¹ 𝔡𝔦𝔞𝔟𝔬𝔩𝔦 𝔯𝔢𝔱𝔦𝔞

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Le zéphyr glacial qui se glissait à travers les couloirs de pierre s'engouffrait sous les portes et les couvertures, rafraîchissant des corps endormis en y faisant naître quelques mouvements et grelottements de protestation

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Le zéphyr glacial qui se glissait à travers les couloirs de pierre s'engouffrait sous les portes et les couvertures, rafraîchissant des corps endormis en y faisant naître quelques mouvements et grelottements de protestation.

Inhabituel pour ce mois de Septembre, le froid s'entremêlait à quelques rayons dorés qui caressait le monde loin en-dessous d'eux.
Noyées dans le brouillard, les tours de l'immense château prenaient vie peu à peu, en même temps que le soleil perçait la fine obscurité à l'horizon.

Le lac calme accueilli doucement ses rayons, créant mille éclats métalliques et miroitants dans le paysage reposant.
Un cri de chouette déchira le silence du paysage, résonnant entre les rocs et les pierres.
 
Allongés dans leurs lits respectifs, des centaines d'élèves ouvraient déjà les yeux, alors même que l'aurore perçait le ciel en le tâchant d'une encre mordorée.

Certains étaient couverts d'un voile de fatigue, d'autres déjà bien éveillés par le froid glaçant, et encore d'autres se refermant face à la perspective d'une nouvelle année.

Première d'entre toutes ou encore dernière, elle s'immisçait dans l'esprit de chacun d'entre eux pour leur rappeler que les vacances étaient terminées ; et ce depuis un jour.

Peu à peu dans une mécanique enrouée, les corps excités ou déjà ennuyés se levaient de part et d’autre des dortoirs du château pour se diriger vers de douches et des armoires.

À l'image du léger vent qui glissait le long des pierres et des tissus, des bruissements de conversations s'élevaient dans le château.

Les étudiants de sixième année plaisantaient entre eux en regardant les tout jeunes sorciers éblouis par tous les fantômes qui flottaient dans les couloirs en saluant les arrivants.

Cependant, quelques élèves étaient encore étendus dans leurs lits, appréhendant l'année à suivre pour certains ; ou ayant juste une flemme trop présente pour d'autres.

Cependant, quelques élèves étaient encore étendus dans leurs lits, appréhendant l'année à suivre pour certains ; ou ayant juste une flemme trop présente pour d'autres

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Enterrés dans les cachots, les sixièmes années entourés de vert et d'argent restaient silencieux dans leurs dortoirs. Aucun d'entre eux ne bougeaient.

↯ - '𝚑𝚎𝚞𝚛 - ◍ [𝚙𝚊𝚞𝚜𝚎]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant