Chapitre 1

21 0 0
                                    

Saisi d'une première émotion immense, à la descente de la voiture qui m'a raccompagné, je suis en compagnie des enfants que j'ai convoyé de leur camp de détention, pour maintenant une vie certainement un peu mieux bonifiée

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Saisi d'une première émotion immense, à la descente de la voiture qui m'a raccompagné, je suis en compagnie des enfants que j'ai convoyé de leur camp de détention, pour maintenant une vie certainement un peu mieux bonifiée.

Logés jusqu'à maintenant dans un foyer pour enfants, j'ai eu la permission de leur sortie avec l'aide de l'inspectrice Alice pour leur première fête depuis bien longtemps.

Sans être prévenu, je remarque sur le côté les cinq gents plus un presque vivant, qui sont venus me saluer.

Brusqué par des cris, instantanément, un torrent de larmes provenant des gents percute l'explosion des hurlements des enfants.

Tant le choc est si violent, tels les rouleaux de l'océan sur la digue, que les êtres s'enchevêtrent à même le sol, une marée humaine s'est formée autour de ces étreintes.

Éteinte depuis bien longtemps, la lumière flamboie les six gents maintenant un peu plus vivants, ils viennent de retrouver leurs enfants perdus depuis plus de trois ans.

Moment de fête, le feu d'artifice est si intense sur l'asphalte, que toute la manne terrestre est éclairée par une joie extrême.

Même moi je suis entraîné dans la danse effrénée, les adultes sans voix et les enfants serrant leurs parents m'ont enserré.

Sanglé de part et d'autre sur l'instant par ces corps enjoués, comment pourrais-je être libre de cette euphorie un jour, véritablement jamais.

Baie vitrée ouverte, monté sur une chaise avec Charly dans ses bras, Mehdi est le guetteur de la féerie et des invités.

Défilé de personnalités, de Colette à Charlotte, en passant par Pierre, de Constance à Antony, il est toujours sur le pied de guerre, plutôt dans les Starting-blocks, le voilà envolé, parti.

Charly lâché, Mehdi dévale le couloir, l'escalier, tout est tremblant en lui, il se jette dans mes bras, je tremble aussi, tout le monde applaudi à la porte-fenêtre, je crois que je vais mourir.

Sourires, baisés, pleurs, la joie donne du bonheur, nous voilà tous réunis, nous allons être heureux plusieurs heures.

— Pleure pas papa, je ne pleure plus, on ne se quitte plus, je t'aime papa, tous ces amis m'ont choyé pendant ton absence, Constance et Antony à l'institution privée, Charlotte, Colette et Pierre les weekends avec pépé et mémé, maintenant avec tous ces gents et leurs enfants, nous sommes presque une famille, me dit Mehdi qui a invité tout le monde à faire un sapin de câlins.

Soudain second instant prenant pour moi, Antony très ému est dans mes bras.

Là depuis le début il m'a soutenu dans cette mission, il a été plus que motivé à participer, à punir des insoumis, qui lui ont pris sa chérie, la lie de Constance, des moments puissants nous lient, nous sommes réunis par un grand parti.

Partie dans les allées de notre musée, Quiquimiel manque à l'appel, je n'ai pas de nouvelles d'elle depuis mon départ pour cette mission effectuée dans cet extrême pays.

Depuis qu'elle est partie, je n'ai qu'une sombre vie, Mehdi et mes amis comblent mon labeur. Heurts avec mes parents qui me méprisent, je fais parti d'une étrange ligné, elle me hait.

J'ai à finaliser mon divorce avec Quiquijolie, je n'en connais pas à l'avance les dégâts.

Héléna et Magdaléna, ne sont pas mes enfants, toutes ces crises fonts que je suis un survivant mourant.

En attendant, gaiement, je me réjouis de faire partie de cette presque famille, comme le dit Mehdi.

Fini de pleurer de joie, nous voilà tous dans les bras les uns des autres, surtout Mehdi, qui n'a pas lâché les miens, il me sert énergiquement.

Subitement et mystérieusement Dieu m'offre une promenade dans mon musée abandonné depuis une éternité.

Éclairée par le soleil dans l'ouverture de la porte, s'éveille une merveille.

Pareil à un raz-de-marée, je ne suis pas inondé, mais submergé par cette vague qui vous tient, c'est fini, comme son regard qui m'a pris.

J'y suis passé tout entier, Mehdi aussi, un mystère s'est emparé de moi, à Mehdi aussi, je ne peux pas me débattre, Mehdi non plus, plus de secours, une torture, je suis transfiguré par ma vision, Mehdi bien plus.

Surplus d'enchaînements mystérieux, Mehdi m'embrasse tendrement, me dit merci de ce cadeau, il se dirige vers elle, la contemple un moment, il l'appelle maman, elle lui dit mon enfant, c'est le curseur du bonheur, le commandement du ravissement.

Décrivant cette œuvre, je dirais irréalité mélangée à la sensibilité.

Éprouver, il faut éprouver pour peindre, aucune confusion possible dans ce que l'on ressent.

Découvrant la vie intérieure de ces deux êtres, exprimer l'intensité des regards, peindre les yeux de cette femme et de cet enfant n'est pas suffisant, il faut aimer puisement pour réussir un tableau de ce genre, une esquisse de leur vie, un moment intense d'amour.

Pour beaucoup de nous, nous vivons par lui, par l'espoir qu'il nous offre, les souvenirs aussi.

Ainsi, cette femme est pour moi une fragrance, qui ne pourrait être d'aucune autre, une douceur, toute une vie exprimée avec son mystère, son secret, Quiestelle est sur le seuil de l'entrée.

Observer la galaxie de toutes ses planètes, ne me serait pas plus lumineux, mon univers tout entier vient à nouveau de s'éclairer.

Colorier mon ciel des plus beaux bleus, respirer l'air pur du printemps et de l'été mélangé, déployer les couleurs nationales à travers cette toile, une liesse autre que le 14 juillet doit être promulguée.

Dénué de toutes les teintes noires, mon esprit se mêle de teintes claires, à la manière d'une mosaïque guillerette, il se compose de milliers de reflets, qui réfléchissent sur la surface de l'eau quand le temps est étonnant.

Étonnamment, mon crève-cœur se parterre de fleurs de tous les fards, hagard par l'évocation de cette merveille, le mystère de cette belle, m'est entier.

Dévoilée, dès à présent, d'un extrait de son voile l'enveloppant, le premier reflet discret d'elle, me fait tressaillir.

Découvrir discrètement, ses cheveux, ses oreilles, son visage et son cou, elle est la jumelle de...

De plus près, quoique à peine visible, une tache de beauté du côté gauche, en descendant vers son épaule, de couleur miel, ruisselle.

Elle a tout d'elle.

Quiquimiel.


Extrait du roman, Dieu, que suis-je triste

Aussi, parce que je crois, parce que je défends des causes, parce que je sais la difficulté, ma résilience est vaste, ô combien.Un euro par livre acheté, du roman Dieu, que suis-je triste, est reversé à une association pour faire face ensemble au terrorisme, que la destinée dévaste.
Anas De Bernieras
En fonction du montant collecté, les aides pourront prendre deux formes.


1/ Des aides directes, versées aux familles touchées, pour les besoins suivants :

- le soutien psychologique, pour les personnes choquées mais non indemnisées,
- un accompagnement juridique pour aider des victimes à obtenir une aide financière,
- une aide sociale pour aider ceux qui ont perdu leurs revenus et sont en grande difficulté.

2/ Des subventions aux associations d'aide aux victimes pour qu'elles puissent répondre dans la durée aux besoins des personnes suivies. Elles apportent soutien psychologique, assistance juridique, orientation vers les dispositifs d'aide sociale.



You've reached the end of published parts.

⏰ Last updated: Nov 25, 2019 ⏰

Add this story to your Library to get notified about new parts!

Qui serait elle ?Where stories live. Discover now