VAL

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Je t'attend depuis ce balcon en regardant une carte, c'est un jour sans pluie ni orage. Une fine ruelle porte sur la grande place de la ville. Au fond de cette ruelle, une porte de prune moisis en dessous d'une femme gênante en néon agitant une jambe après l'autre, image après image. Un instant plus tard, la porte grince et tu es enfin dehors...

Ma cible.

Tu vérifies tes poches...en soupirant, de honte sûrement. Après tout, c'est pas très glorieux de baiser la petite Émilie alors que Charlotte t'attend chez toi avec le petit Philippe dans ses bras. Mais bon, tu as besoin d'évasion et de te soulager de ton quotidien.
Alors que tu marches assez rapidement, tu es maintenant juste en dessous de moi. Je laisse glisser la carte blanche de ma main, et elle atterrit juste devant toi. Tu n'as pas eu le temps de la voir tomber, tu étais trop fixer sur la sortie de la ruelle. La carte s'est logé sur ton pied. Tu as le souffle coupé pendant un instant. Tu te baisses, frêlement, et retourne la carte.
Au moment où tu veux retourner la face blanche, le ciel fait pleuvoir des carte au dessus de ta tête. Un véritable déluge de carte blanche et rouge s'abatte sur toi, gentiment. Tu prend peur, tu sais ce que ça veux dire, tu as déjà entendu que des maris infidèles se faisait assassiner pour moins que ce que tu as commis mais tu ne voulais sûrement pas y croire. Tes jambes s'enfuient, traînant ta carcasse de gros lard avec.
Tu as presque atteint la sortie de la ruelle quand soudain tu sens que tu as tapper l'épaule de quelqu'un que tu n'a pas vu dans ce déluge.
Tu te retourne, il n'y a personne, tu reprend la route et
- Bonjour Monsieur.
Je te salue convablement,agitant mon chapeau et remettant convenablement ma cravatte arborant les deux la couleur du néant.

- Bonjour.

Tu m'aboies une salutation, en ouvrant à peine la bouche, je t'avoue que ça m'a pincée le cœur. Tu essayes de passer devant moi en m'ignorant mais je dresse le bras droit pour te stopper.

- Malheureusement Éric, je ne peux pas te laissez continuer.
- Je pense que si, espèce de taré.
J'avance d'un pas alors qu'il recule en même temps, le poing serré à l'intérieur de sa poche. J'enfile à ma main gauche un gant noir. Des petites toiles rouge commence à s'illuminer sur ce gant et sur ma cravate
Il me braque avec son flingue.

- Bon tu vas dégager ou je te descend !

- Oula ! On se calme ! je crie alors que je trébuche par terre, mes fesses embrassant le sol.
- c'est quoi ces putain de gants !
- ce sont des accélérateurs cardiaques, c'était pour vous étourdir avant que mes camarades arrivent!
- Mais bordel c'est pas possible ! Vous me voulez quoi ?
- Vous êtes un ennemi de l'amour, nous sommes venu vous occupez de...
Oh mais arrêtez de me braquez comme ça je vous en supplie !

- Bon c'est bon... tu me laisses partir alors.

- Je ne peux pas.

- Mais bordel !

Tu vas mourir.

Vera !

La balle part à vive allure, alors que la dernière carte tombait du ciel et que je fermais les yeux, jentend des bruits de pas de course, puis droit à ce moment là, une profonde vibration rententit qui ricoche la balle et l'envoit rebondir contre un des murs de la ruelle

Depuis quand ta peur des balles en plastiques Val ?

J'ouvre les yeux..., je vois une mèche rebelle teinté d'une tulipe noirci, une veste en cuir par dessus un débardeur. Pour finir, une voix plutôt chou pour un look aussi anarchique.

- J'avoue que j'ai paniqué...

Elle pleure de rire.

- Tu m'a tué ! J'étais déjà morte de rire quand ta essayé de faire ton cool qui se dégonfle !

Les Valets de cœursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant