement dans l'une des chaises en plastique en soupirant. Il bascula la tête en arrière, fermant les yeux un instant.

-Nan, je suis juste une erreur pour lui.

Au même moment, Oly revint avec trois verres et une bouteille à moitié entamée de whisky.

-Dis pas ça, Zi, rétorqua le blondinet avec un sourire se voulant rassurant. On sait tous que ton père t'aime plus que tout.

Zedd renâcla et attrapa la bouteille.

Smile in Slow MotionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant