Alan Mina avait douze ans lorsqu'il se senti oméga pour la toute première fois, un an seulement après son premier test de genre à l'entré du collège. Sa mère en recevant le petit papier s'était assis à côté de lui sur le canapé et lui avait longuement expliqué comment son corps allait changer d'une manière différente des autres garçons de son âge, comment alors qu'ils prendraient en puissance et en virilité lui gagnerais des hanches marquées et garderais sa peau douce d'enfant. Pour l'instant il était dans les heures jeunes de l'adolescence ou ses camarades n'avaient pas fleurit aussi il ne trouvait pas de complexe ou de différence en lui. Certes certains le traitait différemment, mais comme on le lui avait si souvent dit il y aurait toujours des idiots pour en rabaisser quelques-uns et la majorité de ses amis était des Betas tolérants sinon candide et trop enfantin pour se soucier des problèmes de maturation des corps. Contrairement à tous les livres à l'eau de rose, son premier frisson de désir il ne l'eu pas devant un fier alpha qui serait tel un prince charmant l'homme de sa vie dès leur première rencontre. Non. Son tout premier contacte avec sa nouvelle sexualité il l'eu en lisant un des romans de gare amateur sur internet, ce genre d'arlequin dont on lui avait dit que c'était si romantique que tout oméga rêvait de vivre les mêmes choses. Sa curiosité l'avait amené de descriptions douces de baiser d'enfant timides en caresses flou d'auteurs innocents. Et ces caresses rêvées par des ados plus vieux, dans l'ombre de sa chambre, pour la première fois ce jour-là lui fit glisser doucement sa main contre son ventre jusque dans son pantalon. Prit dans sa lecture décrivant milles gestes d'un homme à quelqu'un comme lui il ne prit pas tout de suite conscience qui caressait doucement son premier début d'érection cacher dans son caleçon. Bien sûr vers l'âge de quatre ans il avait fait l'expérience de découvrir que toucher cet endroit provoquait quelque chose mais comme tout enfant bien élevé on lui avait appris à ne pas le faire et cette découverte développementale avait été bien vite oubliée. Car il était un oméga de douze ans son pénis infantile qui ne grandirait jamais vraiment dépassait à peine du tissu. A présent que ses doigts et surtout sa paume glissait sous son sexe il avait du mal à se concentré sur l'écran ou les mots érotiques ou un brin vulgaire devenait flou, avalé par le fond blanc rétro-éclairé. Le brun laissait échapper toute doucement le petit gémissement qui lui prenait la gorge en lisant les cris de plaisir des héros de son histoire. Malhabilement à cause de son corps qui réclamait malgré lui plus de caresses il continua de faire défiler les lignes. Sa main bougeait d'elle-même, son corps était en auto-pilote pour répondre à cette étrange pulsion qui lui venait sans qu'il sache comment. Son corps se crispait, sa main évitait soigneusement ses testicules, ou ovaire, il n'était plus trop sûr. Tout ce qu'il savait c'est que son corps voulait ça, il voulait sentir un peu de ce plaisir étendu sur les lignes. Avant d'arriver à la fin de l'acte animal en prose il enfouit son visage dans son oreiller et se crispa en fermant les yeux avec une force qui lui projeta des caléidoscopes sur la rétine. Après quoi sans même s'en rendre compte il glissa dans le sommeil. Il fut réveillé par sa mère, roulé en boule sous la couette comme à son habitude.
« - Alan, tu t'es encore endormi sur ton portable. C'est pour ça que tu es fatigué, tu te couches tard et la lumière bleue des écrans ça retarde l'endormissement. Allez, prépare-toi mon lapin, tu as école.
- C'est collège, pas école. » ronchonna l'ado en se cachant sous la couette, faisant comme si de rien n'était.
Il s'assit sur son lit et se dépêcha de fermer la page qui affichait encore la fin de la scène olé olé de la veille. Les joues rouges il regarda dans son sous vêtement qu'il sentait désagréable pour le trouver encore un peu moite et taché. Mort de honte et se sentant sale il se pressa dans la salle de bain ou il l'enterra parmi ses affaire sales avec le fol espoir qu'il ne soit jamais découvert. Il ajouta à cela, perdu sous l'eau chaude, qu'il ne recommencerait plus. C'était une promesse pieuse et bien innocente qu'il brisa évidemment moins d'un mois plus tard.Alan avait presque quatorze ans quand pour la première fois il imagina réaliser une position sexuelle. Ce jour-là ses hormones d'oméga en pleine puberté avait commencer à papillonner dans son ventre avec le souvenir de lorsqu'il avait surpris son frère ainé, un jeune alpha de 19 ans, à embrasser langoureusement sa petite amie, une main sur sa poitrine. Sur le coup il avait été gêné et sa surprise comme celle de son frère les avaient tous les trois mis dans l'embarras. Son aîné l'avait chassé avec colère, le traitant de voyeur et la querelle s'était poursuivit toute la soirée jusqu'au repas où les deux garçons s'étaient bien fait taper sur les doigts pour leurs irrespects mutuels l'un de l'intimité d'autrui et l'autre de ce qu'il donnait à voir au plus jeune de la famille. Leur père un peu amusé avait temporisé l'histoire, en disant que ce n'était pas si grave, sans doute trop fière du succès de son ainé pour lui reprocher d'en profiter un peu. Leur mère elle s'était inquiété pour Alan en lui rappelant longuement qu'il n'avait pas l'âge de son frère et qu'il devait se méfier des alphas. Non pas qu'il lui interdise de batifoler mais il mettait son fils en garde contre les liens établis à la va vite durant l'adolescence et les grosses parfois multiple non désirées. Certes le jeune oméga n'était pas encore cyclé et n'avait jamais eu ses chaleurs mais il était déjà attirant pour un mâle de son âge. Alan avec ses papillons dans son ventre se releva lorsque les lumières du couloir furent éteintes pour aller fermer la porte de l'intérieure. Il n'alluma pas le plafonnier, craignant qu'on puisse voir la lumière depuis le couloir en revanche il laissa sa lampe de chevet qui projetait une peine ombre dans la pièce. Il releva son haut de pyjama et soupira devant le ventre qu'il trouvait trop gros avant de l'enlever complétement pour aller se regarder un peu dans le miroir qui recouvrait la porte de sa penderie. Il n'aimait pas son corps : il se trouvait trop gros, pas assez muscler, et surtout ses hanches évasées lui donnait de grosses fesses. Il se souvint de la petite amie de son frère, de sa poitrine généreuse. Son profil, lui, ressemblait à celui du mâle qu'il était avec des pectoraux un tout petit peu développer et surtout cet horrible ventre qui faisait une petite bosse sous son nombril. A présent il savait que c'était dû à la présence à cet endroit d'un organe qui était voué à lui causer des tracas mais il ne pouvait pas s'empêcher en le touchant de repenser aux photos d'omégas adultes sur les réseaux sociaux ou dans les magazines qui était si beau, soit bronzé soit très pâle avec le ventre plat et musclé et une ligne souple et gracile. Il se trouvait empâté. Sa mère lui disait qu'il était beau, et ses amis le lui disais aussi un peu, parfois, quand ils faisaient des boutiques pour voir sur quoi s'alignait la mode du moment. Il allait se recoucher, un peu refroidit lorsque soudain il senti son bassin se crisper en même temps que son haut de pyjama glissait sur son torse. Le tissu fin marquait clairement le volume de ses tétons qui avaient durcit malgré lui. A cause du froid ou du contacte fugace il l'ignorait mais depuis quelques temps ils étaient plus sensibles. Il glissa sa main sous le vêtement et toucha le bouton de chair, attendant un frisson qui a sa grande surprise de vint pas. En revanche il commençait à avoir une bosse dans son caleçon. Le désir faisait un nœud dans ses reins qu'il fallait qu'il soulage aussi retourna il dans son lit ou il s'allongea sur le dos avant de soulevé son bas pour regarder son sexe entrain de doucement s'éveiller. Depuis deux ans il n'avait pris qu'un centimètre et demi, bien loin de la taille qu'annonçait ses camarades pour la leur même si les chiffres avancés étaient sans doute bien exagérés. En tout cas il était à mille lieu des 15 cm moyens du Beta adulte et des 23 cm d'un Alpha moyen. Il avait mis une règle sur son ventre et même avec un Beta il ne voyait pas comment ça pouvait marcher. Dans sa tête défilait toutes les fois où il avait lu que « ça » faisait mal pourtant chaque fois deux lignes plus loin il lisait « brutalement », « vite », « fort », « délice », « bon », « plaisir », « plus », « plus », « plus » et « jouir ». Tour émoustillé il commença à se caresser en insistant sur le bout qui était tellement plus sensible. A mesure que les minutes passaient sans qu'il ne le voie sa main glissa sur les draps pour attraper l'arrière de sa cuisse et s'y crisper alors qu'ils les écartaient lascivement juste pour donner plus d'espace à ses mouvements. Soudain il n'était plus seul dans son imaginaire : il y avait une main qui venait caresser son torse, se n'était pas la sienne mais celle d'un homme chimérique, tantôt son coup de cœur du collège, tantôt cet acteur tellement beau, tantôt ce personnage de fiction qu'il aimait, parfois personne, parfois un peu tout ça à la fois. Cette apparition dans son imaginaire n'avait pas besoin d'un visage pour être bien réelle à son corps. Il suffisait qu'il caresse son bouton de chair pour que l'autre en fasse autant. Son pantalon de nuit le dérangeait, il le baissa prestement à ses chevilles et s'arqua doucement, déjà proche du soulagement et erratique. Il pinça ses lèvres pour étouffer une plainte après avoir cherché dans le vide celle de celui qu'il imaginait entre ses cuisses. Il manquait quelque chose à sa délivrance et son corps décida pour lui. Il attrapa un des nombreux oreillers qui traînait sur son matelas couvert de sueur et le plaqua contre son intimité entre ses cuisses. Cette présence lui envoya des spasmes électriques et dans quelques mouvements de bassin incontrôlé il eu sa délivrance, la tête en arrière et la gorge ouverte dans un cris silencieux. Seul de ses lèvres s'échappa un soupir tout tremblant. Il fallut quelques minutes à Alan pour revenir à lui et réalisé qu'il était toujours sur le dos, haletant, son partenaire imaginaire redevenu un coussin entre ses jambes balantes. Il le chassa en vérifiant qu'il n'avait pas fait de tache et se dépêcha d'aller aux toilettes pour changer de sous-vêtements et se débarrassé de la sécrétion moite qui à présent sortait de son corps excité. Avec un certain dégout il essuya son derrière rebondit jusqu'à se sentir propre et sec avant de remonter son pantalon et son caleçon frai et de retourner dans ses draps un peu trop en sueur à son gout. Il avait découvert la sensation de venir frotter le dessous de son bassin, il avait découvert que ça ressemblait bien plus aux coïtes fantasmer et surtout que c'était au moins aussi bon que sa masturbation habituelle. Il n'était pas près d'oublier comment ses sens en avaient été tout retourné.

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Les 20 première fois de Alan Mina, Oméga
Ficción GeneralOne shot érotique Alan est un jeune garçon vivant dans un milieu confortable, cadet dans une fratrie où son aîné, un alpha, le charrie gentiment depuis sa plus tendre enfance. Si la découverte de son genre ne fut pas une mésaventure pénible, découvr...