La fugue

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"Les Durleys sont aller trop loin cette fois !" Pensa Harry

Effectivement, quelques heures auparavant Tante Pétunia et son cousin Dudley s'étaient proposés pour accompagner Tante Marge à l'aéroport. Le laissant donc seul avec Vernon. Mais quelle bonne idée.

Même pas quelques minutes après le départs de sa femme, de son fils et de sa soeur, Vernon aggripa Harry par les cheveux pour le traîner dans sa chambre.

" Mais qu'est ce qu'il t'a pris de parler comme ça à Marge espèce de montre ?! " Demanda Vernon furieusement.

" C'est elle qui-"

" Sans oublier le verre que tu as fais exploser ! Je t'ai dis de ne pas faire de bizarrie sous mon toit ! " Le coupa Vernon toujours aussi furieux. " Je vais t'apprendre les bonnes manières garcon..."

Vernon plaqua notre jeune héros sur son lit avant de tirer son t-shirt miteux jusqu'à ses poignets pour l'attacher aux barreaux du lit.

" Oncle Vernon je suis désolé... pitié ! " S'écria Harry en voyant l'étincelle de pur désir prendre de plus en plus de place dans les prunelles de son oncle.

Celui-ci l'ignora et déchira le pantalon et le caleçon de son neveu avant de déboutonner le sien.

" NON !! PITIÉ ! " Se debatit Harry en donnant des coups de pieds. " Ne fait pas ça ! "

" C'est entièrement de ta faute sale monstre ! Tu croyais pouvoir m'allumer comme ça sans en assumer les conséquences ? Tes vraiment une pute comme ta mère ! " Répliqua son oncle en écartant durement les cuisses de son neveu et en le pénétrant d'un seul coup de reins.

Une douleur atroce. Voilà ce que ressentais Harry.

Il se mit à sangloter en criant de douleur et de honte. Il entendait les gémissements de plaisirs de son oncle au dessus de lui et sa terreur et son impuissance se firent plus forte. Il se sentait sale. Et la douleur qui ne cessait d'augmenter à chaque va et vient rendait la tâche plus compliqué.

Il ne savait pas combien de temps sa torture allait durer.

Jusqu'à ce que la porte de sa chambre s'ouvrit et laissa place à sa tante Pétunia. L'espoir passa à travers ses yeux mais seule le regard de pur dégoût de sa tante lui répondit.

" Je savais que tu étais un monstre ! " Dit elle sèchement avant de se placer à côté de son lit et de lui plaquer sa main sur la bouche d'Harry pour faire taire ses gémissements. " Dudley viens d'aller se coucher se serait dommage qu'il assiste à ce spectacle. Je te prie d'en finir vite Vernon." Reprit elle

Les larmes du survivant reprirent de plus belle avant que son oncle se mette à le pilonner sauvagement et que la douleur devienne insupportable.

La seule chose bénéfique à cette douleur c'était qu'elle fut suffisante pour que le corps de Harry le laisse s'évanouir et partir pour oublier cette enfer.

Quelques heures plus tard le jeune homme ouvrit les yeux et se rendit compte qu'il n'étais pas attaché mais que ses poignets étaient douloureux. Sans oublier qu'une chose poisseuse et dégoûtante coulait le long de ses cuisses.

Puis tout lui revient en mémoire. Ce que son oncle avait fait. Les mots rude qu'il avait utilisé. La trahison de sa tante.

Des violants tremblements et une terreur sans nom pris possession de lui. Il fallait qu'il parte. Maintenant.

Le-Garçon-qui-a-survecu sentit l'adrénaline pulsé dans ses veines et décida d'agir au plus vite. Il s'habilla chaudement, crocheta les serrures de sa chambre ( comme lui avait appris Fred et Georges l'année précédente ) et récupéra sa malle dans le Placard sous l'escalier, avant de sortir de la maison sans un bruit et sans un regard en arrière.

Il marcha jusqu'à un air de jeu et s'effondra sur la balançoire. Il pensa à toutes ses éventualités : Il ne pouvait contacter personnes sans sa chouette qui était parti chasser Dieu sais où et il ne connaissais aucun sorcier habitants dans le coin.

" Je suis bien parti pour dormir à la belle étoile..." Pensa Harry

Un bruissement de feuilles le fit sortir de ses pensées et le survivant se mit sur ses jambes en un claquement de doigts avant de sortir sa baguette.

" Un chien..? " Pensa Harry en voyant une petite masse noir sortir des buissons pour se rapprocher de lui.

" Qu'es ce que tu fais ici tous seul mon beau ? Tu t'es perdu ? " Demanda le jeune homme au chien avant de s'accroupir devant lui pour le caresser.

Le chien était certes, très beau cependant il étais maigre et ses poils étaient sales.

" Tu n'as peu être pas de famille...Ça te dis de rester avec moi ?"

Le chien se mit à aboyer et secouée la queue joyeusement en guise de réponse.

" Il faut donc que je te trouve un prénom, je ne vais pas t'appeler " le chien " quand même ! Alors voyons voir.... Cacahuètes ? Non trop niais. Brutus ? Non trop brute. Médor ? Non trop utilisé....Sniffle. Ouais ! J'aime bien celui-ci ! " S'exclama le survivant

Le chien lui lécha tendrement les doigts pour montrer son accord arrachant un sourire a notre héros.

Apres quelques minutes, Harry sorti quelques biscuits qu'il avait caché dans sa malle avant les vacances au cas où sa " famille" décidait de ne plus lui donner à manger du tout. Ce qu'il n'avait pas prévu c'était que son oncle décide d'enfermer sa malle dans le placard avec sa baguette. Heureusement qu'il avait tous récupérer. Merci Fred. Merci Georges.

" Désolé je n'ai que ça à te proposer en attendant de trouver une solution." Dit-il en donnant un biscuit au chien affamé. " Tu sais...depuis la mort de mes parents je vivais avec mon oncle et ma tante. Des gens vraiment horrible. Je n'ai jamais rien fait pour qu'ils me déteste et rien n'étais jamais suffisant pour eux...Tous ce que je veux c'est que mes parents reviennent. Pour me sauver de cette enfer. Mais ils ne reviendront jamais. Et je serai toujours seul. Qu'es ce que j'ai fais pour mériter ça ? Est ce que j'ai fais quelques de mal ? "

Harry se mit à pleurer. Peu être que son oncle avait raison. Tout était de sa faute. Après tout s'il n'avait jamais existé ses parents seraient encore en vie.

Soudain des bras puissant mais protecteurs le captura dans une étreinte douce et chaleureuse.

" Chut Harry. Tout doux. Je suis là maintenant et je ne te laisserai pas je te le promets." Sussura une voix rauque mais rassurante.

Le jeune homme aux yeux émeraudes se laissa glisser dans l'étreinte sans se poser de question avant de s'endormir paisiblement pour la première depuis les vacances.



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