DOUBLE KILL - George Weasley x OC

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Double Kill

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Double Kill

« Je suis une Gryffondor ». « J'ai le courage d'une Gryffondor » et « j'ai la capacité de le faire ». Tels sont les mots dont j'essaye de me persuader depuis cinq minutes. Je tente vainement de me convaincre que j'ai l'audace de la lionne que je suis supposée être. Après tout, ce n'est pas comme si le travail recherché était compliqué, que je ne connaissais pas les produits vendus ou que je n'avais jamais adressé la parole aux propriétaires de la boutique. Durant la totalité de notre scolarité au collège Poudlard, je pense que c'est peut-être arrivé deux ou trois fois.

La première, c'était pour acheter l'une de leurs plumes à correcteur d'orthographe, un objet qui s'était révélé sincèrement utile lors de mes poussées d'inspiration où j'écrivais de longues péripéties qui relevaient du fantasme. Cet artefact était devenu l'un de mes produits préférés de leur boutique et de nombreux devoirs avaient été ainsi sauvés de stupides fautes d'inattention — c'est souvent ce qui se passe lorsque vous regarder un peu trop longtemps George Weasley, rire avec son jumeau, en salle commune alors que vous êtes censés rédiger 30cm de parchemin pour tel ou tel cours. —

La seconde, ce fut pour prendre la défense d'un jeune élève de Poufsouffle d'une blague que j'avais estimé de mauvais goûts de la part des rouquins. J'ai toujours apprécié l'humour et les inventions de Fred et George, je les trouve très ingénieux, je dirais même extraordinaires. Ils ont vraiment su se démarquer du formatage de l'enseignement magique en apportant une touche d'originalité. Bref, il me semble avoir toujours eu. En revanche, si la plaisanterie tente à la malveillante, ou s'avère cruelle, je pense avoir le droit à intervenir. Et c'est ce qui était arrivé ce soir-là. Les jumeaux avaient simplement paru surpris, mais je n'en avais pas démordu, mes colères pouvaient se montrer aussi terrifiantes qu'une Hermione Granger en situation de stress au moment des BUSES.

Enfin, la dernière fois, c'était pour de l'ouverture de la boutique. Comme tous étudiants de Poudlard, ou n'importe quel sorcier un peu joueur et curieux, je m'étais rendue dans ce petit magasin qu'ils venaient d'initier. J'avais tout bêtement bredouillé des félicitations lorsque j'étais allée jusqu'au comptoir pour acheter mon produit fétiche.

J'inspire un grand coup et resserre légèrement mon manteau avant d'arpenter les quelques mètres qui me séparent de la devanture de Weasley, Farces pour sorciers facétieux. Lorsque j'entre, la boutique est bondée et je peux difficilement remarquer les deux têtes rousses des propriétaires, courir dans tous les sens. Je suis toujours autant admirative de ce que Fred et George ont construit, le chemin qu'ils ont parcouru. Et cette magie qu'ils proposent est simplement extraordinaire, une réelle bouffée d'énergie. Zonko, à côté, ce n'était rien ! Je m'avance d'un pas qui se veut assuré vers le comptoir où se trouve à présent Fred, mais mon attention est détournée vers une petite qui tente d'attraper une boîte d'oreilles à rallonge. Sans hésitation, je lui rends service et lui tends le produit avec un sourire si expressif que les yeux de la gamine s'illuminent. C'est si réjouissant de voir le bonheur d'un enfant, surtout lorsqu'il achète un artefact Weasley, car les jumeaux n'ont pas tort : Le monde a besoin de rire. À peine ai-je le temps de me retourner pour me rendre près d'un des garçons, qu'un jeune homme m'interpelle sans me demander au préalable si je travaille ici. Sa question sur les effets secondaires du rêve éveillé me désarçonne. Je lui réponds avec toutes les connaissances sur le produit que je possède déjà. Après tout, c'est pour ça que je suis là, autant commencer tout de suite.

OS Harry PotterWhere stories live. Discover now