Nuit d'orage

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Un bruit sourd me réveille, de mon rêve. Allongé dans mon lit, je suis terrifié. J'essaye de me rendormir. Cet horrible bruit retentit de nouveau accompagné d'une forte lumière. Je sursaute. Je serre mon ours en peluche. Je suis terrorisé. Il y a qu'une personne qui peut me reconforté. Prenant mon courage à deux main, je descend de mon lit. Le bruit se fait plus fort, je sursaute encore. Je ressere ma peluche. J'arrive à sortir de ma chambre. Je me faufile dans cet immense couloir sombre. Seul la lumière et le bruit résonne. Je tremble de peur mais je continu d'avancer. Personne n'est présent à cette heure-ci. Tous le monde est censé dormir. Je suis seul déambulant dans le noir tout tremblant. A chaque fois que le bruit assourdissant retenti, je sursaute. Tous ces bruits me terrifie. Mes larmes se mettent à couler sur mes joues. Le trajet est très long. J'arrive enfin à ma destination. Je tremble comme une feuille. J'ouvre délicatement la porte. Pourvu que je ne l'ai pas réveillé. J'entre à pas de loup. Comme si un monstre aller me tomber dessus. Je ressursaute par le bruit. J'ai tellement peur. J'avance prudemment. J'ai envie de courir dans ses bras. Me réfugié mais je ne veut pas le réveillé. Le bruit est de plus en plus fort. Je pousse un petit cris de terreur. Je le vois bouger dans son lit. Il va me grondé. Je suis tétanisé, tellement j'ai peur. Le bruit plus la lumière aveuglante me terrifie. Je fais tomber ma peluche et cris de plus belle. Mes larmes coulent de plus en plus. Je vois mon frère se redresser, il allume la lumière de sa table de chevet.
Méliodas : Zeldris!? Que fait tu là ?
Je suis incapable de répondre. Il s'approche de moi et se met à ma hauteur. Il me caresse ma joue humide. Un autre bruit se fait entendre. Je sursaute et cris encore. Il me caresse les cheveux.
Méliodas : C'est de l'orage que tu as peur?
J'hoche la tête de haut en bas.
Méliodas : Tu as bien fait de venir.
Il se redresse, récupère ma peluche et me la donne. Je prend la main de mon grand frère. Il n'a peur de rien, il est toujours là pour moi. C'est mon frère. Mon grand frère, rien qu'à moi. Très fort et courageux. Je me glisse sous les draps. Il fait le tour et prend quelque chose sur son bureau.
Méliodas : Je voulais attendre encore un peu pour te l'offrir mais il autant peur de l'orage que toi.
Je ne comprend pas. Mon frère revient et me tend une belle peluche chat. Je retrouve le sourire. Je la prend et la serre contre moi. Je suis trop content. Je saute au cou de mon frère. Il trouve toujours pour me faire plaisir.
Méliodas : Content que sa te plaise.
J'adore ma nouvelle peluche. J'entend de nouveau l'orage. Je sursaute de nouveau. Mon frère resserre l'étreinte.
Méliodas : Chuutt... Je suis là. Tu n'as plus rien à craindre.
Mon frère me réconforte toujours. J'ai de la chance de l'avoir. Il essuie mes larmes et embrasse mon front.
Méliodas : Viens par là petit frère.
Je me calle près de lui. Je met ma tête sur son torse. Il me papouille le dos. Sa m'apaise. Mon frère me met la couverture sur moi.
Méliodas : Bonne nuit mon frère.
Il m'embrasse de nouveau mon front. Je finis par m'endormir.

Ça m'arrive souvent de me glisser sous les draps de mon frère, venant chercher du réconfort lors des nuits d'orages. Je prend toujours mes deux peluches et vais le rejoindre.

Ce matin, je me réveille et regarde autour de moi. Cherchant mon ours. Ne le trouvant pas dans mon lit, je me redresse et observe ma chambre. Où peut il bien être? J'espère que je ne l'ai pas perdu. Déjà que mon chat à disparu. J'étais tellement triste. Avec mon frère, nous l'avons chercher partout dans le château. Malheureusement, nous l'avons jamais retrouvé. Je m'en suis voulu. En plus, je l'adorais ma peluche. Je me lève et regarde sous mon lit. Ouf, mon ours est là. Il a dû tomber durant la nuit. Je l'attrape et le ramène contre moi. C'est tous ceux qu'il me reste. Mon frère est parti il y a bien longtemps. Il me reste seulement mon ours pour me consoler. Je le serre et des larmes coulent le long de les joues. Mon frère me manque terriblement. Je dois me ressaisir. Je ne supporte plus de vivre en c'est lieux tous seul. Sans mon frère pour me protéger. Je dois m'enfuir et j'aimerais le retrouvé. Je m'habille. Je porte mon uniforme, mes pièces d'armures et mon épée. Je prend un sac, met mon ours dedans et enfile une cape. Je sors de ma chambre et profite qu'il y a personne dans les environs pour filer. Une fois dehors, je met ma capuche et cours le plus vite possible. Loins de tous. J'ignore où aller. Des heures que je marche. Tous ceux que je veux, c'est m'éloigner le plus possible. Dans l'après-midi, je me fait surpprendre par la pluie. Il y a rien aux alentours pour me protéger. L'averse est de plus en plus forte. L'eau traverse le tissu. J'ai froid et je suis trempé. Au loins, je vois une sorte de taverne. Je pourrais m'y réfugier. Je me dépêche et entre dans l'établissement. Il y a du monde. Ils ont dû avoir la même idée que moi. Un cochon vient à ma rencontre. Il me conduit à une table libre. Je suis surpris qu'il puisse parlé mais ne pose pas de question. Je ne veut pas me faire remarquer. Je m'installe mais garde ma capuche. On ne sait jamais. Je suis prince après tout. J'ignore si les humains connaissent mon visage. Autant rester prudent. L'animal s'éloigne et par servir. Je regarde dans mon sac et constate que ma peluche est tombé. Je regarde autour de moi et la vois par terre. Je me penche pour de nouveau la récupéré. Quelqu'un la ramasse avant moi. Je relève la tête. Je vois un jeune homme, d'apparence il est jeune, ses cheveux blond sont en pagaille. Je reste interdit. Ce n'est pas possible. Que fait il là ? Il regarde mon ouson sous toutes ses coutures.
Méliodas : Tient, étonnant. Il ressemble beaucoup à une peluche que j'ai déjà vu.
Il me la tend. Je découvre ses yeux d'un vert émeraude. Il n'y a pas de doute possible. Je la récupère.
Zeldris : Méliodas?
Il me regarde plus en détaille. Un bruit que je connais bien se fait entendre.
Méliodas : Voilà, l'orage maintenant.
Je serre la peluche contre moi. J'ai toujours horreur de l'orage. Ça m'effraie toujours autant. Mon frère pose sa main sur mon épaule.
Méliodas : Je finis de m'occupé des clients et je reviens vers toi. Ça va aller?
J'hoche la tête de haut en bas. Il part finir son travail. Je grelotte de froid. L'attente est longue. Mon frère fini son boulot et revient enfin vers moi. Suivi du cochon.
Méliodas : Tu dois être geler. Il faut que tu te change.
Zeldris : Je suis partit sans prendre d'affaires.
Méliodas : Tu as de la chance d'être entrer dans ma taverne.
Je suis surpris. J'ai besoin d'en savoir plus.
Zeldris : Depuis quand?
Méliodas : Quelques années. J'ai toujours rêver d'en avoir une.
Zeldris : C'est pour ça que tu es partit?
Méliodas : Il y a de ça. Nous en reparlerons plus tard. La priorité c'est que tu te réchauffe. Viens, suis moi.
Je suis mon frère dans sa chambre. L'animal pose beaucoup de questions. Aucun d'entre nous lui répond. Je finis par savoir son nom, Hawk. La mère du cochonet porte sur son dos l'établissement. C'est surprenant. Arrivé dans sa chambre, il regarde dans son armoire.
Méliodas : Pose ta peluche sur la commode.
