Quinze ans, l'âge où toutes les jeunes filles se font des amis se disant qu'ils le seront pour la vue. Mais dans un coin, il y'avait cette petite ombre qui, silencieuse et le dos courbé, ne pensait à rien, ne disait rien, ne parlait à personne. C'était moi.
Je faisais mon possible pour paraître "invisible" et pour ne pas faire partie des activités qui se déroulaient, pendant les récréations. De toutes façons, qui pouvait s'intéresser à cette jeune demoiselle qui se sentait sale et répugnante et qui ne souhaitait qu'une chose, que tout disparaisse autour d'elle afin que le silence règne en maître, dans les parrages ainsi que sa tête.
Petit à petit, je m'étais créée un monde, des plus beaux. Là où tout était parfait et là où je pouvais faire, tout ce qui me plaisait sans avoir, une once de regrets. Je ne pouvais être moi même que dans cette petite bulle. Je ne pouvais rire que dans ma bulle où j'avais le contrôle, sur tous gestes et paroles, de mon entourage. Bien entendu, cela se passait dans ma tête ! Mais si jen'avais pas fait une copie de mes pensées sur mon monde pour les associer au monde réel, je crois que je n'aurai jamais fermé les yeux, inspiré et expiré à plusieurs reprises, avant de les rouvrir pour me dire qu'il était temps que je sourie et que je relève défis qui m'étais présenté : revenir sur terre
Avec beaucoup de peines, j'osais enfin regarder les gens et leur parler. J'avais, créé des liens avec certaines de mes camaradesde classe. Je taquinais même les garçons même si je me trouvais ridicule, cinq secondes plus tard. Je me faisais cependant respecter, à travers mes notes scolaires et mon incomparable attitude, en classe. Sans faire un gros effort, je me retrouvais avec d'excellentes notes et moyennes m. Pourtant, cela ne me faisait ni chaud ni froid. Je me contentais de hausser les épaules, que la note soit bonne ou mauvaise. J'aurai dû faire attention car cette mauvaise habitude ne m'a pas lâchée.
Mes copines et moi nous entendions à ravir. Tout le temps ensemble, nous faisions qu'une. On nous appelait même <<les folles du lycée>>
Nous étions en troisième et nos corps ne nous intrigaient plus, non. Maintenant, il fallait que nous sachions ce qu'était l'homme. La plus âgée d'entre nous sortait, depuis quatre ans, avec un homme et elle fut choisie comme conseillère, si l'on puisse dire.
La deuxième rencontra son prince, quelques mois avant la rentrée. Elle vivait sa relation de la plus belle des façons. La troisième, la plus posée d'entre nous, n'avait pas de petit ami, à ce moment là. Évidemment, elle en avait déjà eu un ou deux. Et moi ? J'étais la seule en avoir.
Étrangement, je ne pensais pas que j'étais trop jeune et immature. J'étais naïve et, même si je ne voulais pas me l'avouer sincèrement, intéressée à ces activités sensuelles qui se déroulaient entre homme et femme.
Que j'étais curieuse ! De ce fait, un jour, de passage chez le petit ami d'une de mes amies, histoire de ne pas la laisser seule avec lui, elle me présenta le cousin de son chéri. Elle me demanda, trop gentiment, de sortir avec lui. Moi qui étais romantique dans l'âme, j'étais déroutée et offusquée, par une telle requête.
Je ne voulais sortir qu'avec quelqu'un qui m'aimait et que j'aimais. Cependant, il y avait un petit problème, je ne savais pas encore dire ''non'', à une personne. J'acceptais, non sans dégoût : le monsieur n'était pas du tout, alors là, pas du tout, mon genre !
Il n'était pas mignon et bizarrement, il m'idolâtrait presque et cela, dès le premier jour où il m'avait vue. Je me demande encore, ce qu'il pouvait me trouver, moi, la petite fille.
Je dis petite fille car il devait avoir dans les vingt-trois ans. C'est avec lui que j'ai eu mon premier baiser. Il me suffit de fermer les yeux, pour m'en rappeler.
On a fait ensemble, un mois entier. Un mois que j'ai bien senti passer. Je ne l'aimais mais aucunement. Vraiment pas du tout ! Tout ce qui m'avait marqué avait été sa grande compréhension des choses de la vie. De plus, j'étais flattée devant le surprenant effet que le lui faisais.
Mais, je ne pouvais plus supporter de ma faire toucher par une homme qui me rappelait Seydou, malgré moi. Alors je l'ai quitté. Et je fus vraiment chamboulée quand il me repondit juste << ok >> . J'avais l'impression de n'avoir été, qu'un objet.
Suite très prochainement.🙏❤
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La Vie Est Un Choix [Réécriture]
Fiksi RemajaCette oeuvre est une pure fiction. Toute coïncidence ou ressemblance avec des personnages ou des faits réels est fortuite et involontaire Bonne Lecture !