peinture de l'au-delà

Le drame

Je me rappelle de ce jour comme si c'étais hier, on avait fait la fête la nuit d'avant, je m'étais donc réveillée en retard.

《 L... Le... Léon ! Ça y ait, tu te réveilles enfin, tu vas être en retard !

- il est quelle heures ? Dis-je en me réveillant.

- 8 Heures

- 8 heures ! Vite ! Je me lève et cours vers là salle de bain. Je ressors 5 minutes plus tard.
Marie ! Tu sais ou es ma pochette ?

- Tiens voilà.

- Merci. Que je t'aime toi !!! M'exclamais-je en l'embrassant brièvement.

- Aller vas-y vite! 》

- Je partis alors en la regardant me dire au revoir au loin. Sans savoir que ça serait la dernière fois que je l'embrassais.

Pendant que j'étais à la galerie, elle eue un terrible AVC. Je lai retrouvé morte quelques heures plus tard dans le salon. En la voyant, la seule chose que j'ai pu faire, ce fut de prendre son corps sans vie dans mes bras en appelant à l'aide. Un voisin m'entendit et appela les secours. La perte de ma tendre femme m'affecta énormément et me plongea dans une terrible dépression ce qui perturba mon travail d'artiste.

Je pris quelques jours de congé pour me refaire mentalement. Deux semaines plus tard, je repris le travail, mais sa mort me hantait encore. Je préparais la galerie pour la prochaine expédition quand le galeriste entra et observa chacune des œuvres avec un air impassible. Il finit sa visite par un soupire et se retourne vers moi le visage triste.

《 - Léon nous pouvons nous entretenir dans mon bureau s'il vous plaît. ?

- O-oui Bien sûr

Je m'assis dans son bureau pendant que Victor le major d'homme prépara du thé pour nous deux, il nous servit et commença à parler.

- Donc voilà, désolé Mr. Léon, mais vos œuvres n'ont plus la même valeur. Certaines manques d'âme, de vie, il manque un petit truc quoi !

Que diriez-vous d'un petit repos, prenez un congé, fait votre deuil et oubliez le travail.
Ce sera mieux ainsi. 》

Après toutes ses années, toutes ses expositions. Il pensait que l'heure de ma retraite était venue, qu'après cette perte, je baisserais les bras ou même m'écoulerais. Mais je suis bien plus fort, mes œuvres était le travail de toute une vie, je pouvais pas tout laisser maintenant.

Je devais faire un choix ! Je devais sauver ma carrière, ne pas laisser mes sentiments m'envahir.
Marie l'aurait voulu ainsi, elle à toujours réussi à me faire prendre les bons choix et à me guider.

Après cette longue réflexion et remise en question, je lui ai répondu... :

《 je continuerai mon travail ! Je ne laisserai pas mes sentiments gâcher ma carrière !

- Ce n'est pas ce que montre votre dernière œuvre ! Depuis son décès, vous perdez en succès.

Je ne pouvais pas tolérer qu'il me parle ainsi !
J'ai donc augmenté le ton et lui dit... :

Je vous le prouverai ! Je ferai une œuvre unique ! Et je garderai mon succès !

- hmmm d'accord Mr. Léon, que cela soit ainsi... J'espère que votre prochaine œuvre me plaira ! Et sachiez que votre titre est en jeu !!!...

- je ne vous décevrai pas Monsieur Joël 》.

Je me suis levé, quitté son bureau en fermant la porte derrière moi et pris une grande inspiration, un long travail m'attendais...