Je fais se qu'il me dit. J'enlève ma cape et la donne à mon frère. Il me tend des affaires propres.
Méliodas : Tu devrais prendre une douche bien chaude pour te réchauffer.
Zeldris : Merci.
J'enlève mes pièces d'armure et mon arme. Il me les prends et me les pose sur une chaise. Il me montre la pièce d'eau et me sort une serviette. Je me déshabille et vais sous la douche. C'est vrai que sa fait du bien. La chaleur de l'eau détend mes muscles. Je finit de me laver et sors. Je met les affaires qu'il m'a donné. Une chemise et un pantalon. J'étend mon uniforme pour le faire sécher. Je met mes chaussettes sur le rebord de la baignoire. Je ressort de la pièce avec une serviette autour de cou. J'avance vers lui. Il me prend la serviette et me la met sur les cheveux.
Méliodas : Si tu ne les sèches pas correctement, tu vas avoir froid.
Il me frictionne le crâne. Quand j'étais plus jeune, mon frère me le faisait souvent. J'adorais prendre des bains avec lui. On mettais de l'eau partout. Il m'enlève la serviette et par la mettre dans la salle de bain.
Hawk : On dirait que vous êtes jumeaux.
Avec mon frère on explose de rire.
Hawk : Qu'es ce que j'ai dit?
Méliodas : C'est vrai que coiffé comme ça, tu me ressemble encore plus. Je suis largement plus âgée que lui. Zeldris est mon petit frère.
Hawk : Quoi !?
Méliodas : Zel tu vas être content. Regarde ce que je t'ai retrouvé.
Il prend quelque chose dans son lit. Il revient vers moi avec une peluche chat. Mon doudou. Il me la tend et je la regarde sous toutes les coutures.
Méliodas : J'ai dû refaire un point à sa patte.
Je pensais l'avoir perdu. Je suis si heureux. Je la serre contre moi. Je ferme les yeux et me souviens que je la traîner toujours avec moi. Peu importe où j'allais. C'était mon grend frère qui me l'a offerte. Je ne pouvais pas m'en séparé. C'était ma peluche préféré.
Zeldris : Comment...?
Méliodas : Tu sais, elle était vraiment pas loin. Quand je suis partit, je suis passé par la cour extérieur. Elle était dans un coin. Je les récupéré et une fois que je me suis installé, je l'ai réparé et lavé. Je l'ai gardé près de moi car je savais qu'un jour tu viendrais me trouver.
Ému, je pars enlacé mon frère. Je réfugie ma tête dans son cou et pleure toutes les larmes de mon corps. Je suis si heureux d'avoir retrouvé mon frère, ma peluche, d'être dans ses bras et il m'a attendu. Il répond à mon étreinte et me caresse le dos. Ça fait tellement de bien d'être enfin dans ses bras. C'est mon grand frère, rien ne pourras changer ça. Les grondement de l'orage me fait sursauter. Il me serre un peu plus dans ses bras. Je me sens en sécurité.
Méliodas : Chuuuttt... Ce n'est rien. Tu n'es plus tous seul.
Je m'éloigne de lui et il essuie mes larmes.
Méliodas : Tu veux boire quelque chose?
Zeldris : Oui... Un chocolat.
Méliodas : Aller viens.
Nous redesendons dans la salle principale. Il me prépare ma boisson. J'observe la pièce. Il y a plus personne. Nous parlons de tout et de rien avec mon frère. Ça fait du bien. Dans la soirée, nous allons nous coucher. Je me glisse sous les couvertures.
Méliodas : Ton ours est sec.
Il me donne mon autre peluche. Je la met dans le lit, contre moi. Mon frère vient me rejoindre avec un livre qu'il pose sur le matelas. Il met la lampe a nos tête et se met sur le ventre. Je l'imite. Il me lis l'histoire. Des fois, je prend la lecture. J'adore. J'arrive à oublié l'orage qui gronde toujours autant. Je commence à somnoler. Il pose le livre sur sa table de chevet ainsi que la lampe. Il se remet sur le dos et me ramène contre lui. Je finis par m'endormir.

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