Chapitre I|Le mariage|

1.9K 98 160
                                    

[Lundi 1er Septembre 2022]
[16h30]

Mizurah, une jeune fille brune aux cheveux long et aux yeux vert, est une adolescente fidèle à ses amies. Elle était assise à sa place, au fond de sa classe. Elle écoutait attentivement chaque mot prononcé par son professeur. C'était une élève modèle. Attentive, pas bavarde, sérieuse, appliquée, qui à la soucis de bien faire... En bref, la perfection dans chaque matière. Enfin... si on retire le sport. En effet, Mizurah n'est pas douée en ce qui concerne l'éducation physique et sportive. Il faut dire qu'elle ne fait jamais de sport en dehors des cours, si ce n'est la danse.

Mais comme toute adolescente, la brune a aussi envie de connaitre l'amour. Seulement... aucun garçon de sa classe ne lui plaît, et elle ne plaît à aucun d'entre eux. Pour eux, elle est "l'intello" de service. Il y avait bien ce... comment déjà? "Kuroro Lucifer" lui semblait-il, qui avait attiré son attention, mais elle le détestait. Pour elle, c'était juste un homme profitant à tort et à travers de sa célébrité. Car oui, le jeune Lucifer était, non seulement, le chef du célèbre groupe de rock "The Phantom", mais aussi le fils d'un riche producteur de films. Pour les filles de son âge, il était beau, séduisant, attirant, mais pour Mizurah, le brun était banal et détestable à en mourir.

Alors qu'elle recopiait sa leçon de mathématiques dans son cahier, la cloche stridente retentit dans tout le lycée. Tous les élèves s'empressaient de remballer leurs affaires dans leur sac et de quitter la salle en courant. Mizurah n'en faisait pas partie. Elle rangeait soigneusement et calmement ses affaires et, une fois fini, elle se dirigea vers le portail d'entrée en marchant.

Sur le chemin du retour, Mizurah avait placé ses écouteurs dans ses oreilles. Elle ne risquait pas de se faire écraser, car il n'y avait pas de circulation dans son quartier. Des piliers en bétons y avait été construis suite à une trop grande quantité de plaintes du voisinage. Le motif était toujours le même: tapage nocturne. Et pour cause, chaque nuits, des jeunes hommes d'une quinzaine d'années mettaient le volume de leur musique au maximum et roulaient les fenêtres ouvertes.

" Ils se pensent au-dessus de tout le monde", se disait la brune chaque soir alors qu'elle fermait brutalement sa fenêtre, retournant s'allonger sur son lit, tentant en vain de trouver le sommeil.

Etant donné que les dépositions s'accumulaient, le maire a décidé d'en interdire le passage aux véhicules. Mizurah pouvait enfin dormir. Mais tout n'était pas si simple. L'adolescante, s'étant habituée à se coucher tard, n'arrivait pas à trouver le sommeil avant plusieurs heures. Cela lui causait donc un nombre incalculable de nuits blanches, et de légères cernes s'étaient installées sous ses yeux.

Après avoir marché dans les rues de son quartier qui -on doit bien l'avouer- à l'air banal, elle arriva devant le portail de sa modeste maison. Mais quelque chose avait changé. En effet, elle vit une étrange voiture noire aux vitres teintées. Elle coûtait assez cher, la brune le savait. Il lui arrivait de lire des magazines de mode, mais elle était tombée sur un catalogue de son défunt père (qui était mécanicien) et celui-ci contenait ce véhicule. Le prix était de 340 000 ¥. Elle se souviens de son prix, car elle s'amusait à s'imaginer dans cette auto, un chauffeur personnel la conduisant à son lycée, et tous les regards envieux de ses camarades braqués sur elle. Mais elle ne faisait pas d'illusions. Elle savait que si sa mère était riche, elle serait entourée d'amis... enfin... plutôt d'hypocrites. Elle ne serait aimée que pour son argent.

Arrivée devant sa maison, elle sortit de ses rêveries, poussa le vieux portail rouillé de sa maison et pénétra dans son jardin. Elle commença à retirer ses écouteurs rapidement et les rangea dans son sac.

Une fois devant la porte, elle tourna la poignée pour l'ouvrir.

Elle entra dans le couloir principal et elle se dirigea vers sa chambre, mais elle se stoppa net quand elle entendit des voix qui lui étaient étrangères. Plus précisément deux, dont une qui lui était néanmoins familière, mais elle ne savait pas à qui elle appartenait. Elle posa ses affaires sur la commode à côté de laquelle elle se trouvait, et la brune s'avança vers le salon. Étant donné que celui-ci ne possédait pas de porte, elle ne prit, évidemment, pas la peine de toquer.

ᨳ𝐒𝐩𝐢𝐝𝐞𝐫 𝐨𝐧 𝐲𝐨𝐮𝐫 𝐫𝐢𝐠𝐡𝐭 𝐬𝐡𝐨𝐮𝐥𝐝𝐞𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant