L'au delà interdit {en correction}

Prologue {✔}

Il était une fois, il a fort fort longtemps...

Dans un monde où des civilisations humaines vivent isolées de toutes créatures mythiques et surnaturelles, tels que les dragons, les métamorphoses, les fées, les sorcières, entre autres...

Les humains sont sans arrêt sur leurs gardes et ne veulent en aucun cas que les êtres fantastiques prennent possession de leur monde et qu'ils envahissent leurs villages. Ils considèrent ces créatures comme des démons, sortant des enfers pour enlever leurs enfants et anéantir leur nid douillet, que sont leurs villages et principalement leurs royaumes.

L'histoire commence dans un Royaume lointain, respecté par tous depuis la nuit des temps, se nommant Begin's Dan. De grandes murailles l'entourent empêchant quiconque de sortir dans l'au-delà ou bien même d'y rentrer. Le danger rôde tout autour de Begin's Dan et les murailles étaient la seule idée du Roi pour protéger ces citoyens. De plus, de nombreux pièges sont disposés au-delà des murailles sans oublier la surveillance régulière des chevaliers.

Ceux qui ont la chance de pouvoir sortir sont souvent ; des criminels ou bien des voleurs, car il n'y a aucune prison ni cachot dans le royaume.  Il est rare que ce soit les nobles et encore moins les paysans et domestiques qui en sortent. Et pour y rentrer c'est bien plus complexe, mais en général personne ne rentre. Tandis que le roi de begin's dan entre et sort a sa guise du royaume.

Nous sommes en 1453, le jour où la femme du Roi, la Reine, allait donner naissance à leur héritier. Mais tout ne va pas vraiment se passer comme prévu...

Le Roi quant à lui, attendait dans la salle du trône. Observant avec attention le ciel bleu, qui s'assombrit tout à coup. Ancien chevaliers et étant déjà sorti du Royaume dans l'au-delà, il a donc déjà vu un sorcier utiliser cette sorte de sort pour intimider ses ennemis. Car il est peu probable que le temps change si vite aussi naturellement. Il part donc aussitôt prévenir ses soldats d'une attaque possible.

N'oublierai t-il pas quelqu'un ?

Se le rappelant enfin, il se précipite à la chambre de sa femme qui vient de mettre au monde leur fille. A peine qu'il fut entré que sa femme lui dit, tout en regardant l'enfant, qu'elle s'appellera Sakura. Puis elle relève la tête vers son mari, quand elle remarqua la peur qui se lisait sur son visage, elle commença elle aussi à s'inquiéter. Un chevalier entre à ce moment-là annonçant à son roi que d'étranges créatures sont apparues dans la cour et qu'elles s'attaquent aux citoyens. Le Roi ordonna qu'elle devait rester coûte que coûte dans cette pièce. De toute façon elle semble épuisée et ne se sent pas capable d'aller où que se soit. Le Roi abandonne alors sa femme pour aller combattre au côté des chevaliers tout en prenant garde que la Reine soit en sécurité.

Le combat fut rude, les créatures étaient des sortes d'ombres d'humains,  femme et homme compris. Elles ont tué de nombreux innocents ainsi qu'un nombre incalculable de chevaliers. Le Roi s'en sort qu'avec de maigres blessures. Ils ont évités de peu une catastrophe. Une fois la dernière créature anéanties,  les pleurs d'un bébé retentirent dans tout le royaume. Il pensa aussitôt à sa Reine et son enfant. Il se précipita, malgré la lourdeur de son armure, dans le château.

L'attaque n'était en faite qu'une simple diversion. Il constate avec horreur, les gardes anéantis et ensanglantés dans le couloir des appartements de sa Reine, ils ont tous été tués sans aucune pitié et de manière sanglante.

Il se rua à l'intérieur de la chambre, pour découvrir un personnage capé de dos. Selon la finesse de sa silhouette, on ne peu que supposer que c'est une femme. La cape qu'elle porte cache tout son corps sauf ses mains, possédant de long ongles. Elle porte dans ses bras Sakura, qui est étrangement calme face à l'inconnue. Il reste tant bien que mal immobile sans savoir comme agir, tremblant de tous ses membres face à cette femme, qui ne l'inspire rien de bon pour son avenir.

La femme remarque enfin la présence du Roi, elle se tourne rapidement vers lui. Il a juste eu le temps de voir les lèvres de la femme s'étirer avec satisfaction, avant de disparaitre en poussière, déposant l'enfant sur le corps immobile de sa femme.