My dearest Laurens,

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Mon cher John Laurens,

Aujourd'hui cela fait un an. Un an que j'ai perdu l'homme de ma vie. Mes doigts tremblent lorsque je pense à toi, cela est si terrible pour moi qui ne vis que pour faire la loi en faisant la guerre ou bien en faisant de l'écriture. Te souviens tu que ma chère femme, Élisa, était enceinte lorsque je suis reparti en guerre ? Mon fils est né, Philippe Hamilton est né et il te ressemble tellement, c'est si perturbant de te voir à travers lui alors que ta mort reste encore ancré dans mon esprit. C'est dur de vivre sans ta présence, je n'arrive même plus à rentrer dans notre bar favori, non je ne peux pas, je suis bien rentrer une fois pour pouvoir rejoindre Aaron Burr et Hercules Mulligan mais lorsque j'ai passé les portes je t'ai vu dans cette pièce, je t'ai vu rentrer avec Lafayette et Hercules, j'ai revu notre rencontre, et puis je me suis mis à pleurer. Je ne pouvais plus m'arrêter, les larmes tombaient de mes paupières sans que je le veuille, c'est pour ça que je n'y vais plus, je ne veux plus voir ton si beau visage avec tes tâches de rousseur, non je ne peux pas, ça serait trop pour moi. Je ne veux pas voir un fantôme, je ne veux pas voir un fragment de souvenir, non je veux pouvoir te voir, le vrai toi, je veux pouvoir te toucher, t'enlacer, t'embrasser ou bien juste parler pendant des heures. Mais, je ne peux pas, ta vie à était prise comme si la Mort avait cueilli ta vie comme une belle fleur. Tu étais une si belle rose mais tes épines n'étaient pas assez pointues, pas assez acérées, pour éloigner sa main. Je suis désolé, si désolé que la cause pour laquelle tu t'ai battu et pour laquelle tu est mort n'est rien donnée. Tu sais, lorsque leur commandant est mort, les esclaves noirs que tu avais réussi à regrouper ont étaient restitués à leurs maîtres. J'aurais voulu faire quelque chose, j'aurais aimé défendre ta pensée mais lorsque je l'ai sût il était déjà trop tard. Tu sais, Élisa n'arrête pas de se plaindre que je suis renfermé sur mon travail, elle pense que je suis incapable d'être satisfait tout comme sa soeur, mais elle ne sait pas que c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour t'oublier. Je t'oublie pour un cœur un court instant pour libérer mon esprit de ta présence. Jamais je ne pourrais t'oublier soit en certain, il ne passe pas un jour sans que je pense à toi, il ne se passe pas un jour sans que je pense à ton toucher, au goût de ta peau ou juste à nos soirées passés à la belle étoile où l'on parler de notre avenir, notre vie à deux, sauf qu'il n'y a plus d'avenir pour moi depuis que tu n'est plus dans ma vie. Nos deux femmes respectifs n'étaient que des excuses, une illusion pour pouvoir vivre notre amour dans cette société qui n'aurai jamais acceptée. Mon cher John Laurens, je te reverrai à ma mort, attend moi.

De ton cher Alexander Hamilton.

My dearest Laurens,Où les histoires vivent. Découvrez maintenant