Chapitre 1

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Avec un tel cours, tout ce qui était intéressant, c'était de regarder l'horloge en attendant la sonnerie. Cette délivrance tant attendue. Maxime fixait donc cet pendule avec avidité. Mais un détail attira son attention, la trotteuse s'arrêta subitement. Au même moment, silence dans la salle, plus personne ne bougeait, pas même la professeure. Aucun battement de paupière, pas de respiration. Maxime se dit qu'ils ressemblaient à des mannequins de cire. Il se leva, poussa la porte et arriva dans le couloir. La, deux lycéens étaient assis sur un banc, immobiles. C'était comme si le temps c'était arrêter, comme ça. Voila c'est ça, le temps ne s'écoulait plus. "Incroyable" pensa Maxime. Mais alors pourquoi pouvait il se déplacer ? Il se dit qu'il avait dû s'endormir pendant le cours, harassé par l'ennui de la leçon. A son réveil, 2h de colle allait l'attendre... Il se pinça mais rien, bon, si il ne pouvais sortir de son rêve, il allait l'explorer et profiter du repos. Des hommes et femmes apparurent au bout du couloir. Ils étaient tout de vert et de rouge vêtu. Une association de couleurs étrange aux yeux de Maxime. L'un d'eux le pointa du doigt, et le groupe se tourna comme une seule personne vers lui. Puis celui qui était en tête de cette procession dit :

- Brigade de contrôle des voyageurs temporels. Sortez vos papier, si vous êtes la, vous devez connaître la procédure.

Pris de peur à cause de ces gens bizarrement habillé, Maxime repartit dans sa salle de classe. du coin de l'oeil, il vit avec horreur que ces personnes avaient dégainés toutes sortes d'armes qui semblaient provenir d'époque différentes : haches vikings, lances antiques, arbalètes du Moyen-Age, armes à feu automatiques de l'époque moderne... Le garçon claqua la porte avec violence. Aucune issue dans cette pièce. Il entendit alors des pas dans le couloir, tant pis, il allait passer par la fenêtre. En courant vers l'issue, il trébucha sur un sac. Le mur se rapprocha dangereusement. C'est alors qu'il traversa la matière et se retrouva suspendu dans les airs au dessus de la cour. Les gens ne bougeaient pas, alors qu'en plein mouvement. Puis il se dit qu'il pouvait peut-être volé, ce qui l'aiderai à fuir ces gens armés jusqu'aux dents. Pendant qu'il essayait la nage aérienne, une détonation retentit ! Une femme en vert avait ouvert la fenêtre et lui tirait dessus. Une balle siffla à son oreille. Il n'arrivait pas à se déplacer et commençait à paniquer, là, dans les airs. Elle cria à Maxime pour couvrir le vent :

- Rendez-vous sans résistance et tout ira bien.

- Mais laissez moi tranquille, lui répondit Maxime à plein poumon.

La femme qui ressemblait à un martien le mit en joue, c'est alors que le garçon compris comment se déplacer, il suffisait de penser à son déplacement. Il prit de la vitesse, maintenant les balles pleuvait puisque un homme tentait de l'abattre avec un fusil automatique. Un projectile lui entailla la cuisse. Maxime ne comprenais puisqu'il traversait la matière. Ses pouvoirs semblait fonctionner à certain moment et pas à d'autres. Une idée lui traversa l'esprit. Il partit en piquer vers le sol et souhaita très fort de pouvoir de nouveau traverser les objets. À pleine vitesse, il traversa le sol. Sous terre, il était à l'abris des balles. Il attendit ce qui lui semblait être 10 minutes, chose impossible puisque le temps était arrêter. Sa jambe s'était soignée, cependant il subsistait une ouverture sur son jean. Il se déplaça dans les roches et les fondations de bâtiments et ressortit dans un couloir de son lycée. Aucun faux martiens en vue. Il se dit que se rêve était totalement fou, il allait de surprise en surprise. Si ça ce trouve il s'en souviendrait et pourrait en faire une histoire. Il se souvint alors que l'un de ses amis lui avait dit quand des les songes, quand on regardais ses mains, elles étaient tordues, bizarres, mal faîtes. Cela permettait de savoir si on rêvais ou non. Il regarda alors, elles étaient normales. L'idée qu'il ne rêvais pas lui traversa l'esprit. Il se dit que c'était impossible et rit. Malgré tout, une panique inconsciente en lui. Et si le temps ne redémarrai plus ? Il couru jusqu'à sa salle. Les aiguilles ne tournais toujours pas. Il s'assit et se dit que si il pouvais gérer ses pouvoirs par la pensée, il pouvait sûrement relancer le temps. Soudainement, un homme vert ouvrit violemment la porte et transperça Maxime de son regard. Il cria dans le couloir :

- Je l'ai !

Le garçon souhaita très fort que les instants redémarrent. Et, brusquement l'homme disparu, comme ça. Il tourna la tête vers la pendule, les aiguilles tournaient ! Il fixa la porte qui était toujours ouverte, la professeure la referma et regarda Maxime. 

- Que se passe t-il jeune homme ? Pouvez suivre le cours pour changer de vos habitudes. Livrez nous le fruit de vos pensée.

- Le vert ne va pas avec le rouge, marmonna Maxime.

L'escapade intemporelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant