Chapitre 1

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Mes pupilles effleurent du regard la feuille fraîchement imprimé empoigné devant moi. Septique et franchement indécise de l'utiliser, un goût amer de déception me traverse la gorge soudainement.

Faire un CV s'annonce beaucoup plus délicat que je l'aurais réellement supposé. Cela est vrai, après tout, écrire son nom et ses compétences c'est ça que je dois effectuer sur cette feuille, mais pourtant plus mon regard s'aventure à lui trouver des défauts, plus je me perds dans la grande sentence que je me suis moi-même octroyé.

Faire de moi un individu parfait n'accroîtra pas mes chances de gagner le droit de faire partir de la grande équipe de Black entreprise, cela est sûr. Je crois plutôt que me donner quelques défauts me ferait percevoir aux yeux des directeurs, plus humaine.

Après tout, l'humain n'est pas parfait, voir jamais.

Demain, je postule à Black entreprise, celle-ci connue de tous ici. C'est pour ainsi dire, très important que je finisse ce CV. Je veux faire partir de cette entreprise déjà beaucoup jalouser pour sa grande réussite.

Dernièrement un poste de comptabilité c'était libérer, j'ai sans hésiter plus longtemps de postuler.

Depuis que j'ai fini mes études, je travaille dans une petite boulangerie à quinze minutes de mon appartement à New York. Le temps est venu pour moi de me retrousser les manches pour avoir un métier dans laquelle j'ai passé plusieurs années à étudier jour est nuit sans divertissement, sans sorti et sans amusement. Quand j'ai vu cette annonce, j'ai tout de suite sauté sur l'occasion avant qu'elle ne m'échappe d'entre les doigts et je me retrouve à faire mon CV, chez mes parents qui plus est.

Ceux-ci fières de moi depuis peu, m'avait sans pour ne pas mentir, inviter à dîner ce soir chez eux des voisins, pour fêter selon ma mère mon futur job qui jusqu'à maintenant, est très flou. Ce que j'essaye éperdument de leur avouer est que je peux sans problème ne pas l'avoir. Dans ce monde, c'est le plus compétent qui gagne, pas le dormeur.

Faire de moi leur fierté, m'offre une certaine charge mentale que je ne souhaite à personne sur cette terre. Même si deux enfants font office de fierté, j'ai l'horrible impression de prendre tout sur mes épaules. Mon frère vient tout juste de rentrer en médecine et mes parents n'attendent plus que mon tour. Le dire de cette façon me fait penser que je le fais avant tout pour eux, mais je suis la première que les mots « fière de sois » devraient faire office de dictionnaire.

— Alors ma chérie, comment avance ce CV ?

Je relève la tête lorsque la voix douce et chaude de mon père se fait sentir dans mes oreilles. Je souris devant son visage fatiguer, abimer par les années de dure vie de travail.

— C'est... juste des mensonges, racontai-je en déchirant la feuille en deux.

Son sourire tout droit sorti du bonheur, élargis le mien sans vraiment le vouloir. J'aurais au moins essayé de broyer du noir devant ce grand homme, mais je n'y arrive tout simplement pas. Cela est beaucoup trop difficile de ne pas être infecté par ce sourire dangereusement contagieux.

— Je n'arrive pas à m'identifier à travers ce bout de papier, formulai-je dans l'espoir qu'il m'appuie.

— Dire la vérité et parfois beaucoup plus décente que de mentir, parce que même avec ton horrible manie d'entrer en collision que ce soit avec quelque chose ou quelqu'un, tu te diras que j'ai réussi même avec mes plus grands défauts. Écrits dans ce CV que tu es la déesse de la désorganisation et puis ils seront plus attirés par tes études ou encore s'ils ont devant eux une calculatrice vivante, plaisante-t-il en me reposant devant moi l'ordinateur.

Un léger rire s'échappe malgré lui de mes lèvres. Si moi je suis la déesse de la désorganisation, mon papa lui est un Dieu pour remonter le moral aux gens.

— Une calculatrice vivante, me moquai-je ouvertement.

Nous éclatons de rire passionnément, avant de nous reprendre petit à petit.

— J'ai préparé du spaghetti, ça pourrait peut-être donner raison à ton cerveau de réfléchir un peu.

— Je suis pathétique, des humains dans cette terre souffrent parce qu'ils n'ont pas mangé leurs trois repas par jour et moi je me prends la tête avec un CV, dis-je en me levant difficilement.

— Chacun ses problèmes chaton.

Je relève la tête lorsque j'entends le mot chaton, puis je roule des yeux.

Du haut de mes vingt-quatre ans, mon père ne veut toujours pas comprendre que je ne suis plus une petite fille, chaton sérieusement. Je l'ai averti pourtant. La dernière fois qu'il m'a appelé chaton, je l'ai boudé, il n'a pas du tout apprécié mon comportement. Mais je crois que mon géniteur n'a toujours pas compris la leçon.

— Allez, j'ai envie de manger moi, terminai-je en roulant des yeux.

En arrivant dans la salle à manger, une délicieuse odeur s'aventure à me chatouille les narines.

Alors que j'allais installer mes fesses sur la chaise de la salle à manger, la voix de ma mère vient gazouiller dans mes oreilles.

— Je suis si fière que j'ai invité les voisins dans face et en plus leur fils nous rend aussi visite Alicia, dit-elle en posant plusieurs couverts sur la table.

— Maman !





Coucou !

Ceci est ma première histoire que je poste. En fait, que j'ai osé poster. Mon imagination a toujours été débordante, toujours à la rechercher de nouvelles idées qui viennent sans mal et je crois que j'avais besoin de donner une certaine liberté à celle-ci. De plus, cela me démangeait depuis assez longtemps d'écrire une histoire. Je crois vraiment que cette aventure dans laquelle je me lance, me permettra d'avoir ne serait-ce qu'une fierté. J'espère vraiment que ce chapitre vous à plu.

Pourquoi moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant