OS Harry Potter

L'amour est une garce - Fremione { l e m o n }

L'ambiance au Terrier était plus agitée qu'à son habitude. C'était la deuxième fois que la famille Weasley accueillait un mariage au sein de sa demeure. Dans une chambre au troisième étage, Ginny venait de finir de poser les décorations dans la chevelure de la lionne. La benjamine de la famille était plutôt fière du résultat, connaissant l'indomptabilité des cheveux de l'ancienne Gryffondor, c'était un exploit d'arriver à une coiffure convenable, alors pour un mariage, ça relevait du miracle. Cette fois, elle était prête, physiquement prête. Hermione regarda sa demoiselle d'honneur avec un demi sourire.

— Est-ce que...

— Je peux te laisser une minute ? Bien entendu.

Ginny avait compris, comme toujours. La jeune sorcière avait juste besoin d'un peu de temps pour elle avant de franchir le seuil de cette chambre et que tout ne change. Avait-elle des doutes ? Faisait-elle une erreur ? Pourrait-elle un jour se pardonner pour le pêcher qu'elle avait commis ? Elle se regarda une dernière fois, admirant son reflet dans le miroir devant elle si bien qu'elle n'entendit pas les pas résonner dans le couloir et s'arrêter au seuil de la porte. La Gryffondor ne le remarqua que lorsqu'elle aperçut brièvement la silhouette rousse floue dans la glace. Il était là, à quelques mètres d'elle, la sorcière pouvait sentir le regard du roux derrière elle. Il était posé contre la porte, une épaule nonchalamment appuyée contre le chambranle de porte, jambes et bras croisés. Elle entendit soudain qu'il changea de position, il semblait s'être redressé. La tension était à son comble, enivrante, électrisante, palpable. Dans une douceur et une sensualité infinie, les mains de sorcier vinrent se poser sur ses épaules tandis qu'elle se retrouvait plaquée contre le torse du jeune homme. Hermione retint sa respiration qui commençait à devenir erratique, se mordant la lèvre presque à sang. Lentement, il s'approcha de son oreille, le souffle chaud de l'ancien rouge et or vint chatouiller son oreille et cette simple sensation provoqua un frisson tout le long de son échine.

— Ne te marie pas avec lui.

La jeune femme ferma les yeux un instant, poussant un soupir un peu trop bruyant. Le sorcier fit parcourir ses doigts le long des bras de la jeune sorcière, s'aventura un peu plus sur ses courbes, ses flans, effleurant à peine la poitrine. Lorsqu'il arriva près de ses hanches, Hermione appuya sa tête contre l'épaule du rouquin. C'était dangereux, c'était un jeu beaucoup trop dangereux et ils devaient arrêter ça. L'ancien élève de Poudlard profita de cette proximité pour plonger son nez dans le cou de la future mariée, déposant un très léger baiser au creux de sa clavicule. Hermione ne pu retenir un soupir d'aise.

— Fred, minauda-t-elle

D'un coup de baguette, le dit Fred reclapa la porte et la verrouilla. Quelques secondes plus tard, il lança un sort d'insonorisation. Il rangea sa baguette dans sa poche arrière et vint caresser le ventre de la rouge et or. Hermione n'osait pas bouger, la sensation que lui procurait le grand frère de Ron était beaucoup trop exquise mais elle était tétanisée : c'était mal, bien trop mal. Lentement, elle senti la pression des doigts de Fred défaire les boutons de sa robe, de haut en bas jusqu'au creux de ses reins. La respiration de l'ancienne Gryffondor était de plus en plus saccadée alors que le rouquin était aussi calme qu'un Poufsouffle, aussi fourbe qu'un Serpentard, son courage en revanche, provenait bien de sa maison d'origine. Fred fit glisser le fin tissu des épaulettes et dans un bruit étouffé, la robe blanche tomba. Hermione ne bougeait toujours pas, elle était à présent en sous-vêtements, talons au pied. Cette vue était des plus délicieuse aux yeux du rouquin.

— L'amour est une garce. Laisse-moi profiter de ce dernier moment.

Au fond, il savait qu'il allait la perdre, qu'elle allait tout de même l'épouser, lui le petit frère qui avait marché dans l'ombre de ses frères depuis tant d'années. Lui qui dès sa scolarité, prit ce sentier encore inconnu mais qui le mena incontestablement à la gloire. Lui, qui gagnait tout : la reconnaissance de tous, la fierté de sa famille, la fille. Lui, Ron Weasley. Pourtant, c'était bien dans ses bras à lui, Fred Weasley, que la future mariée était actuellement. C'était bien sous ses caresses lascives que la brune frissonnait et encore, il l'avait à peine touché.